samedi 1 mai 2010

Les transports...

... transportent mal, tenez-vous le pour dit! Et encore, je ne prends que rarement le TGV ou l'avion ; heureusement, d'ailleurs, sinon je serais devenu serial-killer depuis un moment...

Hier soir, le train 8467 avait des allures de basse-cour, et, pour être honnête, moi qui aime voyager au calme, ça m'a bien vite énervé. 

Évidemment, je passe sur le fait que ce maudit TGV devait partir à 18 heures 20 et qu'au lieu de cela il n'a quitté les quais de Montparnasse qu'à 18 heures 53... Déjà que les services de la SNCF (grrrrrh!) n'avaient affiché la voie de départ qu'à 18 heures 15, on partait mal! Du coup, je vous laisse imaginer la nuée de voyageurs sudistes fondre du grand hall vers la voie 04 telle la vérole sur la bas-clergé... Pour tout vous dire, ça m'a laissé grandement pensif. Encore plus quand on a vu des employés de l'entreprise donner des brins de muguet (on était le 30 avril...) aux voyageurs et bloquer de fait la circulation pour que chacun aille dans sa voiture (re-grrrrrh!). Déjà, on peut le dire, ça partait mal.

Si tout à l'heure je parlais de basse-cour, c'était pour une bonne raison (oui, je ne lance pas toujours que des teasers dans le vague!). En effet, durant les 3/4 du voyage, il y avait deux pintades adulescentes (désolé, mais y a pas d'autres mots...) qui n'arrêtaient pas de parler fort et rire à gorges déployées (et à tout rompre). Tant et si bien que même mon casque d'Ipod vissé dans les oreilles, j'arrivais encore à les entendre comme si je partageais le thé avec elles. Tout cela n'avait que trop duré, me suis-je dit au bout d'un moment. Alors, à 21 heures 03, j'ai tenté un rétablissement de l'ordre ; car oui, cela s'imposait. La Grande-Jigue hurlait presque, à ce moment là. Je me suis penché vers la tablette des filles d'à côté (enfin de diagonale, quoi...) et leur tins à peu près ce langage:

"Excusez-moi, mais ça fait plus de deux heurs que vous jacassez en faisant un foin d'enfer. Ca serait bien si vous pouviez baisser d'un ton. Même avec mon casque j'arrive à vous entendre alors bon... et je ne pense pas être le seul voyageur incommodé. Merci"

Les pintades (en général) n'étant pas connues pour leur esprit de répartie ou d'à-propos se sont tues aussi sec (une d'elles, celle qui était le plus proche, n'a pas eu l'air de comprendre d'où venait le coup de semonce...). Finalement le calme et la paix ne tiennent parfois pas à grand chose. Une petite gueulante (justifiée au demeurant...), et tout s'arrange.

Malgré une bonne demie-heure de retard à destination, et une fois qu'on a posé le pied sur sa terre, on est toujours heureux d'arriver en vacances et de savourer le soleil du Sud-Ouest. Pour sûr, ce retour aux sources était un jeu qui en valait la chandelle.

Billet d'humeur dédié à Madame Maryse.

jeudi 29 avril 2010

Mes péripéties du lundi!

Comme promis, il est maintenant grand temps que je vous raconte, in extenso, mes péripéties de ces derniers jours avec la Poste.

Tout a commencé, il y a quelque temps, lorsqu'un ami m'a dit qu'il devait partir, sous peu, en mission top secrète, en Asie. Jusque là, rien de bien palpitant. Sauf que là où il va, il aura besoin de dollars américains pour me rapporter des "souvenirs". Comme c'est un ami, je me suis proposé d'aller lui acheter ses devises américaines à La Poste (les clients CCP ne payant pas de commission de change) afin de lui éviter tout frais inutile. De nos jours, vous savez bien, un sou est un sou, et comme il n'y a pas de petites économies...

Je me suis donc dit, lundi matin: "Tiens, ce soir, en sortant du bureau, je filerai à La Poste du Louvre (comme elle reste ouverte tard) pour acheter les dollars, comme ça, ça sera fait. Et comme on doit se voir pour déjeuner mercredi, tout s'enculottera bien!

