samedi 26 février 2011

"Fuyons à Varenne" avec Nicolas !

Vous dire que je vibre quand je l'écoute est un lieu commun. Comme de dire que j'adore toutes ses conclusions: "Voilà, pour moi, ce fut une semaine de merde, alors imaginez ce que je pense de la vôtre". 

C'est du beau, c'est du grand, c'est du talent à l'état pur (comme papa) ! Et j'adore. 8 minutes 41 de bonheur! Nicolas, je t'aime!

Demain, ce sera une nouvelle déclaration d'amour ; pour FOG, cette fois-ci!


vendredi 25 février 2011

Césars d'amour.

Alors que la 36e cérémonie des Césars est belle et bien commencée, je tenais à faire une grande déclaration. D'amour. Car oui, Jodie Foster, je t'aime ! Pour tes beaux yeux bleus clairs. Pour ton français d'une excellentissime perfection. Et parce que tu es presque la plus belle femme du monde. Après ma mère !

lundi 21 février 2011

Sur un air de "Ne me quitte pas".

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Nous nous faisons face depuis près d'une heure maintenant. Nous sommes arrivés dans ma suite après avoir longuement marché dans Paris. Sans nous parler. Enveloppés dans une nuit des plus noires, j'arrivais, cependant, à lire dans ses pensées. Son regard sombre trahissait ses plus intimes considérations. Pourquoi, au fond, avait-il accepté de me suivre ? A l'heure qu'il est, je ne le sais toujours pas.

Nous nous faisons face. Lui est assis dans un fauteuil du coin salon alors que je croise les jambes sur le canapé face à l'écran diffusant, en sourdine, un mauvais film de série Z sur une chaîne toute aussi obscure. L'atmosphère en serait presque suffocante. De l'intérieur.
Son visage n'exprime rien. Tout au plus une image de fatigue ; il est tard. Je tends mon bras droit pour allumer le poste de radio. Les Beatles terminent une chanson mélancolique avec quelques plaintes. Jérémiades que je crois reconnaître comme appartenant à l'une de mes préférées : « While my guitar gently weeps ». S'en suit un nouveau silence et la voix parfaite de Nina Simone dans un moment de calme tout aussi parfait. « Ne me quitte pas ». J'aurais voulu être plus cynique que je ne m'y serais pas pris autrement...

Il continue de me scruter. Mais son expression a changé ; hagard. Je le vois, au fil des paroles, se décomposer. Sa tête vient de tomber entre ses mains alors que Nina répète à l'envi « qu'il faut oublier, [car] tout peut s'oublier ».

Absorbé par la contemplation de cet homme brisé, je n'ose bouger. Hésitant entre effroi et peur d'aller à sa rencontre. « Je ne vais plus pleurer, je ne vais plus parler », chante l'Américaine. En ai-je pris mon parti ?

Soudain, au détour d'une respiration, je le vois se redresser. Brusquement. La voix de Nina est chevrotante, ses yeux sont rouge luisant. Oublions « le temps des malentendus », commence-t-il, avant d'ajouter, tout logiquement, « ne me quitte pas ». Où est-il allé puiser la force de briser tant d'années de silence ? Voici venu mon tour de perdre pieds. Moi qui me pensais imperméable, me voici tout aussi touché, sinon submergé. « Laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre », finit-il par conclure à mon endroit. Mon regard noir commence à rougeoyer. « Quand vient le soir, (...) le rouge et le noir ne s'épousent-il pas ? », pleure Simone pleine de lamentation.

Muet, tout d'un bloc, je me lève pour me diriger vers lui. Sans savoir pourquoi, je sers son avant-bras droit pour l'entraîner vers l'entrée de la suite. Incapable de m'exprimer, une larme coule sur ma joue alors que j'ouvre la porte. Il sort. En se retournant, au milieu du couloir, il me lance un ultime regard. Toujours aussi sombre et d'une tristesse infinie. Où va-t-il ? Que dois-je faire ? Des dizaines d'autres questions m'assaillent et aucune réponse ne me vient...

