mercredi 9 novembre 2011

28 ans, 28 chanson - #14

 
 
Aujourd'hui, une chanson pour verser une petite larme et se dire que c'est quand même beau la vie...
Lana Del Rey - Video games.

Il y a des chansons comme ça. Des chansons emplies d'une certaine félicité. D'un calme serein et déconcertant. Même dans une langue inconnue, ses rythmes et sons vous transportent vers un ailleurs doucereux. Hors de l'enfer. Car, on arrive, malgré tout, à y capter quelques mots, pêchés ça et là. Toujours avec cette voix douce et rassurante.
 
Et puis, on se décide à regarder de plus près un clip et ses paroles. On se repasse une ou deux scènes vécues précédemment. On sourit. On verse une petite larme. On braille. 
Et puis, on pose le casque ; les tympans apaisés. L'esprit, lui, continue de vagabonder comme pour rêver à ce Paradis perché sur quelque portée musicale. Pas si loin.

Alors pour sûr, oui, "c'est joli".

dimanche 6 novembre 2011

28 ans, 28 chansons - #13



Aujourd'hui, une chanson du dimanche...
Marc Lavoine - Je me sens si seul.
 Il y a des dimanches comme ça. Des dimanches où on aurait presque l'impression d'être ministre ; entre un Bertrand Saint-Jean campé par Olivier Gourmet dans "L'Exercice de l'Etat" et un Eric Besson triste sire qui rentre chez lui tard et dort seul. Un dimanche de cabinet ministériel en somme. Bête.
Et puis, comme pour se faire encore plus de mal, on se met à la recherche d'une chanson qui collerait à la situation. On la cherche avec les mauvais mots, forcément. 
Alors, à force de fouiner, de farfouiller (souvenirs de prime jeunesse), on finit par trouver un petit bijou chanté par Lavoine (souvenirs de prime jeunesse bis).
On se laisse bercer par ces rythmes dominicaux ainsi trouvés ; entre Smirnoff, Bacardi et Ballantine's.

lundi 3 octobre 2011

28 ans, 28 chanson - #12


Aujourd'hui, une chanson pour rester en dehors du tumulte du monde.
CocoRosie - Good Friday.


Il y a quelques années déjà, je ne sais plus quelle marque de parfum avait utilisé ce sublimissime morceau des sœurs Casady. Pour sûr, le produit était bel et bien vendu alors qu'on pouvait voir quelques oiseaux s'en voler vers des cieux qu'on pouvait imaginer plus cléments. 
A l'époque, le morceau nous avait paru merveilleux et doucereux, bien que déjà connu. Avec cette étrange sensation de ressentir, en notre plus profond for intérieur, que rien de mauvais ne pourrait arriver tant que l'on écouterait ces notes subtiles et ces deux voix magiques.
Et puis, avec le temps, cette sensation étrange et pénétrante n'a fait que croître. Car, aujourd'hui encore, c'est une espèce de transe envahissante qui résonne à chaque intonation ou respiration.
Dieu que c'est bon, en ces temps de troubles.


P.S. : la prestation live jointe a de quoi déchirer le plus endurci des coeurs... Juré, craché !

dimanche 25 septembre 2011

Tendance floue #6.

Lionel- Paris (Hôtel de ville) - 25 septembre 2011, avec un Sony Nex-5d.

lundi 12 septembre 2011

Lettre à Freddy de l'Amour est dans le pré - le retour du bilan.

Freddy mon ami,

ce soir, tu sais quoi ? Eh bien c'est la dernière de "l'Amour est dans le pré", saison 2011. Clap de fin, a priori, après ces quelques semaines de découverte du monde paysan, de l'Amour et de ces destins qui se croisent.

Ce soir, mon cher Freddy, que puis-je te dire ? A part que cette saison m'a profondément déçu, et pour au moins 2 raisons.

1. Cette année, tu n'étais pas là. Pas plus que notre cher Pascal(ou), du reste. Je peux te dire que des gars comme vous, c'est ce qui a beaucoup manqué pour cette nouvelle saison. Parce que l'air de rien, on s'était attachés à vous. Tout était plus ou moins parti d'une plaisanterie, et puis, petit à petit, on avait vu les belles âmes se pointer. A commencer par la tienne. Et celle de ta Maman ; cette petite vieille qui aurait donné sa ferme, sa vie, et tout son royaume pour te voir heureux. La suite, bien évidemment, on la connaît. Que trop bien... Las.

2. Cette année, non seulement tu n'étais pas là, mais, en plus, aucun gentleman farmer n'est arrivé à se détacher de tout le peloton des célibataires. Bien sûr, ce n'est qu'un avis tout personnel, mais aucun des gars n'en avait ou n'était assez attachant. Voici une autre raison pour laquelle j'ai vite arrêté de visionner l'émission. 

Pour te la faire courte, mon cher Freddy (oui, je sais, tu n'aimes pas trop lire), cette année, je crois bien que c'était la dernière fois que je regardais "l'Amour est dans le pré". Il faut bien couper le cordon, un jour ou l'autre. Et voler de ses propres ailes.

J'espère sincèrement que tu trouveras une belle chaussure à ton pied. Tu le mérites. Et comme je l'écrivais à un autre ami que j'aime tout particulièrement, il y a peu, prends grand soin de toi.

Je t'embrasse (eh oui!).
S. 

P.S. : je te laisse avec cette sublime chanson de Devotchka ; un groupe américain qui avait, plus ou moins, mis en musique mon film préféré (Little Miss Sunshine). Tu y trouveras bien des analogies entre notre histoire et le texte...

dimanche 4 septembre 2011

28 ans, 28 chanson - #11


Aujourd'hui, un morceau pour découvrir la plus belle chanson des Beatles.
The Beatles - While my guitar gently weeps.

