lundi 17 novembre 2008

La citation du week-end.

"J'ai honte pour le Parti socialiste".

Cette saillie est signée François Hollande suite à l'échec du congrès de Reims. Comment ne pas être d'accord avec lui...

mardi 11 novembre 2008

Rêver, d'abord. Changer, enfin.

C'était un long voyage. Presque sans encombre. Presque sans pépin. Un voyage qui nous a tenu en haleine durant plus d'une année. C'est à la fois long, et à la fois court. Au terme de ce voyage, un événement, avec l'Histoire en ligne de mire. Cette histoire avec une grand "H" et de grandes aspirations.

Le vote du mardi 4 novembre 2008, à travers les cinquante Etats des Etats-Unis d'Amérique et bien au-delà, a changé les choses. Ainsi aspirait Barack Obama, et ce, depuis le début de la campagne des primaires démocrates. Et depuis le tout début de sa carrière politique.

A 47 ans, le sénateur démocrate de l'Illinois devient le 44e président de la première puissance mondiale. Car, cette grande nation, mardi dernier, a voulu se donner un nouveau visage, une nouvelle image et montrer, une fois encore, qu'elle pouvait être le moteur de la nouveauté, et rester à l'avant-garde de l'histoire du monde.

Mardi 4 novembre dernier, une nouvelle page s'est écrite. Entre attentes -elles sont multiples en fait-, espoirs et avenir. Obama a fait entrer le monde dans le 21e siècle. C'est ainsi.

Sous peu, sur les tablettes d'écoliers, on écrira Liberté, et puis, juste à côté, non pas que ce siècle avait huit ans, mais une heure, un jour. Une semaine.
Car, c'était il y a une semaine. En si peu de jours, nos cousins des Etats-Unis, bien souvent moqués et détestés, ont montré qu'on pouvait changer. Par un vote. Franc et fort. Fort et franc. Et ô combien porteur de sens.

Barack Obama a rendu fier ses concitoyens. Le monde lui en est aujourd'hui reconnaissant.

L'ère de tous les possibles s'ouvre aujourd'hui. Vivement!

jeudi 23 octobre 2008

Réponse d'ailleurs #2.

"Cheminant à travers les méandres du monde, je suis sur ta route. Chaque mètre parcouru me rapproche de toi. J'en suis certain. Bien que guidé par ma seule intuition, je crois et demeure certain d'avancer. Vers toi. Et cet enfer que tu as commencé à me conter, sans toutefois le décrire.

Tu t'en doutes, je t'écris entre deux instants d'un parcours qui me mène à travers l'existence. Depuis ces quelques jours, je ne cesse de croiser de nouvelles personnes, de découvrir de nouveaux endroits insoupçonnés et de frayer à travers les temps. Divers. Enrichissants. Eternels.

Ta dernière missive m'appelait à stopper mes recherches. Comment le pourrais-je? Cela m'est impossible. Mon cœur et ma raison à l'unissons m'interdisent de faiblir. Et de faillir dans cette entreprise d'une vie. Car te retrouver m'apparaît comme vital. Nécessaire. Je ne saurai te l'expliquer simplement tant les sentiments m'animant sont nombreux. Et les raisons multiples. Je crois. Voici un début de piste. Cette piste que je déroule chaque poignée de secondes qu'il m'est permis d'égrener. Où tu es, le temps semble mort. Tu me parles pourtant de vie. Dans cet enfer. J'ai du mal à concevoir ce havre, quoiqu'il en soit. Et quel qu'il fut.

Puis-je, dois-je respecter ton choix et tes désirs exposés lors de ton dernier échange? Tu me demandes de m'arrêter où je suis.

Je ne peux pas abandonner. Sans avoir vu où tu vis maintenant. Sans avoir vu la lumière infernale baignant ton quotidien. Et sans t'apporter celle qui bout en moi, depuis tant d'années.

Je garde le cap."

Lettre de l'enfer #2.

"Las, je t'envoie ces quelques phrases. Car, je sais que tu les attends. D'où je t'écris, le temps a disparu. Tant et si bien que je ne sais plus quel jour nous sommes, ni quelle heure il est. Le temps semble s'être figé à mon arrivée.

Si cela peut te rassurer, l'enfer n'est pas la représentation dont le judéo-christianisme nous a tant rebattu les oreilles. Point de chaudrons brûlants, ni de tortures permanentes en ces lieux. Les gens se parlent, échangent, protestent. Se battent aussi parfois. D'aucuns meurent. C'est la vie, et elle continue, malgré tout. Même si les minutes ne s'égrainent pas sur cette horloge débile imposée par l'homme.

A l'heure actuelle, je ne sais encore quelle est ma place ici. Tu n'ignores pas que j'ai quitté ton monde pour celui-ci car je n'avais aucun sens à donner à mon existence. Ou à ma persistance terrestre. Voici un terme plus approprié.
Certes, tu étais là. J'avais une situation. Des repères. Mais quoi de plus? Quel était véritablement mon rôle? Je suis parti car incapable de me faire une raison et d'apporter quelque réponse à ces tonnes de questions. Ces questions qui te rongent, la nuit venue, lorsque, seul, tu vagabondes. Errant parmi les âmes creuses et vagues. Abandonné.

