Hier soir, je suis allé voir "La Solitude des nombres premiers" (LSDNP). Et autant vous dire, que ce n'était pas du tout-cuit de prime abord. Je vous explique.
Il y a une dizaine de jours, en gros, j'étais au ciné pour admirer je ne sais plus trop quelle oeuvre filmique (sic). Et pan, bande-annonce de "LSNP" ! Pendant un peu moins de 2 minutes, j'en ai pris plein les yeux et la tête, tant et si bien que je ne savais pas quoi en penser. Mon premier réflexe a été de me tourner vers l'ami qui m'accompagnait avec un air dubitatif, comme pour commencer une critique acerbe. Et puis, une autre bande-annonce a fait son office, me coupant l'herbe sous le pied.
Le lendemain, nouvelle séance, et nouveau teaser de "LSDNP". Et toujours cette bande son jouant Kim Carnes et son "Bette Davis Eyes". Petit à petit, j'en suis tombé amoureux de ce film, ou de sa bande-annonce tout du moins. J'étais comme subjugué, car ce qu'on m'avait montré pendant un peu moins de deux minutes m'avait plongé dans un certain malaise. Si ce n'est un mal-être. Il était donc évident qu'il fallait que j'aille voir ce film et tout faire pour ne pas passer à côté. Je devais me faire mon idée et vivre cette expérience. Voici pour la genèse du pourquoi et du comment.
Hier soir, donc, je suis allé voir "La Solitude des nombres premiers", en étant accompagné d'un autre ami qui m'est cher. Avec lui, je savais qu'en cas de décrochage je pouvais compter sur ses lumières cinématographiques et son intelligence, car le petit en a dans la caboche. Bref.
Que vous dire sur ce film qui dure la bagatelle d'une heure 58 ? Quelques longueurs, bien sûr. Mais, wouah, quel film ! "LSDNP" est de ces films auxquels on repense le lendemain de leur visionnage, même après une bonne nuit de sommeil. Parce qu'il a la faculté de vous transporter et de vous faire cogiter. Certes, on ne remet pas tout en cause, mais on réfléchit.
"LSDNP" c'est un peu l'histoire de deux autistes amoureux. Une drôle d'histoire bizarrement construite à l'écran, mais qui trouve son sens, in fine.
Que vous dire pour vous encourager à aller voir cette "Solitude"? Si ce n'est que c'est beau et que cela en vaut la peine. Parce que c'est un film où on vibre, où on souffre et où on vit, car les personnages sont beaux, sans aucun fard et totalement nus. Et surtout parce qu'il y a toujours une place pour l'optimisme...
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