Certains soirs, alors que vous parcourez votre répertoire iTunes, vous tombez sur quelques chansons et vous vous demandez laquelle vous préférez. Voici ce qui est arrivé, ce soir, avec les Beatles. De "While my guitar gently weeps" ou "A day in the Life", laquelle préférer ?
Pour tout dire, les deux sont ABSOLUMENT magnifiques et ont leur style. Personnel. Un point commun, cependant, les réunit ; elles sont toutes deux empreintes d'une certaine et profonde mélancolie. On est bien loin de "Lucy" ou "I am the Walrus" et de leurs rythmes psychédéliques...
Oui mais, laquelle de ces deux monuments est-il permis de chérir plus que l'autre ? Pour l'heure, très clairement, mon choix est fait, et ce sera "While my guitar..." Parce qu'au final on peut tout y sentir. Et ressentir tout le spectre émotionnel de notre existence. 
Et puis, l'intro est tellement fabuleuse... à en regretter de ne savoir gratter... 

Je ne suis décidément pas né à la bonne époque...

vendredi 2 septembre 2011

Au secours !

Je pense, en ce beau vendredi de septembre, que l'état de mon bureau a atteint un point de non retour... Je fais quoi, moi, maintenant ?!


jeudi 1 septembre 2011

28 ans, 28 chansons - #10



Aujourd'hui, une chanson pour quand on n'a pas envie de rentrer à la maison.
Eddy Mitchell - Il ne rentre pas ce soir.

Il y a des chansons qui vous accompagnent durant vos soirées d'errance, sans que vous ne sachiez trop d'où elles sortent. Des chansons qu'on écoute comme ça lorsqu'on est un peu perdu et qu'on ne sait où aller. "Il ne rentre pas ce soir" de Monsieur Eddy en fait partie. L'artiste y retrace le cheminement lent et douloureux d'un pauvre type venant de perdre son boulot. Mais ce n'est pas seulement une histoire, c'est une odyssée. L'odyssée de l'agonie d'un gars qui n'a rien demandé à personne et qui perd, soudainement, tout. Raison de son errance nocturne.
"Il ne rentre pas ce soir", certes, mais rentrera-t-il un jour ? La chanson ne le dit pas... Car, en guise de conclusion on y entend juste "qu'il n'a plus d'espoir, plus d'espoir..."

mardi 30 août 2011

28 ans, 28 chansons - #9



Aujourd'hui, une chanson pour faire sa chiennasse sur les dancefloors (en mode seventies).
Baccara - Yes Sir I can boogie.

Allez, ne cherche pas ; ne cherche plus ! Oui, je sais, tu en as rêvé des nuits entières, eh bien, maintenant elle est là. "Elle", c'est une chanson. THE song pour te la jouer sur n'importe lequel des dancefloors du monde entier ! Yes Sir I can boogie c'est la quintessence de la "hottitude" , surtout lorsqu'elle est revue et corrigée (douce fessée) par Sophie Ellis Bextor. Cette version, elle pulse ! Ca envoie des rythmes effrénés et on a subitement envie de devenir comme on n'a jamais été... Oh oui, on a une irrésistible envie de plus qu'un boogie-woogie... 

Cependant, qu'on ne s'y trompe pas ; la version originale chantée par Baccara est toute aussi érotique et chargée de désirs (mate cette chorégraphie de fou !). A l'écoute, on sent les rythmes langoureux des 70's, la Liberté et là encore, ça pue le c**. Et ça, ça me plaît ; pas toi?


dimanche 28 août 2011

Je(u) concours.

Ami(e) lecteur(e) - oui, j'ose le néologismo-barbarisme -,

il y a presque tout pile une semaine, au cours d'une discussion estivale (oui, il faisait beau), un sujet épineux est venu troubler une belle après-midi ; mais à quoi diable (ou bordel) peut bien servir l'espèce de loquet que l'on peut ouvrir sur le tuyau de l'aspirateur ?! Pour être plus clair, voici l'objet du délit (voir ci-contre)... Jusqu'alors, aucune réponse qui ne soit satisfaisante ; c'en est rageant !

Aujourd'hui, dimanche 28 août 2011, je lance donc solennellement un SOS (d'un Terrien en détresse, oui, je sais, c'est facile!) ; si vous avez quelque idée que ce soit (la bonne si possible), merci d'apporter votre lumière à l'adresse mail spécialement dédiée :  lemysteredelaspi@gmail.com

La meilleure réponse aura droit à une folle nuit d'amour une invitation au restau avec le charmant (si, si, c'est vrai !) auteur de ce bloug ! Et ça, ça n'a pas de prix !

28 ans, 28 chansons - #7 et 8


Aujourd'hui, deux chansons pour dire "Je t'aime".
Antony & the Johnsons - Hope there's someone.
The Irrespressibles - In this shirt.

Il y a parfois, dans une existence, des chansons évidentes. Des chansons qui s'imposent d'elles-mêmes. Avec leurs mots qui apparaissent comme tellement clairs qu'on aurait envie d'aimer la Terre entière. Mais, ces chansons, avec leurs introductions (surtout "In this shirt"), elles vous déchirent. Les oreilles, l'esprit et le coeur. Parce que vous vous rendez compte que votre coeur n'est peut-être pas assez grand pour bien aimer suffisamment celles et ceux qui vous accompagnent, de près ou de loin, au jour le jour. Alors forcément, ce sont des chansons qui font pleurer. A cause de la peur de ne pas être à la hauteur de tous ceux que vous considérez et aimez (même s'ils  ne sont pas si nombreux...). Parce que finalement c'est ça cette fichue vie. 

