Je viens de voir les images de la comparution de Dominique Strauss-Kahn devant sa juge new yorkaise. Les images retransmises par toutes les télés sont dures en plus d'être d'une apparence surannée.
Mon court propos ici n'est pas de jouer les inquisiteurs ou les juges, encore moins d'accréditer telle ou telle thèse, ou de prendre position par rapport à ce dernier.
Cependant, cette affaire est douloureuse, et par bien des aspects. En sus d'être délicate.
Car, Dominique Strauss-Kahn n'est pas n'importe qui. Candidat putatif à la Présidence française, patron du Fonds monétaire international et homme politique renommé, on s'attendait bien à tout, sauf à cette histoire.
Aujourd'hui, à New York, devant sa juge, DSK était un justiciable comme les autres. Soumis aux mêmes lois, aux mêmes obligations et aux mêmes devoirs que n'importe quel Américain. Mais, devant cette juge, on a vu un homme abattu, ombre de lui-même. Comme s'il assistait à sa mise à mort en direct. Propre témoin de son "jugement dernier".
Ce soir, il est permis de se poser cette question : comment en est-on arrivé là ?
Apportons, à toute fin utile, une réflexion sur l'avenir : "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."
Demain...
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