jeudi 9 avril 2009

Bals tragiques.

Près de 39 ans après la couverture ô combien controversée de "Hara Kiri", voici la Une du "Siné hebdo" de cette semaine. Une copie pour tacler la nomination et l'acceptation de Philippe Val à la tête de France Inter (voir billet du 02 avril).
Alors du coup, Siné s'en prend à coeur joie. D'autant plus après avoir été viré de "Charlie Hebdo" par Ph. Val himself!


Arsenic et vieilles dentelles! Ou réglement de comptes à O.K. Corral... c'est selon. Et puis, on se bat avec les armes que l'on a.

mercredi 8 avril 2009

Fra-ter-ni-té?

"Qu'on arrête avec Mme Royal. Croisement entre télévangéliste et Chantal Goya". C'est ciselé au couteau et c'est du Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement.

Sans aller aussi loin, une femme ou un homme politique n'a pas à s'exprimer au nom de la France à l'étranger. Pour ça, il y a la diplomatie de la Nation et la parole du Président. En aucun cas, un membre d'un parti ne peut être la Voix de la France ailleurs. Et peu importe le parti!

Et bonne journée dans la fraternité. Fra-ter-ni-té!

lundi 6 avril 2009

Lettre de l'enfer et d'ailleurs. Fin.

"Voici donc comment cela finit.

Je sais que tu ne liras pas cette lettre. Je me demande alors pourquoi l'écrire. A quoi bon? Pourtant, intimement, je sais que cela est nécessaire. Peut-être car tu l'attendais. Tu espérais ce geste à ton endroit. Pour toi seul réservé, me voici nu.

Je ne sais plus depuis combien de temps j'ai commencé cette marche vers toi. Quelle importance, après tout. Quand je vois le résultat, aujourd'hui, le doute m'inonde. Je sens une vague immense me submerger et m'anéantir. Car, je ne pensais pas que tu arriverais jusqu'à cette extrémité. Je m'étais persuadé que tu attendrais. Au moins ma présence. Ce fut un vœu pieu. Pieu et vain. Torturé que j'étais, je ne cessais de me raccrocher à ce qui avait fait notre passé. Pour mieux croire en cet avenir où j'aurais pu te conduire.
Las. Je te trouve, ce soir, gisant, presque reposé, sur le sol de cet enfer. Ainsi, j'y suis donc arrivé. Comme tu me l'avais écrit, rien n'est comme je me l'étais figuré. J'étais empli de certitudes, donc. Tout cela, ce triste épisode de ma vie, invite à la réflexion et au changement.

Me voici déjà en train de tourner les talons de cette vie présente. Résolu, je pars aussi. Vers ailleurs. Déjà loin.

Mais avant tout, permets moi de glisser cette lettre sous ta tête, comme un linceul éphémère et minimaliste. Repose-toi. Et dors. Tu as l'air si apaisé. Maintenant.

Adieu."

dimanche 5 avril 2009

La joute verbale de trop.

Cette menace faite par un parlementaire, quel qu'il soit, est purement intolérable. Il fallait le voir, ce soir, en direct, sur France 5, pour le croire. M. Lellouche semble avoir perdu ses nerfs, alors que son camarade, le sénateur (P.S.) Mélenchon l'attaquait en le traitant d'agent de la "CIA"... De là à demander sa mort par duel... Tout de même...

Honteux!