Et puis, un matin, vous vous réveillez avec un air en tête. Entêtant. Obsédant. Et merveilleux. Car, il contient en quelques mots tout ce que vous ressentez pour l'Autre. Vous pleurez. L'armure (ou la carapace) se fend et tombe. Vous y pensez, vous séchez vos larmes. Et vous vous dîtes, pour finir, que le plus important est là ; en musique, dans vos oreilles et dans votre coeur. Vous venez de toucher le sublime et continuez d'y croire. Car, au final, ils sont tous là. Quelque part et partout à la fois.

Amen !


vendredi 12 août 2011

28 ans, 28 chansons - #6


Aujourd'hui, une chanson qui met la pêche, même à 5 heures du matin.
Benjamin Biolay - Lyon Presqu'Ile.

Cette chanson de Biolay, que je connais assez peu (il faut bien le dire), a de quoi mettre la patate, même au cours d'un été qui ne vient pas. Parce qu'il y a du rythme, de la vie et des paroles qu'on aime entendre. Parce que Lyon, c'est fabuleux et pas que sur la presqu'île... Alors, pour sûr, cet opus biolaysien, aux inspirations manouches, a de quoi transporter et amener quelques "morceaux de soleil". "Du moins, j'espère..." 


A écouter en boucle quand on a le mal du Pays et l'envie de partir... ou revenir...



mercredi 3 août 2011

"Monde de merde"

Hier, j'ai découvert, grâce à une âme charitable et éclairée (merci Did !), un monument de cinéma avec "La Classe américaine" qui est tout sauf un "flim sur le cyclimse".

Cet Ovni cinématographique est ce que l'on appelle communément une sorte de "grand détournement" ; de nombreuses séquences de films de la Warner y sont mises bout à bout (de manière intelligente, attention !) pour donner une histoire bourrée de références et de jeux de mots (entre autres). Par ailleurs, la prouesse de ce petit chef-d'oeuvre tient au fait que la plupart des voix utilisées en doublage (pour John Wayne, Robert Redford, Paul Newman...) sont les vraies. Troublant !

Pour faire simple, "La Classe américaine" est le récit d'une grande enquête journalistique faisant suite à la mort de George Abitbol, "l'homme le plus classe du monde". Deux brillants rédacteurs, Peter et Steven, tentent de savoir pour quelle raison ce dernier a lancé un laconique "Monde de merde" en passant de vie à trépas. La suite, je vous laisse la découvrir au gré de vos recherches ; mais voici deux extraits extras ! Ou trois... "Yep. Yep. Yep. Yep..."






28 ans, 28 chansons - #5


Aujourd'hui, une chanson pour ramasser ses dents, gentiment.
Marvin Gaye - I heard it through the grapevine.

On a tous, quelque part dans notre tête (enfin je crois), une chanson qu'on n'a jamais trop bien comprise, quitte à faire un gros contre-sens en la prenant comme référence. "I heard it through the grapevine", pour moi, fait partie de celles-la ; allez savoir pourquoi ! Quand bien même, je l'ai toujours aimée. Parce qu'elle est habitée, parce que Marvin Gaye la chante avec ses tripes et parce qu'elle est pleine d'un sens qu'on arrive finalement à comprendre un jour ou l'autre. C'était peut-être hier, même si "cela ne veut rien dire." 

samedi 30 juillet 2011

28 ans, 28 chansons - #4

Aujourd'hui, une chanson pour s'en aller alors qu'on vient de rompre.
ABBA - One of us.

On a tous une chanson dans les oreilles au moment de partir. Soit parce qu'elle est venue au hasard d'une playlist facétieuse, soit parce qu'on l'aime bien et qu'on se sent bien à l'écouter. "One of us" c'est aussi une chanson pour s'excuser. D'avoir été lâche, un peu con et orgueilleux. On s'y retrouve toujours, quelque part. Et puis, c'est aussi un clip qui vaut le coup d'oeil ; après qu'on l'eut séché, de retour à la maison. Ballot et triste. Car, une fois quelques images passées, on ne peut s'empêcher de sourire tant elles semblent dater et à rebours de ce que l'on vient de vivre. De quoi être (un peu) apaisé.

lundi 25 juillet 2011

Pot pourri chez l'Amour est dans le pré.

Comme promis, voici la substantifique moelle de cette soirée haute en couleurs !

Du côté des Gentlemen farmers...
Loïc à propos de Marie: 
"Ouais, on reste bons amis..."
Hé gars, tu l'as connu que 2 jours, t'emballe pas !
"Rien n'est évident quand on n'est jamais sûr"
 
 
Jean-Claude
"Moi aujourd'hui j'ai le droit de me promener avec 2 femmes.
Un vieux tout moche et tout sec lui répond: "Moi, j'en n'ai pas... Je peux en avoir une?"
 
 
 
 Didier
"Moi j'aime pas les femmes qui se plaignent... moi, je les supporte pas"...
Ouais, ben bon courage gars !
"Les filles de ma région elles sont très limitées dans l'esprit"...
Sa mère appréciera...
On est bien content d'apprendre, par ailleurs, que Didier monte son stand de manière "cartésienne" au marché...

 
Matthieu
"A l'heure actuelle des choses (sic), y en a une de trop..."



... sans oublier d'aller du côté des prétendantes...
> Rohhh, l'autre elle découvre les légumes ! "Ca, c'est un chou blanc, ou chou fleur..."
> Elle : "Notre milieu, c'est pas l'sien ; nous on est pures ville (sic) !"
> L'autre : "Moi, j'appartiens pas à ce monde, ça se voit sur moi... J'suis de la ville"
> Elle à l'autre nana: "Tout l'monde a des a priori sur tout, moi je me formate pas (sic)"
 
Crédits photos : M6.

