samedi 27 mars 2010

Le retour de la Quiche!

Bon, je sais que tout le monde s'en fiche ou presque, mais bon, ce soir, je me suis remis aux fourneaux pour faire une nouvelle quiche.

J'ai suivi le conseil d'Alexandre (ou Ludmilla) en faisant précuire la pâte, mais bon, elle était toute gonflée quand je l'ai sortie du four pour mettre le liquide et le trottoir avait tout fondu... It sucks!

Je vous tiens au courant après manger, pour vous dire si, au final, elle était bonne... et meilleure que ma toute première!

Changement.

Allez, pour fêter le printemps, j'ai décidé de mettre un nouveau "blog template". Histoire que le tout soit plus lisible et agréable à lire...

Vous pouvez vous lâcher sur les comm', ils sont encore publiés, ici (clin d'oeil à Alexandre... d'ailleurs, j'ai un peu copié sur le sien...).

A bientôt.

Josette et la boule magique.

"Croyez-moi ou pas", mais hier, en début d'après-midi, alors que j'étais occupé à faire je ne sais plus trop quoi, j'ai entendu une conversation téléphonique de Josette (la gentille et chic fille avec qui je partage le bureau, ndlr). Et au son de sa voix, ça s'entendait qu'elle était pas contente, mais alors pas du tout... Ca parlait de boules, de colis, de déception...

Tout de suite, mon esprit acéré a pensé à des trucs un peu salace. Genre une commande de sex-toys réceptionnée, et avec une erreur de produit. "Ah ben, non, vu le prix que j'ai payé, je voulais pas des boules de geysha, mais un vibro à boule tournante... Alors on fait quoi maintenant!?" Non, en fait, Josette était énervée contre Garnier ; parce qu'en début de semaine (je pense...) elle a acheté un déo à bille qui coûtait les yeux de la tête (4 ou 5 euros). En l'ouvrant et en voulant l'essayer: rien! La boule ne tournait et n'accomplissait donc pas sa mission principale, à savoir parfumer ses frêles aisselles. La honte!

Ceci étant, après qu'elle eut raccroché le combiné, je lui ai demandé (je suis curieux...) pourquoi ils (Garnier...) l'avaient rappelée, et comment ils (Garnier toujours!) avaient eu son numéro. Explications!

- Ben, en fait, comme le déo marchait pas, je leur ai envoyé un mail, avec le numéro de série du produit qui est marqué là (elle me montre alors une suite de chiffres sur l'étiquette du déo), en leur disant de me rappeler sur mon portable.
-Ah...
- Et ils m'ont rappelé...
- Ah... et? (Oui, je suis hyper doué dans le rôle de l'interviewer, des restes de formation journalistique...)
-Ben, tu vois, ils vont m'envoyer un colis, avec une boîte dedans. Je devrai mettre le déo dans la boîte et leur renvoyer pour qu'ils (le service qualité et les experts de chez Garnier) analysent la bille, etc. Tu vois?
- Ouais, ouais ; et dans le colis, ils t'envoient un déo neuf?
- Ah ben non...

Tout de suite, j'ai pensé, intérieurement, à "Vie de merde"... et dans un fou rire, j'ai dit à Josette:
- Toi, tu vas te retrouver sur mon blog...
- Ouais, ben tu peux, qu'elle m'a répondu. Un peu amère quand même.

Pour la petite histoire, je lui ai demandé de me passer le déo pour voir si c'était bien vrai que la bille ne tournait pas... Et effectivement, elle était comme collée à la glue! Bon, Josette m'avait mis en garde avant que je prenne le produit:
- Et surtout, tu me la pètes pas et tu la fais pas tourner!

"Mais bien sûr, vous n'êtes pas obligés de me croire..."

jeudi 25 mars 2010

En 2/3 coups de cuiller à pot...

Y a des jours comme ça, où tout veut s'acharner. Et tout ça, alors que je suis à J-2 avant les vacances!

Tout à l'heure, j'ai eu un appel de la Log' de chez nous. Ils voulaient me sucrer une zone sur mon pass Navigo. Sous prétexte que ma station d'arrivée est en zone 2 (celle de départ étant en zone 3).

Ah ben oui, mais non, que j'ai dit à la secrétaire! Le terminus pour nous, ne lui déplaise, est en zone 1 ; alors, je tiens à garder ma carte 1 à 3. D'autant qu'avec les grèves et les incuries régulières de ma ligne de RER, je prends régulièrement le tram et le bus. Je suis sûr qu'au fond elle est grave jalouse de ce privilège (sic). Des fois, ça tient à peu de chose.

Ceci dit, c'est toujours hyper chiant d'avoir à se justifier!

mercredi 24 mars 2010

Un Air de liberté.

Hier, dans le métro en grève, j'ai découvert une chanson de Ferrat que je n'avais jamais entendue. Y a pas à dire, il était bon quand même le père Jean!

Je vous fais pousser le dernière couplet:

"Mais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet
"

Toute ressemblance avec des agissements ayant eu lieu dans la grande maison ronde sise Avenue du Président Kennedy ne serait que fortuite et totalement capillotractée.

mardi 23 mars 2010

Franchement...

... je comprends pas pourquoi le pédégé de Radio France a présenté des excuses à Eric Besson, suite au sketch de Stéphane Guillon.

Si à chaque caricature on doit, dorénavant, faire amende honorable, on n'a pas fini! C'est la fin des Plantu, Guillon, Porte, Gauffre et autres artistes (dont les imitateurs et les Guignols).

