Ce matin, en différé, j'ai écouté, comme souvent, la chronique de Stéphane Guillon. Sa dernière, comme il le supposait. Sa dernière, comme l'a annoncé Jean-Luc Hess, il y a quelques minutes.
Avec attention, donc, je me suis attaché à tous les mots de cet humoriste, caricaturiste et éditorialiste. Ayant une affection toute particulière à son endroit et reconnaissant son talent, c'est avec nostalgie, déjà, que je comptais les secondes qui nous séparaient de la fin. Triste Game Over. Drôle d'éviction ; de quoi rester ébaubi. Et profondément choqué.
France Inter se prive aujourd'hui d'un talent. D'un empêcheur de penser en rond. (ce qui a du bon par les temps qui courent) Et d'un trublion plein de facétie. Pour sûr, ça va manquer à l'antenne de 07 heures 55, à la rentrée prochaine.
Ce matin, donc, au terme d'une chronique de haute-voltige de 4 minutes 58, Guillon a déclamé : "Merci à tous. Du fond du coeur. [silence] Vous allez me manquer".
De l'autre côté du poste ou du podcast vidéo, j'ai eu la gorge serrée en le voyant baisser les yeux. Presque courber l'échine. On achève décidément bien les chevaux...
Merci bien...