Tu vas certainement me répondre que tu pouvais être ce phare me guidant dans la nuit. Par le passé, je t'ai tant de fois sollicité... alors j'ai décidé de ne plus embuer ta vie avec mes tracas. Dont, finalement, je dois être le seul responsable. Et le seul à pouvoir trouver l'issue.

A mon tour de t'interroger. Pourquoi voudrais-tu venir me chercher? A quoi bon lutter contre vents et marées pour venir où je suis? J'ai choisi, délibérément, de m'extraire de notre monde, qui, maintenant, n'est plus le mien.

Cette extraction m'était nécessaire. Je te demande de respecter ce choix. Et de t'arrêter où tu es."

mercredi 22 octobre 2008

Réponse d'ailleurs #1.

"Éternellement optimiste, je sais d'avance que cette lettre te parviendra. Ne t'en déplaise.

Ainsi, tu es parti. Finalement, ces quelques vents aériens ont eu raison de ton attachement à ce monde que je co-nais chaque jour et avec lequel je communie sans cesse.

Depuis ces quelques jours, il demeure comme un grand vide dans ma vie quotidienne. Nos contacts permanents n'ont plus lieu. Tout juste suis-je rattaché, comme l'ermite à sa montagne solitaire, à ma plume pour échanger avec toi. Voici la source de mon tourment. Vite apaisé par le désir frénétique d'échanger avec cet ami, ce frère parti.

Je reste, néanmoins, heureux. Car, je te sais là où tu désirais aller. Bien que je ne sache quel est cet enfer. Peut-être n'es-tu pas si loin. Tu demeures dans mes pensées et restes cet alter-ego déchiré. Où que tu sois.

Il reste, maintenant, plusieurs interrogations. Pourquoi es-tu parti si vite? Sans laisser l'ombre d'une explication. Disparaître ainsi, sans bruit, m'attriste, je te le confie. C'est donc plein d'espoir(s) que je me persuade de ton retour prochain. Pour avancer. Et venir te chercher. C'est devenu un but impérieux. Tu me demandes de ne plus lutter. Sache que, porté par cette force personnelle, je me lance dès à présent sur ta piste. La route sera longue.

Certain qu'un jour ou l'autre je te retrouverai, je t'envoie mes meilleures pensées pour t'extraire de cet enfer quotidien au sein duquel tu t'es réfugié.

Le monde va mieux. Comme les bonnes âmes ont daigné s'unir contre la noire torpeur des jours passés."

lundi 20 octobre 2008

Lettre de l'enfer #1.

"Je ne sais pas quand tu liras cette lettre. Je ne suis même pas certain qu'elle te parvienne. Las, je t'envoie tout de même ces quelques mots. Certains qu'ils te parviendront, malgré tout.

Comme tu le sais, je suis parti. Le plus loin qu'il m'a été donné d'aller. J'avais décidé de tout quitter, il y a déjà longtemps; il m'a simplement fallu me décider. Pas sur ce coup de tête tant décrié par mon entourage. Cette fuite était pour moi le seul moyen d'éviter le pire. Et pourtant...

Aujourd'hui, je vois le monde s'effondrer. Ce monde auquel tu es tant attaché. Toi, l'éternel optimiste, même quand le bruit, la fureur et la terreur s'abattent en ses lieux. Je n'ai jamais compris les raisons qui te faisaient espérer. Ni même pourquoi tu continues à avoir foi en l'Homme. Je reste étranger à tout cela. Je le suis depuis tant d'années. La crise actuelle semble me donner raison, tu vois. Les hommes n'ont plus confiance en ce système moribond. Aussi dois-tu être l'un des derniers à croire que tout reste encore possible. Pour le sauver. Mais, ne vois-tu pas, avant tout, ton propre salut avant de voir celui des autres. Pourquoi ferais-tu exception?

Même loin de toi, je t'imagine lutter. Contre des montagnes devenus d'illusoires moulins à vent. Le monde n'a plus besoin de hérauts vertueux. Tout est perdu. Il est temps que tu saches que ta venue auprès de moi est proche.

Ne lutte plus."

vendredi 17 octobre 2008

La citation de la veille.

Entendu, un jeudi, en début de soirée. "Moi, j'ai été au chômage à une époque. Pour du travail, on m'envoyait toujours à Perpète les Zouaves".

Paroles d'une libraire maisonnaise.

mercredi 15 octobre 2008

Et j'entends siffler...

Ca n'a l'air de rien, mais à la fin de la première partie du Grand journal, sur Canal Plus, la chanteuse Laam vient de chanter "la Marseillaise".

Ce "chant de guerre pour l'armée du Rhin" a été entonné par l'artiste et tout le public était debout pour chanter avec elle. Point de sifflet. Mais un monde à l'unissons. Comme ça devrait être le cas tout le temps...


151008 - 19:56.

lundi 13 octobre 2008

La mort d'Icare.

Guillaume Depardieu (1971-2008).

jeudi 9 octobre 2008

Les yeux dans les yeux #1.

Un regard, une intonation, une phrase. Une personnalité.

"Où tu es, j'irai te chercher."
Simon.

dimanche 5 octobre 2008

La citation du jour.

"Les abdos te servent à porter tes jambes quand tu grimpes [à la corde]".
Robert, 30 ans.
05/10/2008.