Etant un (jeune) homme sage et connaissant un tantinet la Poste, j'ai pris sur moi d'appeler une espèce de plateforme de renseignement de l'entreprise pour m'assurer qu'il y aurait bien du change, le soir-même, etc. Là dessus, la téléconseillère m'affirmant que les opérations de change seraient possibles jusqu'à 19 heures / 19 heures 30, je me suis dit que j'aurais le temps, en terminant à 17 heures. Sauf que...

Eh bien, sauf que je me suis pointé à la Poste du Louvre (Paris I) à 18 heures précises, ai attendu 15 minutes dans les files d'attente pour arriver à cet échange ubuesque:

"- Bonsoir, je souhaiterai acheter des dollars américains.
- Ah mais monsieur, c'est fermé...
- Comment ça? On m'a dit que vous faisiez ces opérations jusqu'à 19 heures... Et il est 18 heures 15!
- Ah mais oui, mais le caissier est parti à 17 heures 30. Donc, nous ne faisons plus de change. Il faut que vous veniez avant 17 heures 30..."

Passablement énervé, j'ai de suite tourné les talons, sans dire au-revoir à ce briseur de rêve, qui soit dit en passant avait la consistance d'un bulot mort et le regard d'un merlan pas très frit. 
Dès le pas de l'entrée passé, j'ai rappelé le numéro spécial La Poste. Je suis tombé sur une opératrice me soutenant qu'un caissier devait être présent, mais que bon, si ça se trouve il avait dû débaucher plus tôt. Passons sur ce brin de facétie inopportun. Après cet avis éclairé, la dame m'a donné une chance de salut en m'orientant vers l'agence de la rue des Lavandières (toujours dans le 1er), à deux pas de la place Sainte-Opportune. "Aucun problème, là-bas, il auront du stock et vous avez de la chance, c'est ouvert jusqu'à 19 heures!" N'osant déclamer un "Youpi", je l'ai simplement remerciée avant de raccrocher. Trop tôt.

J'ai donc (re)traversé les Halles (voir les cheminements sur la capture jointe), sous un soleil de plomb (malgré l'heure avancée de la journée), je suis arrivé à la porte de l'agence. Sauf que celle-ci était, bien évidemment, fermée pour cause de travaux. "Nous informons notre aimable clientèle que notre agence sera fermée pour rénovation du 22 avril jusqu'à mi-juin. Le bureau le plus proche est celui de Paris-Louvre... etc."

Il y a des jours où le sort s'acharne. Au final, je me suis délocalisé dans le 7e (y a que ça de vrai) pour trouver un bureau de Poste accueillant et fournissant ce service de change. Un grand Big Up à l'agence de La Poste de la Rue Clerc, à deux pas de l'Ecole militaire. C'est assez rare pour le souligner!

Là-dessus, je file me coucher, car me replonger dans cette histoire m'a donné mal à la tête et aux jambes!
 







Jean-Michel...

... cet après-midi, je me suis fait un nouvel ami. Il s'appelle Jean-Michel, il a entre la dizaine et la trentaine et assez peu de conversation, il faut bien le reconnaître. Ca peut être pratique, parfois, vous me direz, d'avoir un ami qui n'a pas grand chose à dire ; ça repose et ça permet de ne pas trop se prendre la tête. 
Jean-Michel donc (on n'est pas encore assez intimes pour se trouver des surnoms, genre Jean-Mimi ou Jième...) s'est donc retrouvé au pot de départ d'une fille d'un service du troisième qui a obtenu un poste en Outre-mer (la veinarde). Je l'ai rapidement présenté à mon poteau du service formation, Pipou (oui je sais il a un nom à pas piquer des verres...) ; et c'est marrant, mais je pense qu'ils vont bien s'entendre tous les deux. Les autres, ils faisaient comme s'ils n'avaient pas vu Jean-Michel. Je crois qu'il s'en est un peu tapé les oreillers d'être ignoré. Il est pas méchant Jean-Michel. Ben oui, même s'il est parisien, il est pas forcément terroriste!

Allez, dès que Jean-Michel et moi on se revoit, je vous dirai de quoi on a parlé. Et si on a fait les 400 coups!

mercredi 28 avril 2010

Un Baltard bien tenu!

Ce soir fut encore un grand soir, à Baltard. Et pour plusieurs raisons.

1. Les Dédéfifis ont été remplis peu ou prou. Du coup, notre Dédé national s'est fait coiffer au poteau par PhilMan, avec un score de 2 à 1. Honorable, tout de même.

