Il est là, tout proche. Je le sens. Je le vois. A une brassée de moi, il m'électrise. Saura-t-il jamais le désir qu'il suscite en moi ; moi qui n'ose aller plus en avant pour le déshabiller et m'imprégner de toute sa substance.
Il trône à quelques pas de moi, depuis longtemps déjà. Timide, je n'ai toujours pas pris les devants pour voir plus que ce qu'il exhibe fièrement à mon regard.
Même s'il est là depuis longtemps déjà, je sais que j'ai encore beaucoup à voir et revoir. Il m'appelle. Mais non...
Tout à l'heure, j'ai parlé de lui à cette proche qui m'est ô combien très chère. Elle ne l'a pas encore vu ou alors que par petits fragments. Je lui ai alors dit tout le bien que je pensais de lui. Magnifique ; cela, elle le savait déjà, comme elle avait pu le lire ça et là.
Alors, presque d'un commun accord avec moi-même, je me suis juré de l'attendre pour le voir plus en avant. Le déshabiller. Et me laisser subjuguer une fois de plus. Surprendre aussi. Et aimer. Encore.
En attendant ce jour presque béni, tous les matins, je passerai à quelques centimètres de lui. Lui jèterai une oeillade timide mais aimante. Toujours aimante, c'est important. Car, il reste le plus beau que j'ai jamais vu jusqu'à présent. Beau et tragique.
Le juste et doux équilibre du monde tenant derrière une simple paire de lunettes noires...
1 Commentaire(s):
Et bonne St Valentin !
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