samedi 29 mai 2010

Lettre à Mr Drumond.

Cher Philip,

c'est avec un verre de Bourgueil tout proche et un bol de chips vide que je décide de vous écrire. J'espère que vous n'en prendrez pas ombrage ; c'est pour moi une marque de respect de siroter un verre de bon vin en écrivant ; probablement un héritage anglo-saxon.

Je me suis décidé à vous écrire suite à la disparition de votre "fils adoptif", Arnold autrement connu sous le nom véritable de Gary Coleman. Ce dernier a été emporté, hier, par une hémorragie cérébrale consécutive, me dit-on, à une chute. On est bien peu de choses, vous en conviendrez.

Au lendemain de cette disparition tragique, j'imagine aisément la peine qui doit être la votre, cher monsieur Drumond ; vous qui aviez déjà perdu votre "fille" Virginia (alias Dana Plato) dans de dramatiques circonstances (overdose...). Cette dernière n'était âgée que d'une trentaine d'années. Mais, ainsi va la vie, comme dirait l'autre.

Aujourd'hui, vous me semblez bien seul. Agé de 87 ans, vous semblez survivre à tous ceux qui ont fait votre notoriété dans "Arnold et Willy". Sur trois de vos "enfants", un seul reste présent à l'appel, en la personne de Willy (Todd Bridges). Mais pour combien de temps encore? Est-il besoin de vous rappeler les problèmes de drogues qu'il a pu avoir par le passé? Certes, depuis lors, sa conduite est toute autre. Aux dernières nouvelles, Willy est un membre très actif au sein d'une communauté religieuse et cela le pousse à faire du social. Le pécheur se rachète, me direz-vous. J'en conviens. Mais, en apprenant la nouvelle de la disparition de son "frère" Arnold, a-t-il eu un geste à votre endroit ? Ce serait la moindre des choses, après tout. Vous, cher M. Drumond, qui les aviez adoptés et sortis de la mouise... La jeunesse est souvent bien ingrate ! 

Mais restons optimistes, voulez-vous. A cet effet, je viens de visionner le générique de la série dans laquelle vous tourniez, au milieu des années 1980. J'ai bien écouté, plusieurs fois, les paroles chantées. Ah, la nostalgie ! Mais, il n'y a pas que cela. En effet, ce générique sonnait et sonne encore aujourd'hui comme une ode à la tolérance, cette valeur bien souvent oubliée. Et force est de constater que vous avez été précurseur, cher M. Drumond, en ce domaine. Car, il en fallait du courage et de la conviction, à l'époque, pour adopter deux petits Noirs issus d'un milieu défavorisé et orphelins. Ne voyez dans mes propos aucune malice, ni aucune trace de racisme. Bien au contraire ; vous avez été un homme éclairé et précurseur. Riche New-yorkais vous aviez pris sous votre aile deux enfants que beaucoup avaient rejetés. Voici votre lettre de noblesse. Sans parler de votre intelligence de la situation. D'ailleurs, qui aurait cru, dans ces années, que ce même pays élirait un Président noir (ou métis), en novembre 2008 ? Même vous, vous n'étiez pas assez fou pour oser y penser !

Bref, cher Philip, à l'instant où je compose ces lignes, un autre Grand, vient de s'éteindre. Dennis Hopper a décidé de voler la vedette à votre "fils adoptif". Lui, avait 74 ans et s'est éteint après une lutte contre le cancer. Il faut de tout pour faire un monde...

Bien confraternellement.
Un ancien fan d'Arnold et Willy.


jeudi 27 mai 2010

5'10 de bonheur... intense !

Ah la, la, la, la, la, la ! C'est l'esprit encore tout flageolant que je repense à notre chère Luce et son "Gigi l'amoroso"
En apprenant qu'elle allait reprendre ce standard de "Mme Dalida", comme dirait Muriel Robin, je me suis demandé comment elle allait l'interpréter. Dès son entrée sur la scène de ce Baltard transporté en terre méditerranéenne, il était évident que cela allait être bien. Pas de doute, elle serait bonne. 

