vendredi 13 août 2010

Transilien, mon ami...

J'aime beaucoup la facétie dont fait preuve le réseau Transilien (RER C, notamment...), ces temps-ci.

Si c'est pas la preuve, en image, qu'on nous (les usagers) prend pour des buses...

mardi 10 août 2010

L'Amour est dans le pré... ou pas !

Lundi soir, la France entière, citadine et rurale, a pu s'extasier devant les turpitudes amoureuses de nos fermiers (et fermières) chéris de l'émission "L'Amour est dans le pré". Bon, en fait, l'amour je ne sais pas trop où ils l'ont trouvé les mecs de la prod' ; parce que ce lundi soir, on se serait presque cru dans "Les Tontons flingueurs". Et je dis ça aussi au vu du niveau des dialogues auxquels on a pu assister. Oh mon Dieu ! Afin de garantir à ce site un niveau raisonnable, je ne reproduirais pas de citations... quoique la tentation soit immense, mais bon, il faut parfois se réfréner... Oh terrible frustration (+ cris d'orfraie) !

Ce soir, je ne sais pas pourquoi, je suis allé voir si des utilisateurs de Facebook avaient créé un groupe spécial dédié à Jean-Pierre (oui, je suis pas toujours très bien dans ma tête...). Pour vous la faire courte, Jean-Pierre c'est le fermier de je ne sais plus où qui chantait tout le temps. Et vas-y que je te chante du Mike Brant sans raison, ou du Joe Dassin... heureusement, il reprenait surtout des chanteurs morts, parce que sinon, vu le niveau du gugus, ça aurait eu de quoi les tuer... de honte ! 
M'enfin... oui donc, je disais, je suis allé voir sur F.B. s'il y avait un groupe (je me répète...) pour constater si des utilisateurs de ce réseau social lui avaient envoyé des diatribes suite à l'attitude de lâcheté infinie qui fut la sienne lors du prime. En gros, il voulait plus de sa prétendante, mais il ne savait pas trop comment s'y prendre pour lui dire en face. Au final, il a opté pour la stratégie dite "du lâche". En gros, ça consiste à faire en sorte que ce soit l'autre qui vous dise "Bon bé, on va arrêter alors...", tout en lui jetant tous les torts et sans la regarder dans les yeux (ouh le vilain !)... Allez savoir comment l'esprit peut être parfois tordu...

Donc, in fine (j'y viens enfin..), des utilisatrices (les voix de la Raison) se sont exprimées sur le groupe "soutenons jean pierre dans l'amour est dans le pré" (en français dans le texte).

Je vous laisse savourer les 3 dernières réactions... moi, j'ai A-DO-RÉ !


dimanche 8 août 2010

Irrésistibles ces Irrepressibles...

Tout commence et se termine par une chanson. Celle qu'on écoute en boucle, inlassablement. Celle qu'on apprivoise et qu'on adopte. Celle qui fait qu'on accepte qu'un nouveau jour se lève. Celle qui fait qu'on réalise qu'on ne serait rien sans quelques notes. Sans musique...

Jeudi soir, j'étais invité à rencontrer un groupe de dix musiciens de talents : The Irrepressibles. Dont un chanteur. "Une diva, tu verras", m'avait confié mon hôte et néanmoins ami avant de continuer en livrant quelques pistes (dont musicales) aussi laconiques qu'énigmatiques... On parlait de "baroque", de "démarche chaloupée", mais aussi de "puissance de chant", sans oublier un art certain de la mise en scène. "C'était à voir", avait-il fini par conclure. Pour sûr !

Jeudi soir, donc, direction les Jardin du Palais royal, à Paris. A deux pas des Conseils d'Etat et Constitutionnel. Un sacré cadre aussi, avec les colonnes de Buren à quelques poignées de mains... La soirée ne pouvait être qu'un vecteur de transport(s). 
A 22 heures passées, sommairement installé au troisième rang, à côté de B. et d'une petite mamie tout de caoutchouc bleu vêtue (en cas d'averse intempestive...), le show a commencé. Mirror, mirror, c'était son titre. Tout un programme !

Qu'on se le dise, je n'ai pas accroché à la première prestation. La chanson ne m'a pas parlé ; je n'étais pas encore dedans. Mais, la musique, c'est comme tout, il faut se lancer, se chauffer pour apprécier et savourer.  Cependant, par la suite, tout est allé crescendo ; la mise en scène, les apparitions... tant et si bien que j'ai été envouté, remué. Grâce à la voix, puissante, de Jamie McDermott ; véritable leader du groupe. Et grâce aux neuf autres musiciens, dont Sophie Li, à la contrebasse. Je dois avouer être resté totalement béat à fixer l'instrument (durant toute une chanson) pour admirer la maîtrise de l'artiste... J'étais devenu, en quelques minutes, fan !

Vint alors, trop rapidement, l'ultime tour de chant. Premier et unique rappel pour terminer le spectacle sur "In this shirt". Une chanson au croisement de tant d'autres. Celle qui fait qu'on a les tripes à nu. Celle qui fait qu'on voudrait arrêter le temps pour flotter dans l'air. Celle qui fait qu'on est heureux. Heureux d'entendre et de pouvoir s'émouvoir grâce à quelques notes. Pleurer et vivre, en somme.