Fermant la porte sans savoir pourquoi, une nouvelle mélodie vient d'envahir la pièce. Air d'opérette burlesque. « So long and thanks for all the fish ». Je ne sais s'il faut en rire. Ou continuer d'en pleurer... So long...

Chronique de la vie au bureau #8.

Tous les lundis, dans le cadre des mes fonctions de grand communiquant, je dois envoyer un topo de l'actu de notre service au cabinet (chez nous, on dit le CAB) de notre directeur général (the big boss quoi, et là on dit Dégé !). 
Après, des gars du CAB reprennent ce que j'ai récolté pour eux et en font un résumé pour l'intégrer à l'actu de tous les services. Voici pour le point de départ. Pour ce faire, tous les lundis matins, j'appelle le secrétariat de mon patron pour avoir son agenda de la semaine précédente, histoire de voir s'il a eu des rencontres ou rendez-vous intéressants, voire importants... susceptibles de pouvoir être intégrés à cette lettre d'informations...

Ce matin donc, j'ai appelé une des secrétaires du patron pour avoir une copie de son agenda de la semaine passée. 30 minutes après - oui ils sont débordés là-haut ! - j'ai enfin eu la capture et pas grand chose d'intéressant, à dire vrai... m'enfin ça n'a rien à voir avec le pourquoi de cette chronique (juste envie de vous remplir la tête d'événements totalement futiles, peut-être !)...

En milieu d'après-midi, je ne sais plus pour quelle raison, j'ai eu besoin de savoir ce que faisait le patron durant les semaines No 51 et 52 de 2010... J'ai checké (oui, je suis moderne) ma boite mail et nulle trace de captures d'agenda. Du coup, j'ai envoyé un mail à une de ses secrétaires  - une jeunette d'une toute jeune vingtaine d'années - pour avoir une capture de son agenda des semaines 51 et 52. Voici la natures des échanges...

"Merci (je répondais à la transmission de l'agenda de la semaine passée, NDLR). Pourrais-tu me faire les mêmes captures pour les semaines No 51 et 52 ?

Merci.
"

Là dessus, 10 minutes après l'envoi du courriel, la jeunette m'a contacté par téléphone et me tint à peu près ce langage : 

"- Allô Machin (c'est moi...)... Oui tu m'as demandé l'agenda du patron pour les semaines 51 et 52 ; mais tu veux celles de 2010 ou 2011 ?"

Sur le coup (encore une fois !), je suis resté bouche-bée... si ça n'avait pas été elle, je me serai longuement gaussé et lui aurait dit le reste... Mais je suis resté soft.

"- Euh, ben c'est-à-dire que celui de 2011 ne m'intéresse pas trop, et je pense pas qu'il soit encore rempli...
- D'accord, donc j'envoie celui de 2010..."

J'ai regardé ma collègue, à l'issue de la conversation téléphonique et lui ai raconté... Elle aussi était atterrée... C'est dire !

dimanche 20 février 2011

Dracula, le Balafré, Barbe Bleue, et les autres...

Ce dimanche soir, j'en ai plein les oreilles ; et je me repasse en boucle l'extrait d'un concert du génialissime Thomas Fersen, à Montpellier. C'était en 2009. Déjà, il chantait l'histoire du Comte Dracula qui "ignore s'il est beau, (...) s'il est laid."

Tout ça pour vous dire, si vous ne le saviez déjà, que son nouvel album intitulé "Je suis au paradis" sort le lundi 7 mars prochain. Pour tous les fans, dont je suis, voici la fin d'une longue attente. Car, son précédent opus, "Trois petits tours" (très très bon!), datait de 2008... Presque trois ans déjà ! Ça fait long quand on aime la bonne musique française...

Ce soir, je me repasse sans cesse ce Dracula fersenien. Et autant vous dire qu'on touche au sublime dans ce court récit biographique. La plume est toujours aussi bien trempée et secouée. C'est simple. C'est beau ; y a pas d'autres mots. Et surtout, merci Thomas de nous faire revisiter des histoires rejetées parfois aux oubliettes...