samedi 1 mars 2008

Février noir.



Voici un drôle de sexté... dans le désordre!

"No country for old men."
"Live!"
"Bienvenue chez les Ch'tis."
"La guerre selon Charlie Wilson".
"Paris".
"Benjamin Gates et le livre des secrets".

vendredi 29 février 2008

Fou rire basque.


Hier était une journée de rires.

Tout a, plus ou moins, commencé lorsqu'un ami, Fabien pour ne pas le nommer, a réussi à me faire écouter quelques morceaux d'exercices radio que l'on avait fait lorsque nous étions étudiants. Vive les joies de l'internet!

Explication: à l'occasion d'un journal de matinale, Fabien me lançait sur un sujet de faits divers. En effet, plusieurs membres de l'ETA, apparemment, étaient venus en France pour voler des explosifs. Rien de très drôle, a priori. Sauf que... Sauf qu'au bout de quelques secondes, un fou rire de tous les diables m'emporte. Je me rappelle que, dans la régie, des camarades, à ce moment là, faisaient les clowns. Et encore, je reste poli... Du coup, cela donne une crise de rires alors qu'il faut dérouler une explication très solennelle et très sérieuse. Mais, peine perdue, le rire est plus fort que tout!

Et puis, en soirée, je suis allé voir Bienvenue chez les Ch'tis. Alors, un grand bravo à Dany Boon qui arrive à faire rire et à émouvoir à propos sa terre natale. Du coup, après moult rires, on a envie d'en savoir plus sur le Ch'timi et le picard... voire le parler. Pari gagné!

Aller, les biloutes! Bonne fin de journée!


mercredi 27 février 2008

Les risques du métier.

Mieux vaut tard que jamais. Près d'un demi-siècle que je devais attendre cela. J'ai enfin sauté le pas. Me voici propriétaire, depuis ce soir, de la première partie de l'œuvre complète de Baudelaire. Le papier pourrait être du papier à cigarettes, mais, dessus: Le Spleen de Paris, Les Fleurs du mal... et puis du théâtre, encore de la poésie. Et le génie de Baudelaire. C'est déjà beaucoup. Alors, avant que la séance de cinéma ne commence, j'ai recherché un petit poème en prose, lointain souvenir d'une dictée de troisième. Le Joujou du pauvre. On va droit à l'essentiel... Rien que pour cet extrait, il faut lire Baudelaire, ou le découvrir. Et continuer...

Sur le retour du cinéma, dans ce métro qui m'émerveille à chaque fois, alors que je laissais traîner mes pensées, mon oreille a capturé une discussion. D'abord entre deux hommes auxquels est venu se greffer un troisième. Prenant le train en marche, ce dernier s'est fondu dans une conversation qui lui a échappé deux stations plus tard. En effet, les deux compères sont descendus, sans mot dire. Sans au-revoir. Ils ne devaient pas se connaître. Pourtant, le solitaire leur a brièvement conté sa vie de travailleur vagabond. En crise.

"- Là, j'ai trouvé un studio, dans le 18e. 250 euros par mois. Y a pas longtemps, j'étais chez ma soeur. Mais du jour au lendemain, elle m'a viré comme un chien.
-Ah ça, c'est les risques du métier!"

Et puis, le bip strident du métro qui referme ses portes derrière les pas des deux comparses. Sur un homme seul.

mardi 26 février 2008

L'Idée d'une histoire universelle.

En attendant Kant, voici qui devrait faire réfléchir sur les soucis et querelles de salon...

"Nous sommes civilisés, au point d'en être accablés, pour ce qui est de l'urbanité et des bienséances sociales de tout ordre. Mais quant à nous considérer comme déjà moralisés, il s'en faut encore de beaucoup."

Un petit extrait qui a plusieurs siècles mais toujours d'actualité. D'autant que ce postulat a déjà, plus ou moins, été avancé, en ces lieux, le 07 février dernier. C'était il y a une vingtaine de jours, pourtant.

Une éternité...

lundi 25 février 2008

Alors - jour #2.

Ce matin, comme tous les matins, je me suis réveillé sans réveil. Les volets fermés, j'ai tâtonné dans la chambre, pour trouver la manivelle du volet. Quelques mouvements frénétiques laissent apparaître un ciel grisâtre tirant sur le marron. Cela fait deux jours. Deux jours où tout a changé du tout au tout. Comme si la vie s'était arrêtée. Mon regard se porte sur les buildings de la rue, rapidement. Ils sont toujours là, eux. J'entrouvre la fenêtre pour écouter le silence de la rue. Quiétude parfaite. En refermant, un bruit de sonnette. Une voix sourde et des pas. Comme une course.

Dans la cuisine, debout, je prends quelques forces. La radio, vestige de la semaine dernière, chantonne en silence. La maison sans un bruit. A part mes mastications régulières. Sans savoir pourquoi, une odeur d'ananas envahit la pièce. A la limite du dégoût, je pars me laver. A moitié éveillé, à moitié dans le noir. J'imagine, au dehors, sous la douche, les gens qui grouillent. Sur et sous terre. Avec un but en tête et puis la course. On s'y bouscule, on s'entend crier et puis les portes se ferment. Dans un tremblement, je termine une douche éclaire. Toujours pressé. Comme tous les matins. Ou presque. Chaudement habillé, quoique juillet soit avancé, je quitte mon logement. Cravate au cou et gants en mains.

Dehors, il fait un froid glacial. Cette journée sera longue...

à suivre...

dimanche 24 février 2008

Buena vista social club.

Des sondages. Quelques statuettes. Une succession insulaire. Du brouillard matinal. Des statuettes de nouveau. Une femme dans le métro avec de la laine de verre. Une scène improbable. Police Academy sur la TNT. Des souvenirs. Un soleil radieux. Hillary a la peine. Un évier plein. Une table à repasser à l'identique. Un dimanche banal. Et puis, la terre qui tourne. Six ans dans la jungle. Des tentes à République. "Casse-toi pauvre con". Quatre mots et une présidence new-age. Une défaite sur gazon...

Et puis, cette actualité qui n'en finit pas de filer. Quoique très futile. Les sujets de fond n'intéressent plus. A priori. Pour preuve, avec son dernier numéro, "L'Express" a réalisé les meilleurs ventes de toute son histoire. Première dame de couverture oblige.

Heureusement, il reste la musique, les livres et les discussions entre amis pour refaire le monde. A force de discuter, il va bien changer ce monde. Après un souffle, un vent, un ouragan. Et un monde nouveau. A posteriori. Ou pas...