Nota:
afin de garantir l'anonymat de ce grand penseur, nous avons pris soin de mosaïquer son visage et d'utiliser une autre identité.

Autopsie d'un pigeon voyageur.

Jardin des Tuileries.
Heure du décès inconnue.

jeudi 2 octobre 2008

La blague du jour.

Alors, là, aujourd'hui, ce soir, à 20 heures 27, c'en est trop! Page de publicité sur Canal plus. Et vision d'horreur. Pire qu'un faux sosie de David Bowie en prime-time: la sortie en DVD collector de Disco est vantée à la télé.

Mais de qui on se moque, hein! Là, je sors de mes gonds, je m'énerve, je m'offusque. Non, mais c'est vrai, ce film est une m... sans nom. Bon, je vais loin. Je frôle et flirte avec le procès. Mais vraiment, quand même. Un DVD collector...

On aura tout vu. Ils croient quoi? Qu'on va se ruer sur ce film de série B pour apaiser notre courroux en cette crise mondiale. Que ça va nous redonner le moral. Rire plus pour consommer plus.

Mais, au cinéma, quand on était allé le voir, on n'a pas ri. On n'a retrouvé aucun talent. Pourtant Emmanuelle Béart, Isabelle Nanty, François-Xavier Demaison, et tutti, sont du casting. Enigme insoluble.

Encore aujourd'hui, on ne comprend pas. Alors, par pitié, qu'on retire cette édition collector des bacs! C'est une question de santé publique!

lundi 29 septembre 2008

Vendez. Mais vendez tout!

Oh mon Dieu! Oh mon Dieu! Ca n'en finit plus de chuter. Encore et encore... Mais à quand la fin de cette chute.

Natixis, notre valeur refuge, valeur témoin s'effondre encore aujourd'hui. Regardez donc: une action à 2 euros et 18 centimes. Si c'est pas honteux. Mais que fait le directoire, l'Autorité des marchés financiers, le président de la Fed... et Dieu?

Eh oui, et Dieu dans tout ce marasme, ce cataclysme? Car nous sommes en pleine apocalypse. Oui, l'apocalypse, ce n'est pas la fin du monde, mais cette lente décrépitude qui nous assaille. Nous y voilà! On prend l'eau et personne pour bâtir d'arches ou mettre les radeaux à flot. Point de vigie, point de capitaine.

M'en vais aller m'acheter des kilomètres et des kilomètres de cordes. Car, quelque chose me dit que beaucoup en auront bientôt besoin. Je serai bientôt le nouveau Rockfeller. Et tout cela grâce à des cordes tressées. Pas de stress!

Pour $ 700 000 000 000, t'as plus rien.

Chez l'Oncle Sam, la planche à billets tourne à plein régime. Le Congrès fédéral a enfin approuvé le plan de sauvetage du secrétaire d'Etat au Trésor. Paulson, le messie de Wall Street, veut injecter 700 milliards de dollars pour sauver l'économie et le monde.

Eh bien bon courage. Parce que si ce brave Paulson croit que 700 petits milliards suffiront, c'est bien ce qu'on appelle pécher par naïveté. Car, la crise est énormissime. Abyssale. Nous nous retrouvons, aujourd'hui, au pied du mur et nous avons touché le fond. La question qui nous taraude est bien: va-t-on continuer à creuser?

Mais il reste des raisons d'espérer. Comme la baisse des audiences de la Star Ac, de Julien Courbet sur France 2... Et puis, Christine Lagarde, notre grande argentière, l'a dit et redit: on ne craint rien.

Tout va très bien madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien... Pourtant, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien... Un incident, une bêtise...

Et que de bêtises!

dimanche 28 septembre 2008

J'ai faim et je regrette.

samedi 27 septembre 2008

Bertrand, Martine, Ségolène et les autres.

Plus d'une semaine après le dépôt des motions pour le congrès de Reims du Parti socialiste, on fourbit ses armes. Chacun se rangeant de part et d'autre du jeu politique. Et on compte ses soutiens. Même si pour l'heure tout est un peu flou, il semble que le maire de Paris, Bertrand Delanoë, parade en tête. A lui le soutien, majoritaire, des élus de grandes villes, notamment. Sans parler de tous ces présidents de conseils divers (généraux, régionaux) et parlementaires qui ont décidé d'apporter leurs voix à celle de l'édile parisien.

Les débats entre les candidats n'ont pas encore donné lieu à quelque médiatisation que ce soit. Normal, on se concentre sur la crise financière mondiale.

Et si Ségolène suivait l'exemple de John Mc Cain, en allant plus loin même. Explication: qu'elle suspende sa campagne et remise ses idées au fin fond du congélateur. Pour ne plus les en ressortir. C'est une idée saine, à mon humble avis. Et je ne montre personne du doigt...

vendredi 26 septembre 2008

Sander et contre tous.

Comme si ça ne suffisait pas. Crise financière, crise morale, l'optimisme en berne, etc., etc. Voici que Cindy Sander se retrouve sous le feu des projecteurs dans une émission de télé-réalité.

