Ah, si j'étais Elle... comme le chantait Julien Clerc, "je saurais dire tant de ces choses".
Si j'étais Elle, j'appellerais mon directeur de cabinet, mon chargé de comm' et on ferait une réunion de crise. On déciderait d'arrêter toutes ces "paroles vaines, (...) tristes armes de combat. [Car], je n'aimerais pas me voir [ainsi] souffrir."
A la fin de cette réunion en pleine tempête, j'utiliserais mon téléphone pour appeler brièvement un ami et me rendrais dans la salle de presse pour y tenir à peu près ce genre de discours :
"Bonsoir. Merci à toutes et tous d'avoir répondu si vite à mon invitation.
Vous le savez, depuis le début de l'année, je navigue au milieu d'une crise d'une ampleur telle qu'une décision s'impose à moi, ce soir.
En effet, il y a quelques minutes, j'ai adressé ma démission au Premier ministre. D'aucuns m'y exhortaient avec insistance. (silence)
Oui, j'ai pris du temps, trop peut-être, pour arriver à cette décision qui m'est douloureuse, encore au moment où je vous parle.
Ma démission est effective depuis 15 minutes. Je ne répondrai à aucune question et vous souhaite une bonne soirée.
Peut-être nous reverrons-nous, dans le futur, sous des cieux plus cléments.
Merci de votre attention.
Bonne fin de soirée à toutes et à tous."
Voici ce que je ferais si j'étais Elle...
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