Dans la cuisine, debout, je prends quelques forces. La radio, vestige de la semaine dernière, chantonne en silence. La maison sans un bruit. A part mes mastications régulières. Sans savoir pourquoi, une odeur d'ananas envahit la pièce. A la limite du dégoût, je pars me laver. A moitié éveillé, à moitié dans le noir. J'imagine, au dehors, sous la douche, les gens qui grouillent. Sur et sous terre. Avec un but en tête et puis la course. On s'y bouscule, on s'entend crier et puis les portes se ferment. Dans un tremblement, je termine une douche éclaire. Toujours pressé. Comme tous les matins. Ou presque. Chaudement habillé, quoique juillet soit avancé, je quitte mon logement. Cravate au cou et gants en mains.
Dehors, il fait un froid glacial. Cette journée sera longue...
à suivre...
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