mercredi 23 juin 2010

Ecoutez voir...

Ce matin, en différé, j'ai écouté, comme souvent, la chronique de Stéphane Guillon. Sa dernière, comme il le supposait. Sa dernière, comme l'a annoncé Jean-Luc Hess, il y a quelques minutes.

Avec attention, donc, je me suis attaché à tous les mots de cet humoriste, caricaturiste et éditorialiste. Ayant une affection toute particulière à son endroit et reconnaissant son talent, c'est avec nostalgie, déjà, que je comptais les secondes qui nous séparaient de la fin. Triste Game Over. Drôle d'éviction ; de quoi rester ébaubi. Et profondément choqué.

France Inter se prive aujourd'hui d'un talent. D'un empêcheur de penser en rond. (ce qui a du bon par les temps qui courent) Et d'un trublion plein de facétie. Pour sûr, ça va manquer à l'antenne de 07 heures 55, à la rentrée prochaine.

Ce matin, donc, au terme d'une chronique de haute-voltige de 4 minutes 58, Guillon a déclamé : "Merci à tous. Du fond du coeur. [silence] Vous allez me manquer".

De l'autre côté du poste ou du podcast vidéo, j'ai eu la gorge serrée en le voyant baisser les yeux. Presque courber l'échine. On achève décidément bien les chevaux...

Merci bien...

dimanche 20 juin 2010

Ras les Bleus.

Ah qu'il est loin le sport de Coubertin ! Ce sport noble véhiculant ces riches valeurs que sont l'esprit de groupe et de corps, le dépassement de soi, le fair-play...

Ce soir, l'équipe de France de football est un peu morte. Vu d'aujourd'hui, son dernier match, contre le Mexique, a comme des airs de requiem. Cette mi-temps avec les mots d'Anelka à l'endroit de son sélectionneur a comme des relents haineux. Qu'il est loin le Sport !

Ce soir, les Bleus feraient mieux de la jouer piano-piano.  Voire en soupir(s). Surtout après leur attitude en réaction à l'éviction d'Anelka (le renvoi ; justifié au vu des mots dont L'Equipe a fait sa Une, samedi matin...). A quoi cela rime de "faire grève", en pleine compétition sportive mondiale ? Même s'ils sont loin, j'espère que ces petits bleus voient ce qui se passe en France. L'effervescence des déçus qui, eux aussi, sonnent l'hallali. Par dépit. Car, même si je ne suis ni fan, ni amateur de football, j'entends cette peine collective.

Qu'ils font triste figure ces onze hommes en colère transformés en fossoyeurs du sport. Vae Victis !

Histoire de famille...

De passage à Louvres (95), vendredi dernier, j'ai glané ceci sur une boîte aux lettres.

Bien sûr, j'ai adoré ; mais l'histoire ne dit pas si c'était du second degré ou non...