samedi 21 mai 2011

Chronique de la vie au bureau #9.

Hier, vendredi, j'avais cours d'anglais. Oui, la Boîte nous permet de prendre 1 heure 30 de perfectionnement dans la langue de Shakespeare par semaine. C'est plutôt pas mal, vivant, tout ça, tout ça.

Hier donc, j'avais cours à 11 heures. Bon, je me suis pointé avec 15 minutes de retard, sauvant de son sacerdoce une collègue qui était en tête-à-tête avec le prof. Bon, quelque part, ça tombait bien car c'était son chouchou, Ross, qui assurait la prestation (grand brun ténébreux, anglais, 22 ans). Gisèle (le prénom a été changé), elle, elle a plus de 50 piges (je pense... au vu de sa  moustache, notamment...).

Nous avons donc poursuivi ce cours à trois. Et puis, au bout d'un moment, je ne sais plus trop de quoi on parlait, mais ça a valu son pesant de cacahuètes... En effet, Ross se tourne vers elle et lui pose une question somme toute anodine:
"- Gisèle, do you have children ?
- Yes, I have a son, répondit-elle après avoir pris une inspiration et de rajouter, but he's dead..."

Je vous passe l'affront de la traduction ; je ne sais pas quelle tête j'ai dû faire (j'étais assis face à Ross et Gisèle était à ma gauche), toujours est-il que Ross, sans se départir de son flegme tout british a présenté une rapide excuse (du genre, Oh I am sorry...) et a tout de suite embrayé sur une autre question beaucoup moins personnelle... L'incident était ainsi clos. Oufff.  

Weird, vous avez dit weird ?

lundi 16 mai 2011

Quelque chose de pourri...

Je viens de voir les images de la comparution de Dominique Strauss-Kahn devant sa juge new yorkaise. Les images retransmises par toutes les télés sont dures en plus d'être d'une apparence surannée.

Mon court propos ici n'est pas de jouer les inquisiteurs ou les juges, encore moins d'accréditer telle ou telle thèse, ou de prendre position par rapport à ce dernier. 
Cependant, cette affaire est douloureuse, et par bien des aspects. En sus d'être délicate.

Car, Dominique Strauss-Kahn n'est pas n'importe qui. Candidat putatif à la Présidence française, patron du Fonds monétaire international et homme politique renommé, on s'attendait bien à tout, sauf à cette histoire.

Aujourd'hui, à New York, devant sa juge, DSK était un justiciable comme les autres. Soumis aux mêmes lois, aux mêmes obligations et aux mêmes devoirs que n'importe quel Américain. Mais, devant cette juge, on a vu un homme abattu, ombre de lui-même. Comme s'il assistait à sa mise à mort en direct. Propre témoin de son "jugement dernier".

Ce soir, il est permis de se poser cette question : comment en est-on arrivé là ? 

Apportons, à toute fin utile, une réflexion sur l'avenir : "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."
Demain...