L'Amour est dans le pré - saison 6 (suite).

Retrouvez, en fin de soirée, le best-of des moments de cette soirée du lundi 25 juillet ; y aura du lourd, préparez vos mirettes !

dimanche 24 juillet 2011

28 ans, 28 chansons - #3.

Aujourd'hui, une "chanson" pour commencer son deuil (même si c'est un contresens).
Zadok the Priest - Haendel.

Ce monument de musique classique je l'ai écouté et éprouvé, pour la première fois, en allant me recueillir sur la tombe de trois proches ; hasard d'une playlist comptant plus de 3000 morceaux. Composé initialement pour les couronnements (je l'ai su plus tard), ce morceau m'a procuré de nombreuses émotions et m'a permis d'atteindre une certaine plénitude lors de ce recueillement un peu spécial. Morceau beaucoup moins pathétique, on s'accordera là-dessus, qu'un Requiem (encore que j'aime beaucoup, du reste).
Et puis, n'entend-on pas, par plusieurs fois, "All the people rejoiced" ; signe qu'il est alors temps d'aller mieux et de l'avant... 

A écouter en boucle, même quand ça va bien.


mercredi 20 juillet 2011

28 ans, 28 chansons - #2.

Aujourd'hui, une chanson qui ne veut pas dire grand chose, mais qui dit tout !
Piscine Love - La Chanson du dimanche.

Cette chanson c'est un peu du grand n'importe quoi et pourtant ! Et pourtant, elle donne "la pêche", comme ils disent. Parce qu'elle a des relents mélancoliques sur une saison qui s'en va et une nouvelle qui se profile. Un air de vacances, quoi.
Et puis, et puis, il y a toutes ces énumérations. Pour le meilleur et pour le pire. Les Témoins, la Fnac, le Medef ; la critique de toute une société, l'air de rien (ça tombe bien comme on parle de musique...). C'est pour ça que c'est si bon !



jeudi 7 juillet 2011

28 ans, 28 chansons - #1.

 Début d'une série librement inspirée par le concept développé sur Déconstructions Réassemblées... Merci Charly !

Aujourd'hui, une chanson qui fait bouillonner de l'intérieur. 
Alter Ego - Jean-Louis Aubert.

Une chanson, c'est une histoire. On plonge dedans, on la découvre et on s'y retrouve. Et puis, surtout on se souvient. Tantôt avec mélancolie, tantôt avec nostalgie et parfois avec joie. On se surprend à sourire alors. Parce que cet "Alter Ego" est un des plus beaux. Plein de promesses et d'idéaux.

Et puis, ce titre d'Aubert c'est aussi cette trame musicale utilisée dans "Il y a longtemps que je t'aime"... à moins que ce ne soit "Dis, quand reviendras-tu?" ; je ne sais plus. Quand bien même cette dernière est tout aussi sublime. Forcément sublime...



mercredi 29 juin 2011

Libres après tout !

Il aura fallu attendre 547 jours. 547 putains de jours. Mais, aujourd'hui, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont libres. 

Ces journalistes de France Télévisions ont recouvré leur liberté après avoir été enlevés en Afghanistan où ils faisaient leur métier : nous informer, nous restés au chaud en France. Enfin! 

Qu'il nous soit permis de leur dire que ce temps, sans eux, a été long. Comme il l'est toujours lorsqu'on prend une personne en otage, du reste.

Revenez vite à la maison les gars!

lundi 27 juin 2011

L'Amour est dans le pré : le live-blougging en direct !

Ce soir, je vous propose de partir en terre inconnue et de découvrir nos "gentlemen" farmers, sous un autre jour... Revue de détails ! En avant ! Mais déjà, une chose est sûre : Freddy, tu me manques !

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Fabien alias Lucky Luke : "Dis, le nougat, tu sais que c'est pas bon pour les dents." Car oui, qu'on se le dise, Fabien est sponsorisé par l'Union française pour la santé bucco-dentaire.
"T'es une grande chercheuse de champignons ? (...) Oui ? Non ? Ah... Han... Eh..." Merci Fab' pour l'énumération des onomatopées qui vont bien ! Ça manquait à notre culture.


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Jean-Michel nous décoche déjà sa première flèche avec son "Faut que j'voye si elle aime mon train de vie", avant d'ajouter: "Mon lait, il est bon, il est fait avec amour..." S'en suivent des sourires entendus... hum, hum. Facétieux Jean-Mimi !
Elle : "On a un gros point commun : la passion ! Toi des vaches, moi des chèvres..."
Lui : "Moi mes vaches, je leur fait des bisous... Parce que j'ai beaucoup manqué d'affection..."
Elle : "Moi mes chèvres, je leur parle..." Ah oui... quand même...
Notre Jean-Mimi il est fana des yeux bleus... Mesdames, à vos lentilles ! Ca le fait littéralement fondre... 

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Raymond, lui c'est le vieux beau (51 ans). En gros, ça serait Richard Gere qui serait allé à la campagne au lieu d'adopter sa pretty woman.
Et comme il prend les choses à cœur, pour "l'épreuve" du speed dating, il est venu avec des fiches. Car, Raymond est perfectionniste. Oui, oui...
Face à une prétendante, il lâchera quand même un sommet de drague-romantique : "Ouais, t'es encore plus grande que sur les photos". Eh bien, c'est-à-dire que les photos, pour se rendre compte, comment dire ? Allez, Raymond, on ne relâche pas la pression et on y croit ! Tu vas te rattraper mon grand. Sers lui du Verlaine ou du Baudelaire à la prochaine, et là, c'est clair, elle va fondre. On y croit !