La chanteuse, enfin si on peut l'appeler ainsi, ayant émergé avec ses "Papillons de lumière" bénéficie du coup d'une exposition médiatique importante. Les amateurs de musique et de bons sons apprécieront, à n'en pas douter. Les amateurs de télévision aussi.

Car oui, à la télé on peut faire du bon. Merci à Canal +, déjà, pour sa Matinale, son Edition spéciale, son Grand journal, etc. Encore faut-il se donner les moyens d'être attentif.


Toujours est-il qu'aujourd'hui, la télé est en deuil avec ce nouveau programme hautement intelligible. Reste à savoir quelle chaîne aura l'honneur de diffuser les élucubrations phoniques de cette anti-chanteuse. Ironie quand tu nous tiens.

260908 - 13:44.

mercredi 24 septembre 2008

Le débat Obama/Mc Cain n'aura -probablement- pas lieu.

Le candidat républicain à la Maison Blanche, John Mc Cain, a indiqué qu'il suspendait sa campagne électorale pour se concentrer sur les questions économiques mises au jour par la crise financière actuelle.

De son côté, Barack Obama, le prétendant démocrate, a dit qu'il poursuivait la sienne. Contre vents et marées. Voire tsunami.

Quid, du coup, du débat entre les deux hommes qui était programmé pour ce vendredi 26 septembre? Mc Cain a demandé son report. Obama lui a formulé son refus de décaler cette date.

Au rythme où vont les choses, si l'on suit le raisonnement de John Mc Cain, il faudra tout arrêter pour se concentrer sur l'économie. Est-ce le meilleur service à lui rendre? Déjà commençons par y introduire un brin de morale. Cela ne serait pas mal pour un début.

240908 - 23:42.

Manaudou dans le Vieux port.

Ca vient de tomber: Laure Manaudou irait s'installer dans les bassins de Marseille. Notre championne de natation nationale et capricieuse aquatique (rappelez-vous ses pleurs durant les Jeux de Pékin, cet été... à la "Si je gagne pas, j'annule tout!") voudrait s'entraîner près d'où vit sa meilleure amie.

Philippe Lucas doit fulminer devant l'inconsistance doit faire preuve son ancienne élève.

Marseille capitale de la Culture en 2013, ça on le savait déjà. Mais Marseille capitale des délires aquatiques de la Belle, ça...

240908 - 13:07.

mardi 23 septembre 2008

En attendant Mosco.

On attendait sa décision en ce début d'après-midi, finalement Pierre Moscovici -le grand perdant des journées de La Rochelle - a apporté son soutien à la motion Bertrand Delanoë. Quel ralliement et quelle surprise!

En fin de compte, six projets ont été apportés à la direction du Parti socialiste, cet après-midi. Martine Aubry, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Benoit Hamon, le pôle écologique et Utopia ont donc produit leur motion, avant l'heure limite.

Les paris peuvent d'ores et déjà commencer avant ce grand congrès prévu du 14 au 16 novembre prochain, à Reims. Le champagne attendra encore un peu...

230908 - 18:48.

samedi 20 septembre 2008

It's the economy, stupid.

Quelle folle semaine! On s'est inquiété, on a eu peur pour nos économies internationale, nationales et personnelles. Et puis, finalement, non. Il ne fallait pas s'en faire.

Certes, on a vu des chutes de bourses comme jamais. Enfin, pas depuis ce fameux Jeudi noir de 1929. Nous avons eu notre Lundi noir, en 2008, il ne faut pas l'oublier. Heureusement, tout le monde a mis du sien pour faire se relever la finance mondiale. La Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne et les banques nationales de plusieurs autres pays, dont la Russie, ont injecté moult milliards de dollars ou d'euros pour lutter contre cette morosité des marchés. Pour preuve, le CAC 40 (voir notre illustration ci-dessus) a clôturé, hier soir, quasiment au même niveau qu'en fin de semaine dernière. Tout est sauvé! Surtout, avec cette hausse de 9,27%. Moment historique!

Durant la campagne présidentielle américaine de 1992, Bill Clinton, lors d'un débat, s'élevait contre le dilettantisme de ses adversaires en lançant son éternel : "It's the economy, stupid". Je ne traduirai pas. L'économie, comme il le disait, est un fondamental. Un pré requis pour gagner. Les élections suivantes (2000 et 2004) se sont gagnées sur les valeurs morales et la peur du terrorisme. Celle de 2008 se gagnera grâce à l'économie. Mais pas que...

Car, oui, aujourd'hui, l'élection américaine pourrait déjà être pliée. Grâce ou à cause de quoi? D'un pitbull à rouge à lèvres. Notre amie Sarah Palin remue et fait bouger les lignes de la politique américaine. Cette candidate à la vice présidence de John Mc Cain est même en passe de faire oublier son "patron". Elle l'a d'ailleurs dit lors d'une interview télévisée: "Oui, je suis prête à être Présidente". Les Américains n'ont qu'à bien se tenir. Car s'il arrive malheur à John Mc Cain, en ca d'élection, c'est elle qui prendra le relais.

Quelle est la différence entre un pitbull et un cochon? Eh bien, même s'ils portent tous les deux du rouge à lèvres, il y en a un plus féroce que l'autre. Et cela, Barack Obama ne l'a pas encore compris.

vendredi 19 septembre 2008

Pour quelques milliards de plus.

