vendredi 19 mars 2010

Manie manie...

Je ne sais pas trop ce qui m'a pris tout à l'heure, après que je m'eus tondu la tignasse et quelque peu la barbouille... mais, toujours est-il que je me suis dit: "Tiens, et si je faisais un peu d'ordre sur le présentoir de la salle de bain." Genre à la Keynes, quoi. Parce que vu le résultat, j'ai tout bien rangé dans l'ordre des occupations matinales, à la manière de Zizou (Toujours d'abord la jambe gauche, puis la droite... c.f. vieille pub pour une eau de source...)...

Je suis sûr qu'au moment où je rangeais mon capharnaüm, j'ai dû penser que dans le futur cette nouvelle occupation des sols m'apporterait un gain de temps énoooorme! (Je suis pas sûr de la justesse de la concordance des temps! sic)

C'est grave docteur?!

Mauvais mariage.

"Croyez-moi ou pas", mais ce midi, à la cantine, Jocelyne a encore fait des siennes, alors que nous déjeunions tranquillement et mangions tout aussi tranquillement nos lasagnes et autres délices fourni par la resto co' locale.

Après avoir évoqué, entre la salade au boulgour et bleu et les lasagnes/semoules (plat mixé par nos soins...), la potentialité d'un week-end chez Mickey (oui, dans notre boîte on a des pass annuels à prix très réduits, donc la tentation est grande d'aller grossir, de temps à autres, les déjà longues files d'attentes pour Space Mountain ou le Train de la mine...), ça a commencé à parler sérieusement. Les filles dissertaient du coup sur la nouvelle émission de M6, "Top chefs", et sur les challenges relevés par ces cuisiniers de haute-voltige. Récit.

Josette s'adressant à Jean-Philippe (les prénoms ont été changés afin de garantir l'anonymat des intervenants, ndlr) : - Alors tu vois, l'autre jour le cuistot a tenté le mariage foie gras et tournedos...

Jocelyne qui avait commencé à écouter le dialogue a alors coupé la discussion en nous gratifiant d'un "Ah bon, c'était pour le mariage de qui ?"
Sur le coup, Jean-Phi n'a pu retenir un fou-rire ; ce que je conçois très bien. De son côté, Josette, absente durant près de trois semaines et n'ayant pu assister aux récentes sorties de Jocelyne, a dû se demander si c'était du lard ou du cochon, ou si elle n'avait pas atterri sur une autre planète...

Ceci dit, comme c'est vendredi, c'est un peu permis, "mais bien sûr, vous n'êtes pas obligés de me croire..."

jeudi 18 mars 2010

En haut, sur le secrétaire.

"Croyez-moi ou pas", mais depuis ce matin, je fulmine.
Pas à cause de mes déboires avec une grande enseigne de commerce culturel en ligne, qui a aussi des magasins un peu partout en France, non. Mais, plutôt à cause des secrétaires de mon patron. Vous avez cinq minutes? Je vais vous expliquer...

Donc, avant-hier (il me semble...), mon patron me dit (en gros...): "Tiens, notre magazine, il faudrait l'envoyer à la direction (au numéro 2, ndlr). Allez donner un exemplaire au secrétariat, qu'ils fassent un B.E. (bordereau d'envoi, ndlr). Vous vérifiez que ça soit bien fait et vous le faites partir". Fort de cette directive, j'ai donc apporté un exemplaire au-dit secrétariat et répercuté ce que m'avait dit le boss. C'était avant-hier.

Ce matin, comme tous les matins, je vais chercher le courrier dans ma boîte, et vla t'y pas que je trouve, dans une pochette, le magazine, avec un post-it du patron reprenant la directive de l'autre jour et que je pensais adressé à ses secrétaires.
Du coup, je retourne au bout du couloir pour donner le tout à Janine (le prénom a été changé, ndlr), une des secrétaires: "Tiens, il faudrait l'envoyer à la Direction." Et là, patatra! "Ah ben non, c'est de la communication, c'est à toi de faire le B.E."
Et comme pour infliger le coup de grâce, Béatrice (le prénom... etc.), à l'autre bout du bureau, a rajouté: "Oui, oui, c'est de la communication, c'est à toi de le faire..." Dépité, j'allais repartir, quand Janine, tout juste âgée d'une vingtaine d'années, m'a assené la réflexion qui tue "Oui, en plus, le mois dernier, c'est déjà moi qui l'avais fait le B.E." Et pan, sur mon bec!
J'ai pas pensé à lui répondre: "Oui et alors, ça mérite une médaille?!" ; j'ai bien fait, ça aurait énervé tout le monde et je suis sûr que ça me serait retombé dessus, au final...

