samedi 29 mars 2008

Aimer la ville.

Quelque part, il y a cet homme de pixels qui se balade. Tranquille, dans une ville qu'il connaît. En surface, d'abord. Dans sa profondeur, ensuite. Un voyage intérieur et silencieux. Observateur de cette vie qui file, sans discontinuer. Spectateur d'un monde presque inconnu. Et pourtant...

Et pourtant, il connaît cette ville. Il la pratique, chaque jour. Des heures durant. Il frappe ses pavés, use ses chaussures sur cet asphalte parfois hostile. Sourit au monde, rencontre les autres, reste le témoin silencieux de leurs ébats et de leurs échanges. Leurs déchirures aussi. Sans bruit, alors, il s'enfonce. Sans réellement sombrer, il quitte la lumière, pour une autre atmosphère. Cela pourrait être plus angoissant.

Non, il glisse, s'approche. Les contacts, toujours sans bruit, sont fugaces. On se prend à bousculer, parfois. Quelques syllabes inaudibles. Il se rapproche. Chaque marche est une étape. Chaque portique une nouvelle porte à ouvrir. Vers l'inconnu et tous ces autres.

Soudain, ce qui devait arriver se produit. La magie d'une rencontre. Avec soi-même. Tout s'efface alors en une fraction de seconde. On se croyait si creux, si superficiel. On se réveille dans la plénitude d'une ville. Toute une vie.

vendredi 28 mars 2008

Essence colorée.

Après l'avoir vu sauter à l'élastique dans le Vercors, revoici Alain Bashung. Nouvel album, même voix, même gueule. Pareil talent.

Onze morceaux. Cela ne fait pas beaucoup: Cinquante et quelques minutes. On pourrait presque se dire que l'on s'est laissé prendre par le buzz du moment, la promo omniprésente. C'est le temps que donne la chaîne hi-fi. Et puis, doucement, on rentre dans ces rythmes, ses mots. La voix traine parfois, son timbre est beau.

Dans ce Bleu pétrole, on parle d'amour, de voyage, presque comme une évidence. On se transporte là où Bashung veut nous convier. On est contrarié comme il peut l'être. C'est du moins ainsi qu'on peut le sentir. Le vivre. On analyse les mots comme on le souhaite. Liberté d'écoute.

Que l'on soit à Sousse, à Sfax ou à Paris, aujourd'hui, hier ou demain, Bashung est comme ce pétrole dans le titre... Essentiel.

jeudi 27 mars 2008

La blague du jour.

La Chine s'oppose fermement à tout contact entre la France et le Dalaï-Lama.

Quand je serai Président, réforme numéro 1 du fonctionnement étatique à mettre en œuvre: délocaliser le Quai d'Orsay à Pékin.

Rire un bon coup, de temps en temps, ça ne fait pas de mal !

mercredi 26 mars 2008

Les larmes de Canal.

Le Grand journal pleure. Michel Denisot, en premier lieu. Tout a commencé par une séquence vidéo humoristique où Thierry Gilardi moquait le statut de chef de service sportif. Retour plateau, riche. On y voit Charles Biétry, Bernard Laporte, Blanco, un grand nom du Stade français, des journalistes... Tous amoureux. Et dans la peine.

Michel Denisot a mal. Comme tous ses invités. Ambiance de plomb pour ce direct. De nombreux silences, les voix tremblent... Ce Grand journal se fera dans la douleur. Première étape du deuil. Essentielle, bien que douloureuse.

C'est souvent très con la mort.

Mort d'un journaliste voyageur.

C'est la nouvelle du jour. Pas si bonne que ça, en plus.

Thierry Gilardi a passé le ballon à gauche. Bien que n'aimant pas le sport à la télévision, ou si peu, je suis quand même ému. Parce que je l'avais, plus ou moins, vu et entendu sur petit écran et que ses commentaires, sa fougue m'avaient plu. C'est déjà beaucoup.

Ce brillant journaliste de l'accord de tous s'en est allé à 49 ans. "On est peu de choses", lançait, ce matin, une personne de mon entourage professionnel. Oui, c'est vrai. Mais, remarquez, on n'a pas attendu cette disparition pour le savoir...

Ce soir, pour je ne sais plus quel match de football, une minute de silence sera probablement observée à la mémoire de ce journaliste sportif. Pour l'équipe de France, on parle d'un port de brassards noirs. Souvenir. Sur Canal, le moral est en berne. Gilardi y faisait partie des meubles quoique passé chez TF1, récemment.

Alors, moi, aujourd'hui, histoire de ne pas être en reste, je lui dédie ma carte de presse n°99 991. Parce que finalement, même maintenant, j'ai encore une profonde affection pour mes anciens camarades de jeu. Quand bien même furent-ils journalistes sportifs.

Le conseil boursier du jour.

Un nouveau-né a été retrouvé, dans un congélateur, en Bretagne. Nouvelle affaire sordide.

L'action Agrigel devrait donc bondir pour atteindre des sommets, avec cette histoire. C'est le moment d'acheter !

Si je peux me permettre cet autre conseil: revendez à la prochaine découverte macabre !

Vive la bourse...

lundi 24 mars 2008

Week-end pascal bling-bling.

Ca y est, on nous remet le couvert. Et mon émission du midi, l'Edition spéciale, au premier chef.

Paf, premier sujet, et presque unique: le mariage de Cécilia et Richard... Mais, moi, je ne veux pas dire, mais je m'en cogne qu'ils se soient mariés dans la Rainbow room de tel ou tel hôtel et que les appareils photos étaient interdits lors de la cérémonie. Franchement...

Bon, maintenant, on parle de notre nageur national, Alain Bernard. Notre nouvelle idole aquatique! Et de ces quelques secondes de bonheur...

Finalement, tout n'est pas perdu, on arrive à aborder les J.O. de Pékin et le boycott... Sans oublier le Tibet.

Une édition spéciale très sportive, en somme...

dimanche 23 mars 2008

Bonnes nouvelles.

Cela pourrait passer inaperçu, mais en ce dimanche pascal il fait beau. Les volets à moitié fermés ont laissé passer le soleil. Vincennes est plongé sous les rayons chaleureux de l'Astre! Cela fait du bien de ne pas se lever sous la pluie ou la grisaille. Il serait temps que tout revienne dans l'ordre.

Cela pourrait passer inaperçu aussi, mais Cécilia a assisté, hier soir, Outre-Atlantique, à la comédie musicale Mamma Mia. On s'en cogne un peu en fait, mais ce matin, I-Télé a conclu son journal de 09:30 là-dessus. Pourquoi pas... mais on s'en fout.

Cécilia, tu casses mon cœur. Tu bouscules ma confiance, chaque jour. Oh Cécilia... Ca rend quand même mieux en anglais non?!