Le secrétaire d'Etat au Trésor américain, grand argentier de l'Oncle Sam, est formel: il faudra plusieurs "centaines de milliards de dollars" pour venir à bout de la crise financière. Tous nos efforts conjugués, nous devrions peut être y arriver. Sauf qu'il ne parlait que pour les Etats-Unis. Ouch...

Point positif de la journée, je pense maintenant aux petits porteurs de Natixis et surtout à ceux qui ont participé à l'augmentation de capital: l'action gagnait, à 16 heures 30, 18,37% pour s'établir à 2,8€. Ca n'a l'air de rien, mais c'est déjà beaucoup.

190908 - 16:30.

jeudi 18 septembre 2008

La citation du jour.

"Notre système financier est stable". C'est du Gordon Brown dans le texte. A l'heure où la planète affronte la plus grande crise financière, depuis 1929, les mots du Premier ministre britannique ont de quoi rassurer et permettent de voir l'avenir en rose. Fera-t-il des émules?

Wait and see...


180908 - 22:15.

mercredi 17 septembre 2008

Sous les jupes des filles #9.

Paris,
jardin des Tuileries,
mardi 16 septembre 2008,
Périclès.

mardi 16 septembre 2008

Accalmie.

Après la pluie, le beau temps. Même temporaire, le rebond, ce soir, du Dow Jones Industrial (+1,3% à 11059,02 points) apporte quelques raisons d'espérer. Car, hier, en fin de séance, il perdait plus de 500 points.

Un "massacre", titrait, aujourd'hui, le quotidien gratuit Metro dans son édition américaine. Le Chicago Sun-Times, quant à lui, invitait à l'espérance en conseillant de ne pas paniquer. La méthode Coué peut parfois avoir du bon.

Et puis, ce matin, le quotidien financier français, La Tribune, rapportait quelques mots de l'ancien patron de la banque fédérale américaine, Alan Greenspan : "Je n'ai jamais rien vu de pareil". Pas de quoi être très serein. Car, si on s'attarde sur les mots du gourou de la finance, il y a de quoi frémir.

On n 'a donc pas fini de faire ses cartons dans les établissements bancaires. Voire pire...

ABBA revival.

En ces temps moroses, financièrement parlant, il existe un remède. Qui vaut ce qu'il vaut. Ce remède, c'est le film Mamma Mia adapté de la comédie musicale du même nom.

Plusieurs raisons à cet engouement. Meryl Streep y est d'une vitalité étonnante. Et ce, à l'aune de ses 60 ans, ce n'est pas rien. La voix grave, les muscles détendus, elle fait revivre les tubes du groupe suédois avec brio.

Durant 1 heure 48, les acteurs mettent toute leur énergie pour porter ces chansons du groupe révélé par l'Eurovision. Tout y passe. De Dancing queen, en passant par Waterloo, The Winner take it all jusqu'à Voulez-vous. De quoi donner la pêche, battre les rythmes... ABBA est bien vivant! Et ça se danse.

Remède contre la tristesse d'un été qui s'achève, Mamma Mia nous plonge dans une histoire simple. Une jeune femme se marie et ne connait pas son père. Jusqu'au jour où elle tombe sur le journal intime de sa chère mère. Journal d'il y a 20 ans. Son âge. Elle y découvre la possibilité de trois pères. Le spectateur va alors de surprises en surprises. Jusqu'à cette scène quasi finale. Les caractères s'y dévoilent. Une fin inattendue. Et en musique. Thank you for the music, en générique de fin. Evidemment. Et en piste cachée sur la B.O. du film. Qu'on écoute encore et encore. Voulez-vous?

Lundi noir.

Il a fait gris, hier, sur toutes les bourses mondiales. Un gris virant sur le noir. Car, comme on le sait, la banque américaine Lehman Brothers s'est déclarée en faillite et mise sous la protection de l'Etat américain. Suite logique de la crise des subprimes. Suite logique de cette faillite: la dégringolade - euphémisme - de l'action de cette entreprise bancaire. On nous dit même que son cours a chuté de 99% depuis le début de l'année. Tout cela est n'est pas très rassurant. Le secteur de la corde à noeud a de beaux jours devant lui. Car, en France aussi la déferlante baissière attaque le Cac 40.

A titre d'exemple, hier, notre action témoin Natixis perdait 14,61% à 2,98 EUR. Ce matin, on se réveille patraque, avec la gueule de bois pour la voir fondre de plus de 8% et s'installer à 2,72 EUR.

Mais qu'on se rassure, le président de la commission de finances de l'Assemblée nationale, Didier Migaud (P.S.), l'a dit ce matin: la France est suffisamment solide pour surmonter cette crise.

Ouf!

lundi 15 septembre 2008

De la taxe du déjeuner sur l'herbe.

Ce matin, le soldat NKM était sur I-télé pour défendre l'idée ou l'esprit de la taxe "pique-nique". Personnellement, je n'aime pas ce terme de "pique-nique".

Quoiqu'il en soit, le Gouvernement envisage de taxer certains produits jetables. Pourquoi pas, après tout. Couverts en plastique, assiettes de la même matière, c'est tout, sauf Grenelle de l'environnement. A ce moment là, il va falloir taxer à tout va, tant ce monde est tout, sauf Grenelle de l'environnement. On ne s'en sortira donc jamais...