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Sylvain, lui il vient de l'Orne. Et comment dire ? Ben, je suis mitigé...
Elle : "En tout cas, tes yeux y flashent..."
Lui : "Là c'est nature, y a pas d'lentilles. Rien."
Elle : "Qu'est-ce qui t'a plu dans ma lettre."
Lui : "Les yeux bleus et puis t'es cuisinière..."

"J'ai relu attentivement ta lett''", lance notre bourreau des cœurs à une nouvelle prétendante avant d'avancer, "tes parents sont de la partie. Et j'ai vu que tu es aide-soignante. Moi j'adore les gens qui le font... Quand j'ai vu ta photo, le déclic... Aide-soignante, c'est le petit plus..."
Comme quoi, l'amour ça tient parfois à peu de choses...

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Bon, c'est pas tout, mais le "live-blougging en direct-live tout seul", eh ben, c'est pas drôle. Alors le prochain se fera à plusieurs, des volontaires ? 

En tout cas, ça sera tout pour ce soir ; à la revoyure !

samedi 25 juin 2011

Lettre à Mme Columbo.

Chère M'dame,


un télégramme vient de m'être apporté par un officier de police de la brigade criminelle. 

Oui, cela concerne votre mari, et j'ai bien peur que cela soit une mauvaise nouvelle. Vous imaginez bien qu'on ne réveille pas le chef de la police de Los Angeles à plus de 23 heures pour rien. 
De ce que j'en ai compris, votre mari, le lieutenant Frank Columbo (ou Bob pour certains de ses camarades de la Crim'), a eu un accident avec sa vieille Peugeot 403. Un problème de pneumatiques et de freinage, me dit-on...

S'il est mort sur le coup, me demandez-vous ? Je ne sais pas... mais attendez, je regarde de plus près le télégramme (je le découvre presque en même temps que vous...).

Hummm, voyons voir... "V.L. conduit par officier de police Frank COLUMBO, a fait une sortie de route sur Holywook Bd, ce jeudi 23 juin...

Voici ce que dit le rapport de police m'dame, mais un agent du coroner m'a rapporté que lorsqu'il était arrivé sur les lieux, son cigare fumait encore... Ah oui, je vous prie de m'excuser pour ce détail, mais que voulez-vous m'dame Columbo, lorsqu'on fait de la police judiciaire ou criminelle, tout est affaire de détails, voyez. Remarquez, vous devez bien le savoir. Car, Frank parlait beaucoup de vous à la Criminelle. Cela vous étonne ?
Puis-je, même si vous êtes touchée par une peine immense, vous confier une anecdote le concernant? Oui ? Bien...

Eh bien, chère m'dame Columbo, je dois vous dire que lors de chacune de ses enquêtes, Frank n'arrêtait pas de parler de vous. C'est étrange, mais il semble bien que vous étiez sa source, que dis-je, sa muse ! Une sorte de Dr Watson agissant sans être là, si ce n'est dans son cœur et ses pensées. Oh oui m'dame, il ne cessait d'en revenir à vous. "Ma femme ceci, ma femme cela..." Et toujours, grâce à vos interventions quasi-divines, il arrivait à démêler le vrai du faux ; étrange, n'est-il pas ?

Que vous dire de plus, chère m'dame Columbo, si ce n'est que toutes nos pensées vous sont destinées, ainsi que nos prières. Toute la Crim' et la police de Los Angeles sont en deuil, ce soir. Même si j'ai manqué, quelque peu, de tact en venant si brusquement vous réveiller, sachez que nous sommes là et resterons fidèles à cette haute idée qu'il se faisait de la Police : protéger et servir.

M'dame, croyez bien en notre plus profonde sympathie. Et comme dirait ma femme, "c'est triste, mais Los Angeles reste une ville fatale."

mercredi 15 juin 2011

Lettre au député Christian Vanneste.

Monsieur le député,

le mardi 14 juin dernier, vous avez pris part au vote de la proposition de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Bien évidemment, vous avez voté « contre », comme on pouvait s'y attendre, et comme 268 autres élus du groupe UMP, du reste. Jusque là, rien de bien étonnant ; chaque élu votant en son âme et conscience et selon ses convictions. Je respecte cela.

Cependant, suite à ce scrutin, je dois vous dire que j'ai été choqué (une fois de plus) par vos propos. Permettez-moi de reproduire quelques bribes de votre logorrhée. 

« Je ne vois pas en quoi l'Assemblée nationale doit s'intéresser à une aberration anthropologique. Il n'y a que deux sexes, les hommes et les femmes. Et la société doit assurer sa pérennité par le mariage des hommes et des femmes. Le reste, c'est une question de mode, liée à quelques lobbies qui ont manifestement beaucoup de pouvoir ».

Je ne voudrais pas verser dans l'explication de texte, mais quand même, prenons un peu de temps. La question initiale n'était pas de savoir s'il y avait un troisième sexe, ni d'élaborer une théorie religieuse de la question du mariage, mais bien de parler d'égalité des droits. Car, que je sache, les citoyens français doivent avoir les mêmes droits et devoirs (cela coule de source) quelle que soit leur orientation sexuelle.

« Ce n'est pas parce que quelques personnes ont des comportements, disons 'curieux', que forcément la société doit s'en préoccuper. (…) C'est du plaisir sexuel, c'est du divertissement, de l'affection. En quoi cela intéresse la société? La société s'intéresse au mariage dans la mesure où il est lié à la procréation dans la majeure partie des cas ».

En vous lisant, je suis bienheureux (sic) de voir l'image que vous avez des homosexuels. Cela ne m'étonne que guère, une fois de plus. Car, vous êtes connu pour vos prises de position quelque peu cavalières sur la question. J'en viendrais presque à croire que vous ne connaissez pas d'homosexuels.

