mercredi 3 août 2011

"Monde de merde"

Hier, j'ai découvert, grâce à une âme charitable et éclairée (merci Did !), un monument de cinéma avec "La Classe américaine" qui est tout sauf un "flim sur le cyclimse".

Cet Ovni cinématographique est ce que l'on appelle communément une sorte de "grand détournement" ; de nombreuses séquences de films de la Warner y sont mises bout à bout (de manière intelligente, attention !) pour donner une histoire bourrée de références et de jeux de mots (entre autres). Par ailleurs, la prouesse de ce petit chef-d'oeuvre tient au fait que la plupart des voix utilisées en doublage (pour John Wayne, Robert Redford, Paul Newman...) sont les vraies. Troublant !

Pour faire simple, "La Classe américaine" est le récit d'une grande enquête journalistique faisant suite à la mort de George Abitbol, "l'homme le plus classe du monde". Deux brillants rédacteurs, Peter et Steven, tentent de savoir pour quelle raison ce dernier a lancé un laconique "Monde de merde" en passant de vie à trépas. La suite, je vous laisse la découvrir au gré de vos recherches ; mais voici deux extraits extras ! Ou trois... "Yep. Yep. Yep. Yep..."






28 ans, 28 chansons - #5


Aujourd'hui, une chanson pour ramasser ses dents, gentiment.
Marvin Gaye - I heard it through the grapevine.

On a tous, quelque part dans notre tête (enfin je crois), une chanson qu'on n'a jamais trop bien comprise, quitte à faire un gros contre-sens en la prenant comme référence. "I heard it through the grapevine", pour moi, fait partie de celles-la ; allez savoir pourquoi ! Quand bien même, je l'ai toujours aimée. Parce qu'elle est habitée, parce que Marvin Gaye la chante avec ses tripes et parce qu'elle est pleine d'un sens qu'on arrive finalement à comprendre un jour ou l'autre. C'était peut-être hier, même si "cela ne veut rien dire."