Puis-je confier, aujourd'hui, que Luce est allée bien au-delà de ce qu'on appelle communément une "bonne prestation" ? Pour vous expliquer, on avait passé le Rubicon pour rejoindre, avec plaisir, la troupe de ce "petit village près de Napoli". On était devenus la foule venue acclamer ce Gigi et ses comparses. Subjugués, nous l'étions clairement durant les 3 premières minutes, avant que Luce ne fredonne comme pour fêter (dans la tristesse) le départ du fils prodigue. Et puis non, ce n'était pas fini. Il nous manquait ce "noir" et ce dialogue entre la chanteuse et ce Gigi l'americano revenu en terre napolitaine. A l'entendre, on aurait cru à un échange d'outre-tombe, anéanti probablement de devoir revenir "cinq" années après un départ tonitruant. C'est pleine de force et d'humanité que la jeune perpignanaise a pris fait et cause pour ce revenant. Parce qu'on n'oublie jamais son premier amour. Quand bien même la rupture eut-elle brusquement lieu sans "au-revoir". Il s'agissait alors de fêter ce retour parmi les vivants. Et quelle pêche, quelle vie ! Les larmes aux yeux, le souffle court, il aurait presque été pénible, au premier visionnage, de tenir jusqu'au bout. Il fallait donc que cela s'arrête et qu'il revienne. Ce qu'il fut, car, là-bas, c'était lui le roi.   

Alors oui, pas de doute, à l'instar de la Dalida de l'époque, on avait bel et bien envie de fermer les persiennes pour continuer à se laisser submerger par ce tour magistral totalement incarné et ô combien humanisé. C'était bon, c'était grandiose et sans faute ; excellent !

Aujourd'hui, le village n'est plus tout à fait le même.

Merci Luce !

mercredi 26 mai 2010

Ce soir...

... c'est Nouvelle Star, et surtout c'est l'heure des Dédéfifis!

Etant donné que la semaine dernière nos Dédé et Fifi nationaux ont brillé par leur quasi-silence, ce soir, ils pourront se rattraper, les doigts dans le nez (merci les Garriberts, comme les appelle Hector Moustache). 

Il s'agit donc de caser: "Apichatpong Weeraesthakul" (Palme d'Or 2010), "Allez, allez, allez. Allez, ola, olé" (un message d'encouragement pour les Bleus?) et "l'île est un bouchon" (référence à Lost). 

Tout cela est bien fastoche pour nos as de la gâchette verbale, je vous le dis. Mais à ce jeu, qui dégainera le premier? Dédé nous a montrés, moult fois, qu'il tirait plus vite que son ombre RayBanée. Quid ce soir?

mardi 25 mai 2010

Et Pac, la productivité!

L'info fait grand bruit, et il y a de quoi! 

Vendredi 21 mai dernier, le moteur de recherches Google avait opté pour un logo des plus ludiques, en mettant en avant le très célèbre Pac Man sur sa page d'accueil. Comme d'habitude, on pouvait se dire "Tiens, encore un nouveau logo trusté par Google!
Sauf que cette fois-ci, on pouvait bel et bien jouer avec Pac Man et s'amuser à bouffer du fantôme. Jusque là, vous me direz, tout va bien... 
Sauf que des millions et des millions d'utilisateurs de Google ont joué à Pac Man sur leur temps de travail ; et, me dit-on, le "préjudice" avoisinerait les 120 millions de dollars. Parce que mine de rien, pendant qu'on joue au bureau, on ne travaille pas (logique implacable)... D'aucuns ont calculé que 4.8 millions d'heures (c'est énorme!) auraient ainsi été "gaspillées"...

Je dois vous avouer que j'ai fait une partie (après avoir constaté qu'on pouvait jouer sans payer!). Et là où je suis un looser total c'est que j'étais en vacances (vous franciserez!). VDM...