150908 - 10:41.

dimanche 14 septembre 2008

Sous les jupes des filles #8.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Louis XV en Jupiter.

samedi 13 septembre 2008

Agnus Dei.

Vaste rassemblement, la nuit dernière, sur le parvis de la cathédrale de Notre-Dame, à Paris. Tout ce que l'Europe compte de catholiques étaient en prière pour la venue de Benoit XVI en France.

S'étant faufilé dans la foule, le témoin silencieux a pu apprécier la ferveur environnante et écouter quelques Notre Père et Je vous salue Marie. Dans un silence monacal, le piéton, en fidèle observateur de la chose religieuse, a promené ses pas sur la place Jean-Paul II, mais sans trop s'y attarder. La foule y était trop oppressante et compacte. De mauvais souvenirs agoraphobes ont donc eu raison de cette ferveur d'un soir.

vendredi 12 septembre 2008

Mc Cain a la frite.

Pour la première fois, depuis le début officiel de la campagne présidentielle aux Etats-Unis, John Mc Cain obtiendrait son visa pour la Maison Blanche en battant Barack Obama de deux grands électeurs.

270 votes pour le prétendant républicain contre 268 pour le camp démocrate.

On ne le répétera jamais assez, mais les sondages nationaux ne valent rien. En effet, tout se joue au niveau des Etats, de manière déconcentrée. Alors, concentrons-nous sur les sondages provenant de ces Etats.

120908 - 13:00.

Sous les jupes des filles #7.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Titus.

jeudi 11 septembre 2008

En attendant d'oublier Edvige.

mercredi 10 septembre 2008

Les points sur le "i".


Je ne sais pas vous, mais toute la France trépigne. De savoir si son équipe de football va enfin s'imposer. De savoir si cette bonne Edvige va être allégée, édulcorée. De savoir ce qui se passe Outre-Atlantique dans la campagne présidentielle opposant Barack Obama et Sarah Palin... et John Mc Cain. De savoir ce que pense le Président du football. De savoir si un accélérateur de particules ne va pas créer un trou noir qui engloutira la Terre. Etc.

Et puis, cette information qui filtre, qui circule, depuis quelques jours. Et qui anime la planète des médias: I-télé, notre chaîne d'informations préférée, malgré tout, va changer d'habits. On parle volontiers d'habillage d'ailleurs dans le milieu journalistico-audiovisuel. On nous annonce donc ce grand chamboulement pour le 12 septembre. Alors, c'est dire si à J-2 on trépigne de voir ce qu'on va voir. Sur le site des médias Ozap, on se frotte, avec un subtile teaser, à cette nouvelle formule (http://www.ozap.com/actu/video-nouveautes-habillage-i-tele/161376 ). Tout cela est bien taillé, maintenant il faut recoudre. Comprendre: regagner les parts d'audience perdues face à BFM TV, une excellente concurrente, au demeurant.

Saluons, quoiqu'il en soit, cet heureuse remise en question et ce renouvellement de la grille. Un ménage de printemps ne fait jamais de mal. Même si c'est à la fin de l'été...

mardi 9 septembre 2008

Sous les jupes des filles #6.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Homère.

lundi 8 septembre 2008

Le capital, c'est capitale!

Natixis, Natixis, Natixis. A l'énoncé de ce nom d'action bancaire, le petit porteur soupire. Quelle erreur n'a-t-il pas fait, il y a presque deux ans, d'acheter quelques actions de ce petit bambin né de l'union de deux grands établissements bancaires français?

Le porteur, petit bien évidemment, n'avait acquis que 25 actions au prix fort, soit près de 20 euros. Un conseiller financier lui en avait vanté les prouesses à venir et la confiance s'était installée. Trop vite!

Tant et si bien qu'une crise, presque sans précédent, est arrivée. Merci Oncle Sam et tes subprimes. Natixis a donc pris l'eau. Coulée à pic, perdant, depuis un an, plus de 75% de sa valeur. Et cela n'est pas rien.

Alors, aujourd'hui, et jusqu'à mi-septembre, en gros, on tente une dernière opération. La der des ders: l'augmentation de capital. Terme barbare pour les soldes financiers. Car, maintenant, pour cette opération de la dernière chance, on brade l'action à 2,25 euros. Bien évidemment, il faut déjà être actionnaire. Cela insuflera-t-il un nouvel élan? A en croire la banque d'affaire et sa brochure de promotion: OUI.

A suivre. Le petit porteur a rendez-vous avec son conseiller financier pour en parler. De près, on se comprend mieux.

Sous les jupes des filles #5.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Nicolas Poussin.

dimanche 7 septembre 2008

Un campus en ordre serré.

Tout le monde s'en gargarise, à commencer par les médias, en ce dimanche un peu terne: l'UMP, le parti majoritaire et présidentiel, a montré toute la cohésion dont elle était capable lors de son université d'été royanaise.

Sur le campus installé en Charente-Maritime, les ténors de la Droite ont tapé sur une Gauche en sale état et montré qu'à l'UMP on pouvait être uni.

