Peut-on encore rire de tout? Et si oui, peut-on le faire au surlendemain d'une catastrophe aérienne? A priori, on serait tenté de dire oui.
Voici les arguments de la défense exprimés par Charb, un collaborateur de "Charlie Hebdo", au jour premier de la polémique: "Apprenez à lire un dessin, analphabètes crétins! Comme s’il était question de se foutre de la gueule des victimes! Il s’agit de se foutre de la gueule de la mort! Il s’agit de tourner en dérision la manière dont nos confrères se repaissent du malheur des victimes d’un fait divers géant. Et rien que ça: un fait divers."
Pour ce qui me concerne, le dessin de Riss ne m'amuse pas. Car, déjà on a connu de meilleures Unes. Et puis, aller ainsi jouer sur le terrain des Européennes... bof, bof. Si l'on veut être juste, aussi, il n'y avait pas que des Européens en âge de voter sur le vol AF 447... donc, il n'y aura pas 228 abstentions en sus, pour le scrutin de dimanche prochain. Loupé. Pan sur le bec comme écrirait le "Canard". Quant au reste...
Ceci dit, je ne suis pas indigné, ni outragé. Certes, je n'ai perdu personne sur ce vol. Aurai-je le même sentiment si cela avait été le cas? Si Riss avait perdu des membres de sa famille, aurait-il fait ce dessin? Beaucoup de "si". Trop de "si" qui auraient permis à l'avion de ne pas disparaître, au final. Car, on trouvera toujours quelque chose à redire.
Mais, il faut bien le dire, "Charlie a fait du Charlie", comme l'écrit aussi Charb. Ben oui, c'est aussi ça "Charlie". Susciter des réactions, même à des moments pas forcément opportuns, et pas nécessairement comme on le souhaiterait. C'est aussi ça la liberté de la presse. Et le "rire de tout" cher à Desproges.
Voici les arguments de la défense exprimés par Charb, un collaborateur de "Charlie Hebdo", au jour premier de la polémique: "Apprenez à lire un dessin, analphabètes crétins! Comme s’il était question de se foutre de la gueule des victimes! Il s’agit de se foutre de la gueule de la mort! Il s’agit de tourner en dérision la manière dont nos confrères se repaissent du malheur des victimes d’un fait divers géant. Et rien que ça: un fait divers."
Pour ce qui me concerne, le dessin de Riss ne m'amuse pas. Car, déjà on a connu de meilleures Unes. Et puis, aller ainsi jouer sur le terrain des Européennes... bof, bof. Si l'on veut être juste, aussi, il n'y avait pas que des Européens en âge de voter sur le vol AF 447... donc, il n'y aura pas 228 abstentions en sus, pour le scrutin de dimanche prochain. Loupé. Pan sur le bec comme écrirait le "Canard". Quant au reste...
Ceci dit, je ne suis pas indigné, ni outragé. Certes, je n'ai perdu personne sur ce vol. Aurai-je le même sentiment si cela avait été le cas? Si Riss avait perdu des membres de sa famille, aurait-il fait ce dessin? Beaucoup de "si". Trop de "si" qui auraient permis à l'avion de ne pas disparaître, au final. Car, on trouvera toujours quelque chose à redire.
Mais, il faut bien le dire, "Charlie a fait du Charlie", comme l'écrit aussi Charb. Ben oui, c'est aussi ça "Charlie". Susciter des réactions, même à des moments pas forcément opportuns, et pas nécessairement comme on le souhaiterait. C'est aussi ça la liberté de la presse. Et le "rire de tout" cher à Desproges.