2. Le Déluce du jour, sorte de Dédéfifi lancé par un internaute fan amoureux de Luce, a été rudement bien dépassé par la Belle et de la meilleure des manières. En effet, après sa prestation, la chanteuse devait arriver à caser le mot "joie", comme demandé par Hector Moustache, et au lieu d'un "joie" elle a pu en caser une demie-douzaine! Chapeau! Vivement le prochain Déluce!

3. Ce fut un grand Baltard, ce soir, grâce (surtout!) à la prestation de notre petite grande Luce. En choisissant d'interpréter "Etienne" de Guesch Patti, la jeune Perpignanaise a véritablement enflammé le Pavillon. La chanson était, à mon goût, pleinement jouée et vécue. Au cours de ces brèves minutes, j'ai ressenti comme une folie douce brusque qui n'a eu aucun mal à m'emmener ailleurs. Il y avait comme un air de Réveil des Damnés et le temps d'un instant on se serait cru transporté vers le Pavillon des Fous de Thomas Fersen. 
Au final de cet "Etienne", on a sué et transpiré ;  et cela grâce au déchaînement orchestré enlucé par cette chanteuse de talent. Vivement les prochaines prestations!

Quelques bonnes raisons d'aller voir "Mammuth".

01. Pour entendre Yolande Moreau hurler à la mort, en pleine nuit: "Lève la lunette !".

02. Pour voir -enfin!- un Depardieu à contre-emploi et touchant de sincérité imbécile (au sens étymologique du terme).

03. Pour découvrir Miss Ming (sublime et forçant l'attachement, voir notre photo), savourer l'apparition de Dick Annergan, assister à un cours de maïeutique made in Siné et revoir à l'écran Isabelle Adjani.

04. Et surtout parce que ce film, dans la veine de Louise Michel, apporte un grand souffle frais quoique bien souvent pathétique. On ressort, indéniablement, grandi de cette aventure où se sont côtoyés des personnages attachants et vrais. Un cinéma digne du Groland, mais au sens noble du terme.

Chers Kerven et Delépine, on en redemande!

Photo: www.outnow.ch

Mercredi soir...

... c'est Nouvelle Star, et Dédéfifis time! Et autant vous dire que ce soir, va falloir s'accrocher. On est loin des Dédéfifis d'amateurs et/ou de débutants. Ce soir, c'est du lourd, du mastoc, et ça sera tout, sauf de la rigolade.

Le challenge est donc lancé entre notre Dédé national et notre sempiternel rocker PhilMan ; à savoir caser les termes suivants: "Fais pas le malin, toi (x3 s'il vous plaît)... Niqab... Retrait de la nationalité française... et Brice Hortefeux"

Maintenant, que le meilleur gagne! Et attention, on compte les points, et le jury de "Libé" sera sans pitié!

mardi 27 avril 2010

Je dois vous confier un truc...

... je suis certes jeune et joli, mais je ne comprends rien à Twitter! Apparemment, c'est super en vogue (hype comme on dit aussi), ça fait le buzz partout ; mais moi, personnellement, j'y pane rien! Entre les statuts et les @machinchose... j'y perds mon grec ancien... Déjà que parfois je mets à jour mon profil Facebook 42 fois par jour, alors je vous laisse imaginer l'état de mes tweets! 

06:45 - Me lève avec le lac des cygnes et ma suuuuper lampe Philips.
06:47 - Vais me raser et me laver.
07:02 - Petit-déjeuner devant la matinale.
07:15 - Vais mettre à jour mon profil FB.
07:16 - Toujours ces maudits spams dans ma Bal Gmail.

Ouaip, je pourrais continuer comme ça, minute par minute ; mais, franchement, ça intéresserait qui? Même moi, ça me saoulerait à la longue! Et pourtant, je m'aime. Oh oui, mon Dieu, que je m'aime! Ca me fait penser à un mot de Guy Béart (il me semble): "Parlez-moi d'moi, y a qu'ça qui m'intéresse"...

J'ai bien rendez-vous avec vous...

... pour vous conter, par le menu etc., mes pérégrinations parisiennes (à la recherche d'un bureau de poste pratiquant le change... ne zappez pas, je vous expliquerai!)  de ce lundi et de ce mardi ; mais avant, il fallait que je vous conseille une - saine - lecture.

