samedi 23 août 2008

Obama-Biden 2008.

C'est le fait du jour. Le prétendant démocrate à la présidence américaine, Barack Obama, a choisi le sénateur du Delaware, Joe Biden, comme colistier. Le ticket démocrate est donc composé à quelques jours de la convention nationale qui doit avoir lieu à Denver, du 25 au 28 août.

Biden, spécialiste de politique internationale et sénateur expérimenté, devrait apporter beaucoup au jeune chien fou Obama. Une image plus posée et quelques avantages dans certains Etats où le vote des classes populaires blanches jouera pour beaucoup pour gagner la Maison-Blanche.

A suivre...

vendredi 22 août 2008

Suspens.

A l'heure où John Mc Cain, le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis, ne sait pas combien il possède de maisons ou d'appartements, son concurrent, Barack Obama tente de creuser l'écart. En bras de chemise, le sénateur démocrate a sauté à pieds joints sur l'occasion de taper sur son collègue d'Arizona. Quoi de plus normal, en même temps.

Personnellement, je ne suis propriétaire d'aucune habitation. Nul besoin de consulter quelque conseiller pour apporter cette réponse. Concise, brève, voire lapidaire! Mc Cain a encore gaffé...

A l'heure où l'on met sous presse, Barack Obama aurait choisi son running-mate, c'est à dire son candidat pour la vice-présidence. Tous les paris sont ouverts. On attend quelqu'un d'indépendant. Ralph Nader? Humour quand tu nous tiens! Quoiqu'il en soit sa décision, une fois connue, sera l'objet de nombreux commentaires. Ici aussi... A très vite!

Go dans le métro.

Engagement.


Au lendemain de l'hommage national à nos dix militaires morts sur une embuscade tendue par l'ennemi, en Afghanistan, nombre de questions sont lancées. Les politiques, les chefs de l'Armée, les familles tentent d'y apporter des réponses. Parfois pas les bonnes.

Dans l'ensemble, ces soldats, au sens noble et premier du terme, étaient de jeunes hommes. Fauchés, trop vite, par la mort, durant une opération militaire sur ce théâtre d'opérations où la France est engagée depuis 2001. On comprend alors aisément la colère des familles endeuillées. Perdre un fils, un frère, un proche, demeure une épreuve difficile à traverser. Si tant est que l'on s'en remette un jour. La vie, quoiqu'il arrive, ne sera jamais pareille.

Ces dix hommes ont donné leur vie pour leur métier. L'aboutissement de leur engagement, comme cela a été mainte fois souligné. Car, oui, un soldat meurt au combat. Triste vérité. Dure réalité du militaire. Cette notion est intrinsèque à l'état de militaire. Lorsqu'il s'en sort, le militaire est un homme heureux, de retour chez lui en triomphateur ou en miraculé. Mais, lorsqu'il meurt au combat, ce champ d'honneur qui est le sien, la tristesse, le deuil s'abat sur sa famille. Celle du sang et celle de la Défense. Tous unis dans le même deuil.

Ces dix hommes ont donné leur vie pour la France. Une certaine idée de la République, de sa place dans le monde. De ses valeurs aussi. Ils ont été abattus par cet ennemi pourchassé depuis de trop nombreuses années. Les Taliban sont les seuls responsables à désigner et à blâmer. Nul besoin de chercher un autre bouc émissaire. J'ai souvent, personnellement, des désaccords avec le Président. Je ne partage pas toujours le point de vue de la majorité actuelle. Quoiqu'il en soit, notre chef de l'Etat et sa majorité ne sont pas responsables de la mort de nos dix militaires. Il est bien évidemment tentant de chercher les responsabilités et de les trouver chez cet exécutif souvent décrié. Facilité évidente et méprisable.

Aujourd'hui, on ne peut qu'être désolé pour tout ce qui s'est passé. Pour ces familles plongées dans le deuil. Que dire de plus ?

Il y a la guerre en Afghanistan. A la guerre, on meurt. On y meurt souvent seul, car loin de ceux qu'on aime. Mais toujours entouré de ses camarades. Ces frères d'armes qui font la grandeur de nos forces armées. Toujours fidèles.