Tous les lundis, dans le cadre des mes fonctions de grand communiquant, je dois envoyer un topo de l'actu de notre service au cabinet (chez nous, on dit le CAB) de notre directeur général (the big boss quoi, et là on dit Dégé !).
Après, des gars du CAB reprennent ce que j'ai récolté pour eux et en font un résumé pour l'intégrer à l'actu de tous les services. Voici pour le point de départ. Pour ce faire, tous les lundis matins, j'appelle le secrétariat de mon patron pour avoir son agenda de la semaine précédente, histoire de voir s'il a eu des rencontres ou rendez-vous intéressants, voire importants... susceptibles de pouvoir être intégrés à cette lettre d'informations...
Ce matin donc, j'ai appelé une des secrétaires du patron pour avoir une copie de son agenda de la semaine passée. 30 minutes après - oui ils sont débordés là-haut ! - j'ai enfin eu la capture et pas grand chose d'intéressant, à dire vrai... m'enfin ça n'a rien à voir avec le pourquoi de cette chronique (juste envie de vous remplir la tête d'événements totalement futiles, peut-être !)...
En milieu d'après-midi, je ne sais plus pour quelle raison, j'ai eu besoin de savoir ce que faisait le patron durant les semaines No 51 et 52 de 2010... J'ai checké (oui, je suis moderne) ma boite mail et nulle trace de captures d'agenda. Du coup, j'ai envoyé un mail à une de ses secrétaires - une jeunette d'une toute jeune vingtaine d'années - pour avoir une capture de son agenda des semaines 51 et 52. Voici la natures des échanges...
"Merci (je répondais à la transmission de l'agenda de la semaine passée, NDLR). Pourrais-tu me faire les mêmes captures pour les semaines No 51 et 52 ?
Merci. "
Merci. "
Là dessus, 10 minutes après l'envoi du courriel, la jeunette m'a contacté par téléphone et me tint à peu près ce langage :
"- Allô Machin (c'est moi...)... Oui tu m'as demandé l'agenda du patron pour les semaines 51 et 52 ; mais tu veux celles de 2010 ou 2011 ?"
Sur le coup (encore une fois !), je suis resté bouche-bée... si ça n'avait pas été elle, je me serai longuement gaussé et lui aurait dit le reste... Mais je suis resté soft.
"- Euh, ben c'est-à-dire que celui de 2011 ne m'intéresse pas trop, et je pense pas qu'il soit encore rempli...
- D'accord, donc j'envoie celui de 2010..."
J'ai regardé ma collègue, à l'issue de la conversation téléphonique et lui ai raconté... Elle aussi était atterrée... C'est dire !
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