Petite réflexion personnelle, après avoir été abreuvé de réflexions en tout genre. Quoi de plus normal, pour un parti au pouvoir, que de regarder dans une même direction? Car, quoiqu'on en dise, le véritable chef de cette grande union de la Droite reste le Président. Certes, une équipe oriente le bateau entre les courants, mais le capitaine à la barre demeure l'hôte de la première maison de France. Tout cela m'apparaît normal. Cette vision est américanisée, j'en conviens.

A Royan, comme le soulignait, à la tribune, le Premier ministre, "pas de guerre des chefs," comme à l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle. Voici la différence notable. Voici ce qui (re)fera gagner la Droite en 2012.

Sous les jupes des filles #4.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Napoléon Ier.

samedi 6 septembre 2008

Sous les jupes des filles #3.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Saint Sébastien.

La citation du jour.

"A la Rochelle, c'était pathétique. Ici, ça sera sympathique."

Merci à Nadine Morano, ministre de son état, pour cette sortie royanaise, à l'occasion du campus de l'UMP.

vendredi 5 septembre 2008

Sous les jupes des filles #2.

Paris,
jardin des Tuileries,
jeudi 04 septembre 2008,
Hannibal.

jeudi 4 septembre 2008

Sous les jupes des filles #1.

Paris,
jardin des Tuileries,
jeudi 04 septembre 2008,
Jules César.

La pub ment.

Qui arrive encore à confondre un Anglais et un Ecossais? Télélangue, of course!

mercredi 3 septembre 2008

Schuffle vs Tecktonik

Découverte, ce soir, dans le Grand journal de Canal+, une nouvelle danse de jeunes: le Schuffle. On revient aux fondamentaux. Sans la marque. Nous voilà sauvés!

030908-20:40.

La Justice enfantée.

Ce qui était une rumeur a été confirmé aujourd'hui: le ministre de la Justice, Rachida D., est bien enceinte. Ca n'a l'air de rien, mais ça apporte quoi ce genre de nouvelle? Eh bien, pas grand chose.

030908 - 19:50.

Palin n'a pas la frite.

Ce sera "Son grand test" comme le titre le journal américain Newsday dans son édition d'aujourd'hui.

Ce soir, Sarah Palin, la candidate républicaine à la vice présidence américaine, joue gros. Première mission: faire oublier la semaine qui vient de se dérouler. Semaine riche s'il en est...
On a notamment appris que sa fille de 17 ans était enceinte hors mariage, que la candidate avait appartenu à un parti réclamant l'indépendance de l'Alaska (son Etat) et qu'elle était aussi impliquée dans une sombre affaire de licenciement abusif...

Celle qui était la running mate idéale, il y a quelques jours seulement, voit son étoile briller de moins en moins et se ternir.

Le staff de son patron, John Mc Cain, doit maintenant s'arracher les cheveux pour trouver une issue favorable à tout ce ramdam. Bon courage aux spin-doctors. Car, il va leur en falloir. Maintenant que la presse s'est emparée de ce personnage public, elle n'est pas près de la lâcher. Et pour un parti conservateur sur de nombreuses valeurs, cela fait quelque peu tache.

Hors des poches.

Au 03 septembre 2008. Un sacré bazar!

Voir aussi sur http://zutilpleut.canalblog.com/

Google chrome - Première.

Un nouveau navigateur vient d'arriver dans le paysage d'Internet. Google lance, en fanfare, son application Chrome (voir notre capture d'écran). Interface épurée, simple, elle devrait déjà ravir ceux qui utilisent Mozilla Firefox. On se rapprocherait presque du Safari d'Apple, tant son utilisation est aisée.

Gros avantage de ce navigateur: on peut importer, en 10 secondes, les paramètres et marques-pages enregistrés avec Firefox.

Quoiqu'il en soit, ce navigateur s'intègre à merveille dans l'environnement Vista, bien que ce soit un concurrent potentiel d'Internet explorer de la firme Microsoft.

La guerre des trois aura donc bien lieu.

mardi 2 septembre 2008

Rentrée 2008.

Ca n'a l'air de rien, mais aujourd'hui, c'était la rentrée des classes. Hier, les professeurs de tous poils faisaient leur pré-rentrée, histoire de préparer le terrain.

Mardi 02 septembre 2008, jour J. Les rayons des grands magasins ont été pris d'assaut, à la fin de l'été aoûtien, et dévalisés pour remplir cartables et sacs à dos. Histoire de travailler les problèmes de dos de nos chers bambins. De quoi être prêt pour ce fameux jour.

Alors, ce matin, chez de nombreux élèves, un brin de stress. Mais une fois dans le grand bain, tout se passe, généralement, bien. C'est globalement le constat que font tous les médias, ce midi. Avant de parler de ce qui secoue le jeu politique français: la mutation d'un haut fonctionnaire de la préfecture de Corse après l'occupation du jardin de la villa de Christian Clavier, à Porto-Vecchio. François Bayrou parle du fait du Prince. On ne mâche pas ses mots. Que penser de ce fait alors? Pas grand chose. On s'en fiche, en fait... et c'est pour cela que rien n'est perdu.

lundi 1 septembre 2008

Le GI à Fleury.

Le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale est intervenu, ce soir, contre un forcené qui tenait en otage, depuis ce matin, un psychologue de la maison d'arrêts de Fleury-Mérogis.
L'intervention des gendarmes d'élite a permis d'obtenir une fin heureuse à cet événement en milieu carcéral.