Alors voilà, comme chacun le sait, depuis quelques semaines, nos mirettes s'illuminent devant le programme devenu phare de M6, à savoir La Nouvelle Star. Je vous entends déjà me dire en soupirant, telle la formidable et néanmoins sublime Gabrielle  Chatekel, "Hummm, c'est potache". C'est potache, peut-être, mais pas que. En effet, cette année, des talents - réels - se font jour et subliment nos belles oreilles. Si vous vivez toujours sur la planète Terre, vous avez donc logiquement entendu parler de Luce, ce jeune espoir perpignanais qui irradie les castings depuis sa première apparition.

Maintenant (voici où je voulais en venir quand j'écrivais mon premier paragraphe!), si vous habitez toujours la planète terre, il vous faut aller fissa sur ce site (dur à dire vite...): Je suis amoureux de Luce de la Nouvelle Star. Au fil des lignes et des pages, Hector Moustache nous y narre son amour pour la belle chanteuse et distille, au gré des mots, une prose proche de la perfection. C'est rudement bien taillé, aurait pu lancer une Catherine de Médicis sous le charme des mots du jeune écrivain. Une chose est sûre: le site (je n'aime pas le terme de blog... je vous expliquerai un jour pourquoi [Si j'oublie, faites-y moi penser!]) vaut le détour et qu'on s'y attarde au quotidien. Alors, allez-y flâner gaiement.

En hommage à Hector -Big- Moustache, voici en pièce-jointe à ce billet, une dédicace picturale capturée au rayon jeunesse d'une librairie. C'est aussi ça la "Luce Attitude".

:{D

lundi 26 avril 2010

Péripéties dans le 1er...

...promis, dès que j'ai cinq minutes, je vous raconte! Ça vaut son pesant de cacahuètes!

Le meilleur CDD du monde...

"Croyez-moi ou pas", mais ce matin, en consultant les pages saumon(s) (on accorde ou pas?!) du Figaro, je suis tombé sur une petite annonce hyper alléchante de France Soir (si vous savez! Le journal du soir, mais qui paraît le matin, comme son nom ne l'indique pas!). 
En gros et pour vous la faire courte, ça disait: "Si tu es jeune, joli et que tu aimes écrire, te divertir, dormir et découvrir le monde, ce job est fait pour toi! T'as plus qu'à postuler, car ce job, tu vois, il est vraiment fait pour toi!
Bien évidemment, et comme vous commencez à me connaître (et comme je n'ai pas peur des pressions gouvernementales, et de la NSA), j'ai postulé. 
Et puis, empli de curiosité que je suis, je me suis aventuré à aller compulser les "motivations" des autres concurrents (prétendants?). Je suis tombé sur un premier profil (que je vous laisse admirer ci-dessus...) qui m'a donné froid dans le dos. Mon dieu comme c'était mal écrit ; enfin quand je dis "mal", je ne parle pas du style, mais plutôt de la forme orthographique. J'en connais un paquet qui doit (doivent, je crois qu'on peut aussi accorder, tout dépend de la syllepse...) avoir mal aux oreilles et aux yeux. 
Mais bon, comme on va pas se la jouer à la Œdipe, ni se martifouetter le dos avec des saucisses chaudes (j'adore l'expression, et comme je suis très joueur, je ne pouvais pas m'empêcher de vous la livrer tout de go...), je me suis dit que je devrais vous faire partager cet instant de pure magie. 
Ca me fait penser qu'un jour il faudra que j'écrive un billet en style SMS et/ou en faisant aussi plein de faute (que ça en fait...). Ca pourrait être amusant, "mais bien sûr, vous n'êtes pas obligés de me croire".

dimanche 25 avril 2010

Ce soir...

... je pense que je vais faire des infidélités à Gregory House et son équipe, parce qu'il y a Scary Movie 3 sur NRJ 12. Je suis pardonné?!

Mais, je crois bien que mon préféré reste le 4; avec les scènes de la vieille peau catatonique, voire l'employée qui sert d'agrafeuse ou à humecter à enveloppes... Enormissime! Et tellement culte!

Ceci dit, pour ce troisième opus, à noter la belle composition de Charlie Sheen, un survivant d'Hot Shot...