Et pourtant. Et pourtant, il y a parmi ceux-ci certains de vos électeurs, vos médecins, vos soldats qui luttent pour les intérêts de la France en opérations extérieures, vos professeurs des écoles, et j'en passe... Que pensent-ils ces citoyens « curieux » de vos déclarations ? Je vais vous apporter un début de réponse, toute personnelle.

Eh bien, monsieur le député, je pense que vous ne faites pas honneur à votre fonction de représentant du Peuple. Je me dis aussi que vos propos sont d'un obscurantisme hallucinant.
Oui, monsieur le député je suis un de ces Français que vous représentez. Vous êtes mon élu et un sentiment de honte et de colère m'envahit à chacune de vos interventions en rapport avec l'homosexualité.

Une chose est sûre, monsieur Vanneste, vous n'êtes pas un héritier des Lumières. Ainsi, j'espère que vous n'occupez pas, dans l'hémicycle, la place d'un de ces députés qui fit, jadis, la grandeur de ce Palais.

mardi 14 juin 2011

Ode à Odeline.

Chère Odeline,

cet après-midi, j'ai reçu l'appel téléphonique d'un bon ami. Ce dernier me demandait d'aller urgemment et tout aussi prestement consulter mes courriels (d'aucuns apprécieront...). Comme cet ami est bon comme du bon pain, j'ai ouvert, derechef, une fenêtre vers le néant de l'Internet pour aller voir. Voici ce que j'ai pu y lire : 

" coucou
bon comme je suis timide et que je le connais pas, j'ose pas intervenir, mais tu peux dire à Mona Silva (l'identité a été changée, NDLR) qu'on écrit
autant pour moi et non pas au temps pour moi !!!! mairçi... ;-)
ça doit venir de "au temps emporte le vent" !!!! mouarf mouarf

Ps : tu auras bien entendu compris que "
mairçi" a été écrit volontairement avec une erreur!!"

Cet ami que j'estime m'a alors demandé de t'écrire une réponse, car, in fine, tu es dans le faux ma chère Odeline (là aussi le prénom a été changé), navré de te le dire publiquement. 

En effet, on écrit bien (et surtout) "au temps pour moi" et non "autant pour moi". Encore que cette dernière mouture soit tolérée, de nos jours, mais il y a bien souvent des Ô et débats sur la question. Cependant, en tant que puriste, je la refuse si ce n'est la réfute (non mais!). 
Pour te la faire courte, l'expression originelle vient du langage militaire (lire et regarder ici).
Elle a des manies ma nana...

J'espère t'avoir convaincue. 

Bien évidemment, je ne suis pas à l'abri de commettre quelque crime orthographique et c'est bien là mon moindre défaut. Nonobstant, étant un amoureux de notre langue, j'essaye d'être vigilant. Je te prie de croire que lorsqu'il m'arrive d'user (voire abuser) d'expressions surannées, je fais toujours en sorte que cela soit à bon escient et avec la bonne graphie, si ce n'est le bon temps.

Essaye donc de me piéger, et de me prendre au mot (laule), avec cette espèce d'usage du "Après que..." ou du "malgré que..." (sic!) ; on en reparlera. Mais évidement, ça c'est une autre histoire.

Allez sans rancune Odeline. 

Je dois filer, Eugénie vient de tomber de poney !


Signé : Un amoureux des mots.
P.S. : j'espère n'avoir fait aucune faute, sinon je te dis pas la honte !

samedi 11 juin 2011

A quelques pas des Limbes.

Voilà, je viens de terminer une aventure ailleurs. Cet ailleurs, où je laisse 100 lettres regroupant 23.140 mots, 128.596 signes, le tout tenant sur 39 pages. Des lettres destinées à une personne qui compte. Si proche mais si loin. 


jeudi 26 mai 2011

Lettre à Brigitte Barèges.

Madame le député,

j'ai lu, ce soir, dans "Libération" un extrait de vos propos sur le mariage homosexuel. Dits, selon vous, sur le ton de la plaisanterie. Propos que vous semblez vouloir retirer quand on lit votre communiqué de presse.

Madame, vous êtes mon élue car représentant l'ensemble des Français et non pas seulement ceux de votre circonscription du Tarn-et-Garonne. A cet effet, je puis vous dire que vos propos me choquent.

Ces propos, même déclamés sur le ton de la plaisanterie me heurtent à plus d'un titre.

1. Vous êtes une élue du Peuple et vous exercez de hautes fonctions au sein de notre belle République. Aussi, j'attends de mes représentants un peu de classe et de savoir-vivre (peu m'importe leur étiquette).
Que je sache, l'Assemblée nationale, où des Grands ont siégé avant vous (ne l'oubliez jamais!), n'est pas le "café du commerce"! Ainsi, ces propos de coin de zinc n'ont, à mes yeux, par leur place dans cette noble Maison. Maison, qui, quelque part, est un peu la mienne, du reste.

2. Vouloir se dédouaner en mentionnant que vos propos étaient en fait une facétie est un peu facile. Si l'on suit ce raisonnement, d'aucuns pourraient se vanter qu'ils ont telle ou telle opinion d'une minorité ethnique (par exemple) pour aussi sec dire "Ah oui, mais non, je disais cela pour rire, vous savez..." Objection madame le député ! Doublement objection !