010908-23:18

Au loup!

Entendue, ce midi, au journal de 13 heures de France 2, cette polémique lancée par un député de l'Oise. Selon lui, l'allocation de rentrée scolaire serait détournée par les parents pour acheter des biens de consommation autres que des fournitures scolaires. Bien évidemment, certains parents mal intentionnés doivent l'utiliser pour acheter autre chose que cartables et trousses... mais bon, il ne faut pas abuser. La majorité des parents sont et restent responsables. Tout cela parce que l'élu a entendu, au cours d'un café, la réflexion suivante: "On attend l'allocation de rentrée pour changer de téléviseur". Evidemment. Alors, faut-il pour autant généraliser? Quid de l'humour? A un moment, il faut savoir faire le tri monsieur le député... A bon entendeur.

dimanche 31 août 2008

La guerre des chefs.

"Le Parti socialiste, c'est jamais un fleuve tranquille", voici en substance ce qu'a lancé François Hollande, à la Rochelle, pour clore l'université d'été du parti, aujourd'hui. Et Dieu sait si on peut le comprendre. Car, en fidèle observateur de la politique hexagonale, le spectacle a de quoi faire sourire. Ou amuser tout du moins.

Alors, pour schématiser, ce soir, on se retrouve avec cinq candidats potentiels à la succession de François Hollande, l'actuel premier secrétaire du P.S. Ségolène Royal (Ségo), Julien Dray (Juju), Pierre Moscovici (Mosco), Martine Aubry (Martine) et Bertrand Delanoë (Bertrand) se préparent donc pour émerger. Explications.

L'université d'été du P.S. a été l'occasion de voir des regroupements et des arrangements entre divers courants. Grande gagnante de l'affaire: Martine. Elle sort clairement renforcée de ces journées passées à La Rochelle. Cette dernière a vu se rallier à elle les amis de DSK (l'actuel patron du Fonds monétaire intérnational) et ceux de Laurent Fabius. Sans oublier, Arnaud Montebourg et quelques figures parmi lesquelles Gérard Colomb, l'actuel maire de Lyon. Elle part en bonne position pour le poste à pourvoir prochainement.

Les quatre autres candidats ont, quant à eux, assez peu remué les foules. Mosco a bien évidemment sorti quelques piques avec son : "le premier secrétaire ne doit pas être présidentiable..." Evidemment, on ne va tout de même pas se tirer une balle dans le pied. D'autant plus s'il rate la marche pour devenir premier secrétaire...

Grands absents de ces journées rochelaises: Juju et Ségo. A moins que ce ne soit dû au seul fait de mon peu d'insistance à regarder la presse de près... A voir. Quoiqu'il soit, leurs motions ne devraient pas soulever les foules. A suivre de près quoiqu'il advienne...

Enfin, pour conclure, Bertrand a montré sa capacité à communiquer. Autant durant l'université d'été qu'après. Pour preuve, dimanche soir, il était l'invité d'honneur du J.T. de 20 heures de France 2. Quelques minutes qui valent de l'or dans cette bataille où chaque instant est compté. Ce soir, ça comptait double.

Vaut-il mieux faire un Lille-La Rochelle ou un Paris-Paris pour être gagnant? A suivre!

Ville morte.

La Tempête du siècle. Voici comment est qualifié le cyclone Gustav par le maire de La Nouvelle Orléans, en Louisiane. Il y a quelques années, la ville mythique du Sud des Etats-Unis avait été traumatisée par l'ouragan Katrina. Voici pourquoi, notamment, un ordre d'évacuation massif a été donné par les autorités locales. Scène inhabituelle, quoiqu'il en soit. Mais la menace est trop importante et il faut avoir peur, comme l'a mentionné et martelé l'Edile de la ville menacée. Un couvre feu a été imposé et la Fema (Agence fédérale chargée de la gestion des urgences) a été mise en alerte. Signe du changement opéré depuis l'événement Katrina et l'inaction du gouvernement fédéral.

Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre. Patiemment que les caprices de la Terre se calment. Les Américains sont invités à prier. Il va leur falloir du courage dans cette nouvelle épreuve.

vendredi 29 août 2008

Mc Cain - Palin 2008.

C'est officiel, le sénateur d'Arizona et candidat républicain à la Maison-Blanche, John Mc Cain, a choisi le gouverneur Sarah Palin (photo ci-contre) comme colistière.

Cette désignation a de quoi motiver ses troupes. En effet, la toute fraîche candidate à la vice-présidence pour le parti de l'éléphant apporte du sang neuf dans la campagne. Agée de 44 ans et mère de cinq enfants, celle qui gouverne l'Etat d'Alaska, depuis 2006, n'a pas la langue dans sa poche et reste connue pour son conservatisme. Contre l'avortement, pour le port des armes, elle est aussi favorable à la construction d'un gazoduc en Alaska...

Quoiqu'il en soit, d'un certain point de vue, Sarah Palin devrait apporter une certaine fraîcheur dans la campagne républicaine. Surtout après les bourdes récentes du candidat Mc Cain. Rien n'est encore gagné.

Renaissance.

Premières pages d'un projet en cours...