Depuis, j'ai fait ce maudit B.E. et je suis grave énervé ; ça m'a gâché ma matinée! "Mais bien sûr, vous n'êtes pas obligés de me croire..."

mardi 16 mars 2010

Nouvelle star 2010.

Souvenir de casting à Bruxelles.

Horoscope.

"Croyez-moi ou pas", mais tout à l'heure, au bureau, on a parlé horoscope.

Oui, je sais, ça fait pas très sérieux, surtout lorsqu'on a dépassé l'âge de 17 ans et qu'on n'est plus sensé lire "Jeune & Jolie"... Ceci dit, on ne lit plus "J&J" depuis belle lurette, et l'objet du délit, aujourd'hui, était contenu dans les dernières pages du "Parisien".

Entre la pause café et le traitement de quelque tâche administrative hyper importante, donc, on glosait gentiment sur l'horoscope. La discussion était du genre: "Et toi, t'es quoi? Bélier?! Alors, voyons..." ou "Ouais, non, le plus important, c'est pas le signe, c'est l'ascendant"...
Sauf que pour l'ascendant en question, faut savoir tout un tas de renseignements, et du coup, quand on a demandé à Jocelyne (le prénom a été changé afin de garantir l'anonymat de la personne, ndlr) à quelle heure elle était née, ça a donné ça: "Ah bon, y a une heure?" Bon, bien sûr, on est restés un peu cons sur le coup. Jean (le prénom a été changé... etc.) lui a conseillée d'appeler sa mère pour pouvoir faire en direct son thème astral. S'en est suivi un dialogue de sourd entre la fille prodige et sa mère. A n'y rien comprendre.

Mais, moi je mon côté, je m'en battais un peu les rouleaux, comme on dit dans les milieux initiés, trop occupé que j'étais à passer des tests de sélections pour aller à un casting; alors, son thème astral... "mais bien sûr, vous n'êtes pas obligés de me croire".

Chronique du quotidien dédiée à Jocelyne qui illumine chaque jour un peu plus mon quotidien parfois un peu terne.

dimanche 14 mars 2010

Abstention, j'écris ton nom...

Création originale d'un soir d'élection.

Lettre à Jean F.

Cher Jean,

hier, en sortant du cinéma, j'ai reçu un message de notification ; Le Monde.fr m'annonçait, en effet, votre départ. Accompagné d'une proche amie, je n'ai pu m'empêcher de lui apprendre la triste nouvelle. Ainsi, vous le chanteur parti en ermite en terre d'Ardèche, tant et si bien qu'on pensait souvent que vous n'étiez plus de ce monde, vous veniez de casser votre pipe ; à Aubenas, me dit-on.

Aujourd'hui, avec une journée de recul, et tandis que j'écoute ces "quelques mots d'une chanson", je peux ressentir cette "douleur du partir". Cette année encore, la Variété française perd une voix. Et quelle sacrée pointure!

Car, il y a plusieurs années que vos mots résonnent dans ces morceaux qui m'accompagnent et que je chante sans jamais trop les connaître parfaitement. "La Montagne", "Que serai-je sans toi", "Nuit et brouillard" et tant d'autres... Voici pour ce que je savais de vous. Sans oublier que vous étiez ce chanteur engagé. Avec une conscience rudement ancrée à Gauche, tout en restant lucide. Est-ce cette lucidité qui vous a fait partir du côté d'Aubenas? Ou le manque de poésie du monde? Vous avez bien connu Aragon, l'avez chanté même. Ceci expliquerait alors cela? A chacun de remettre à l'endroit la chanson...

Mais, ce soir, je me rappelle, avec nostalgie, mes années de collège. A ce Potemkine qu'on nous faisait chanter, comme "Nuit et brouillard".
Ce soir, "ma mémoire chante en sourdine"... comme hier, votre "heure s'est arrêtée au cadran de la montre". Mais n'en doutons pas, ça reste "beau, la vie".

Tendrement, camarade ; puisque "c'est un joli nom".
Un ancien du Potemkine.

Coude à coude.

Alors que sur France 2, on rend hommage à Jean Ferrat, avant la grande soirée du premier tour des élections régionales, les médias étrangers écrivent déjà sur les résultats de ce vote local. "Le Temps" (Suisse) table sur un score de 29% pour le P.S. et l'UMP.

Une chose est sûre, cependant: le taux d'abstention va crever le plafond!

A suivre!