3. Votre défense aujourd'hui c'est l'attaque et revient à dire, en substance, que la Gauche utilise vos propos, sortis de leur contexte, pour passer sous silence telle ou telle affaire. Une fois encore vous cédez à la facilité. Assumez bon sang !
Est-ce si difficile d'écrire ou de dire "Oui, j'ai commis une faute en m'exprimant mal et de manière obscène (si, si...). Je tiens à m'excuser auprès de l'ensemble des Français que je représente. Cela ne se reproduira plus." Fatalement, car vous êtes de Droite et la Gauche est la Gauche, il est de bon ton de taper sur l'adversaire pour alléger un peu sa peine. Une fois encore : Objection !

Madame le député, je tiens à vous dire que oui je reste choqué par vos déclarations. Quand bien même fussent-elles lancées lors d'un débat à huis-clos et entre parlementaires. C'est bien là le problème, au fond. Vous avez manqué de retenue, de savoir-vire (ensemble) et d'esprit d'analyse voire de finesse. Car, vous saviez que des élus d'opposition étaient présents et qu'ils seraient à l’affût d'une faute. Vous êtes tombée dedans. Nul !

Pour terminer, ne vous déplaise, jamais je ne m'adonnerai aux "joies" de la polygamie, ni à la fornication avec des animaux et encore moins à une union avec, car même si j'aime énormément les chats de mes parents, il ne faut pas pousser... J'espère ne pas trop vous décevoir.

Un Français qui se demande si on est vraiment en 2011.

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Crédit photo: D.R.

samedi 21 mai 2011

Chronique de la vie au bureau #9.

Hier, vendredi, j'avais cours d'anglais. Oui, la Boîte nous permet de prendre 1 heure 30 de perfectionnement dans la langue de Shakespeare par semaine. C'est plutôt pas mal, vivant, tout ça, tout ça.

Hier donc, j'avais cours à 11 heures. Bon, je me suis pointé avec 15 minutes de retard, sauvant de son sacerdoce une collègue qui était en tête-à-tête avec le prof. Bon, quelque part, ça tombait bien car c'était son chouchou, Ross, qui assurait la prestation (grand brun ténébreux, anglais, 22 ans). Gisèle (le prénom a été changé), elle, elle a plus de 50 piges (je pense... au vu de sa  moustache, notamment...).

Nous avons donc poursuivi ce cours à trois. Et puis, au bout d'un moment, je ne sais plus trop de quoi on parlait, mais ça a valu son pesant de cacahuètes... En effet, Ross se tourne vers elle et lui pose une question somme toute anodine:
"- Gisèle, do you have children ?
- Yes, I have a son, répondit-elle après avoir pris une inspiration et de rajouter, but he's dead..."

Je vous passe l'affront de la traduction ; je ne sais pas quelle tête j'ai dû faire (j'étais assis face à Ross et Gisèle était à ma gauche), toujours est-il que Ross, sans se départir de son flegme tout british a présenté une rapide excuse (du genre, Oh I am sorry...) et a tout de suite embrayé sur une autre question beaucoup moins personnelle... L'incident était ainsi clos. Oufff.  

Weird, vous avez dit weird ?

lundi 16 mai 2011

Quelque chose de pourri...

Je viens de voir les images de la comparution de Dominique Strauss-Kahn devant sa juge new yorkaise. Les images retransmises par toutes les télés sont dures en plus d'être d'une apparence surannée.

Mon court propos ici n'est pas de jouer les inquisiteurs ou les juges, encore moins d'accréditer telle ou telle thèse, ou de prendre position par rapport à ce dernier. 
Cependant, cette affaire est douloureuse, et par bien des aspects. En sus d'être délicate.

Car, Dominique Strauss-Kahn n'est pas n'importe qui. Candidat putatif à la Présidence française, patron du Fonds monétaire international et homme politique renommé, on s'attendait bien à tout, sauf à cette histoire.

Aujourd'hui, à New York, devant sa juge, DSK était un justiciable comme les autres. Soumis aux mêmes lois, aux mêmes obligations et aux mêmes devoirs que n'importe quel Américain. Mais, devant cette juge, on a vu un homme abattu, ombre de lui-même. Comme s'il assistait à sa mise à mort en direct. Propre témoin de son "jugement dernier".

Ce soir, il est permis de se poser cette question : comment en est-on arrivé là ? 

Apportons, à toute fin utile, une réflexion sur l'avenir : "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."
Demain...

jeudi 12 mai 2011

Ailleurs 3.

30 pages, 18 313 mots, 101 851 caractères et 1752 signes... Et une grosse claque, sur un air de "I go to sleep"... Je n'avais pas compris les paroles (sic)... 

Me voici donc comme un con à me demander si je dois lui envoyer ou non cette missive. La 72e... Si je m'écoutais, je l'aurais déjà fait, mais je ne veux pas blesser... ni qu'on m'en veuille encore plus...

Paye ton dilemme du jeudi soir !

A la revoyure... I go to sleep...

jeudi 5 mai 2011

Ailleurs 2.

27 pages, 16 376 mots, 90 927 signes et 1 584 lignes... Voici le bilan de 65 jours... Ailleurs.

Pourquoi il faut aller voir "La Solitude des nombres premiers".

Hier soir, je suis allé voir "La Solitude des nombres premiers" (LSDNP). Et autant vous dire, que ce n'était pas du tout-cuit de prime abord. Je vous explique.

Il y a une dizaine de jours, en gros, j'étais au ciné pour admirer je ne sais plus trop quelle  oeuvre filmique (sic). Et pan, bande-annonce de "LSNP" ! Pendant un peu moins de 2 minutes, j'en ai pris plein les yeux et la tête, tant et si bien que je ne savais pas quoi en penser. Mon premier réflexe a été de me tourner vers l'ami qui m'accompagnait avec un air dubitatif, comme pour commencer une critique acerbe. Et puis, une autre bande-annonce a fait son office, me coupant l'herbe sous le pied. 
Le lendemain, nouvelle séance, et nouveau teaser de "LSDNP". Et toujours cette bande son jouant Kim Carnes et son "Bette Davis Eyes". Petit à petit, j'en suis tombé amoureux de ce film, ou de sa bande-annonce tout du moins. J'étais comme subjugué, car ce qu'on m'avait montré pendant un peu moins de deux minutes m'avait plongé dans un certain malaise. Si ce n'est un mal-être. Il était donc évident qu'il fallait que j'aille voir ce film et tout faire pour ne pas passer à côté. Je devais me faire mon idée et vivre cette expérience. Voici pour la genèse du pourquoi et du comment.