Aujourd'hui, la devise du Figaro n'a jamais été autant d'actualité: "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur".

lundi 22 mars 2010

JMBC.

"Croyez-moi ou pas", mais ce matin, en apportant les faits marquants de la semaine dernière à l'un des mes chefs, ce dernier m'a regardé d'un air vague et presque fatigué. Un peu comme si je le tirais de sa torpeur et l'ennuyais grave!
Voyant sa tête dépitée, je lui ai dit, avec un brin de facétie: "Oui, je sais, je crois que vous vous en fichez..." Ce à quoi il m'a répondu le plus naturellement du monde et en souriant: "Non, JMBC..." Moi: "Jièmbécé?" Du coup, on se serait presque cru dans "Zazie dans le métro". "Ben oui, Je M'en Branle les C¤*#@!"

Cet excès de franchise aura, au moins, eu le mérite de m'apprendre un nouvel acronyme (et me faire sourire), "mais bien sûr, vous n'êtes pas obligés de me croire..."

Y a pas à dire...

... chez Libé, on sait encore faire des vraies Unes!

Ce matin, le quotidien, co-fondé par Jean-Paul Sartre, voit la France en rose, avec un tout petit peu de bleu ; mais si peu.

Au-delà de la Gauche triomphante, Tatie Ségolène sort grandie de ce scrutin (60,61% des suffrages en Poitou, ndlr), ce qui doit faire pester rue de Solférino et Tatie Martine...

Affaire à suivre.

dimanche 21 mars 2010

Carla et Nicolas (suite).

Ouf, tout va bien! Nicolas et Carla (et inversement) sont allés voter ensemble, ce matin. Signe que tout va bien ou j'y connais rien!

Marche ou...

Ben ouais, je crois qu'en ce sublime week-end de début de printemps j'ai choppé la crève! Y avait longtemps! Et dire que demain matin, j'ai piscine! Ca mériterait bien un Urgent de l'AFP ça!

Sinon, je suis super excité par cette soirée électorale... on s'en fout?! Ben, j'avais quand même envie de le dire!

Le Guerrier silencieux.

Hier après-midi, je ne sais pas pourquoi, mais j'étais bien inspiré pour aller voir "Le Guerrier silencieux" de je ne sais plus quel réalisateur au nom imprononçable.

Déjà, l'affiche ,vue et revue dans le métro, m'avait accroché. Scotché, même... Je m'étais alors dit, à l'intérieur de moi-même, qu'il faudrait que j'aille le voir ce guerrier silencieux...

Ce fut donc chose faite, hier, en ce début d'après-midi de samedi pluvieux.

Cap sur la séance de 14 heures et des brouettes, aux Halles.

Première -grossière!- erreur: aller voir un film à l'UGC des Halles, un samedi après-midi...
Je m'étais rassuré (méthode Coué quand tu nous tiens) en me disant que peu de gens se dirigeraient vers cet ovni cinématographique, comme le service de presse avait mis en exergue sur la dite affiche scotchante ce laïus: "Le Guerrier silencieux est au film de vikings ce que 2001 est au film de Science-fiction". Ca me paraissait un rempart contre un mauvais public... Mais que nenni, le mauvais public ne recule devant rien. En gros, la salle était presque pleine, et surtout pleine de bourricots! Entre un couple d'ados geeks, en haut à droite, qui mangeait ses popcorns comme des porcs, un autre couple plus bas qui regardait toutes les 2 minutes ses téléphones et le trio d'ados pré-pubères du premier rang qui n'arrêtaient pas de gesticuler ; j'ai bien failli sortir de ma réserve à plusieurs reprises... Mais, captivé par l'intrigue et l'ambiance du film, je me suis contenté de fulminer de l'intérieur...

Quand je parle de mauvais public, j'ai mes raisons. Ce n'est pas de la misanthropie gratuite (encore que, parfois la tentation serait bien grande...), rassurez-vous. Pour vous la faire courte, le film est -parfois- d'une rare violence. Le Borgne (nom du protagoniste, ndlr) est utilisé, au commencement, par un clan pour des sortes de combats à mort avec des gars venus d'autres clans. Cela donne, logiquement, des scènes de close-combat ultra-violentes. C'est en regardant ces scènes que j'ai commencé à me poser de drôles de questions. En effet, le public était hilare quand un combat débutait, et au moment où le Borgne éviscérait ses adversaires ou leurs infligeait les châtiments ultimes.
Même avec le recul, j'avoue ne pas avoir compris l'élément comique de telles situations. Après, nul besoin de s'étonner lorsqu'on voit des candidats à des jeux télés pousser les manettes à 460V sans sourciller ; il suffit de venir s'acclimater, un samedi après-midi, aux Halles.

Malgré tout, ce film était intéressant. Semblable à nulle autre œuvre cinématographique, "Le Guerrier silencieux" est le conte d'une descente aux enfers. Ou plutôt d'un voyage vers l'Enfer. Je vais prendre un raccourci hyper facile en disant que l'Enfer, c'est les autres, mais on n'est jamais loin. C'est d'ailleurs ce que pense un des vikings, lors de la Traversée brumeuse.

Au final, ce film m'a beaucoup fait penser à "Bronson", un film sur le prisonnier le plus violent du Royaume-Uni... mais rien de plus normal, c'est le même réalisateur qui était aux manettes. Comme quoi...