Hier soir, donc, je suis allé voir "La Solitude des nombres premiers", en étant accompagné d'un autre ami qui m'est cher. Avec lui, je savais qu'en cas de décrochage je pouvais compter sur ses lumières cinématographiques et son intelligence, car le petit en a dans la caboche. Bref.

Que vous dire sur ce film qui dure la bagatelle d'une heure 58 ? Quelques longueurs, bien sûr. Mais, wouah, quel film ! "LSDNP" est de ces films auxquels on repense le lendemain de leur visionnage, même après une bonne nuit de sommeil. Parce qu'il a la faculté de vous transporter et de vous faire cogiter. Certes, on ne remet pas tout en cause, mais on réfléchit.
"LSDNP" c'est un peu l'histoire de deux autistes amoureux. Une drôle d'histoire bizarrement construite à l'écran, mais qui trouve son sens, in fine.

Que vous dire pour vous encourager à aller voir cette "Solitude"? Si ce n'est que c'est beau et que cela en vaut la peine. Parce que c'est un film où on vibre, où on souffre et où on vit, car les personnages sont beaux, sans aucun fard et totalement nus. Et surtout parce qu'il y a toujours une place pour l'optimisme...

dimanche 1 mai 2011

1er mai - 11 heures 35.

Hier soir, je vous écrivais n'avoir goût à rien, être creux de l'intérieur. Etc. Et puis, ce matin, un courriel reçu de loin. De très très loin. Des mots simples, des pensées aussi. Et une initiale. Une des plus belles lettres de l'alphabet. 

Comme le chantait je ne sais plus qui, il suffisait de presque rien. Pour se sentir à nouveau les pieds sur Terre et espérer. Qu'un jour tout ira mieux. Parce qu'au fond, on est des mecs bien.

samedi 30 avril 2011

Envie de rien.

Je ne sais pas vous, mais, en ce moment, j'ai pas envie de grand choses ; à part écouter de la musique, bien entendu. D'ailleurs, mon samedi n'a été peuplé que de cela et du bruit mélodieux de deux machines à laver... Faut en profiter, c'est le week-end. D'autant plus que, ce soir, mes voisins du dessus (des quinquas...) font leur crémaillère : ça va guincher à mort et jusqu'à pas d'heure... A moi les somnifères ou la biture... Bon, blague à part, oui, en ce moment, je me sens un poil creux. J'ai rien qui vient en inspiration d'écriture et j'ai l'impression d'être tout vide du dedans... C'est peut-être qu'une passade, comme dirait ma mère (humour noir). Enfin, cette fois-ci, j'espère bien. Parce que bon, j'ai envie d'écrire et si possible des trucs qui se tiennent bien. Ou de poster quelques photos bien senties... Ah, ça me fait penser qu'il faut que j'en partage une avec vous (incessamment) ; pour vous dire ce qui m'horripile le plus au monde, après les trous du c**** qui relèvent le col de leur polo, bien entendu... Enfin, vous voyez ce que je veux dire, hein !

A la revoyure !

mardi 26 avril 2011

Ailleurs.

80 695 signes, 14 566 mots sur 1266 lignes... voici ma contribution ailleurs. Depuis 56 jours... Raison de mes absences ici... mais chut... Je reviens !

lundi 25 avril 2011

Vous m'avez manqué.

C'est sur un air d'Air que je me décide, enfin, à revenir ici. Car, voici plus d'un mois que je n'étais pas venu hanter les pages de ce blog.
Il aura, néanmoins, suffi de presque rien pour que je m'y remette ; le petit mot d'un lecteur interrogatif. Si ce n'est inquisiteur ! Il faut dire que j'ai mes habitudes quotidiennes ailleurs, depuis quelque 50 et quelques jours. Dur donc de trouver matière à écrire ici, à part pour les chroniques nécrologiques, bien entendu. Encore que... Car, je n'ai rien commis sur Liz Taylor, alors qu'il y avait matière. Mais passons !

Pour reprendre les mots d'une de mes profs lorsque j'étais étudiant en journalisme : "Alors, quoi de neuf et d'intéressant ?" Eh bien, je dirais pas grand chose Edith ! Oui, parce qu'elle s'appelait Edith. Un genre de Marianne James du journalisme ; les intimes comprendront... Ah si ! Quand même, samedi soir, j'ai vu Thomas Fersen en concert à la Cigale. On s'en fout, vous allez me dire... Oui, peut-être ; sauf que c'était génialissime ! Un concert comme peu en font aujourd'hui. Parce qu'il y a du texte, parce qu'il y a du fond et que ça envoie du lourd. Bref, il faut y aller. Et y retourner !

Que vous dire de plus ? A part, qu'il y a bien longtemps que je n'ai pas vibré sur un peu de Gothan Project et qu'une chose me manque beaucoup : ne pas avoir une seule nouvelle des limbes...

A bientôt pour de nouvelles aventures... Au prochain épisode, je pense qu'on parlera de ce mariage à la c*** qui arrive. Parce que bon, faut arrêter de déconner, comme si c'était l'événement du siècle. Je boycotterai, je vous le dis !