samedi 3 avril 2010

Arghhhhhhhh!

Miserere, miserere! Que sonnent et résonnent les trompettes de l'Apocalypse! En effet, ce midi, je voulais commencer la saison 3 de "House" et figurez-vous que je ne l'ai pas! Il y a plusieurs mois, j'avais acheté (merci la Fnac) les deux premières saisons en DVD et c'est tout! J'étais pourtant persuadé d'avoir pris la troisième dans mon cabas, eh bien que nenni ! La vie est trop mal faite!
Heureusement, je viens de passer commande sur Amazon (c'est là que la saison 3 était la moins chère), et je devrais ainsi ne plus être en manque en fin de semaine prochaine!

Rien à voir, mais depuis ce matin 08 heures 45, mon voisin du dessus me fait un ramdam de tous les diables. Et vas-y que je perce tous les murs, et vas-y que je te secoue les canalisations et que je te fais un bordel d'enfer! 

Je crois bien que je vais m'acheter une canne, me faire pousser la barbe et devenir cynique à tout bout de champ... Quoi? je le suis déjà?

Nan, nan, il me manque toujours la canne (sinon, j'ai déjà à peu près les 9 qualités de mon médecin préféré [après Julien, of course!] établies sur l'illustration jointe...) !

vendredi 2 avril 2010

Des restes de prétoire.

"Croyez-moi ou pas", mais j'adore le métro et le RER (j'ai déjà dû vous le dire, en même temps...). 
Encore une fois, tout à l'heure, alors que je rentrai  paisiblement d'Invalides (avec mes billets d'avion pour les vacances estivales [Lisboa here I come!]) pour rejoindre ma banlieue bourgeoise et dorée, j'ai assisté à une scène des plus épiques dans la voiture de ce bon RER C.

Pour une fois, je n'avais pas mes écouteurs d'Iphone vissés sur mes oreilles. Du coup, cela m'a permis d'entendre, comme si j'y étais, une conversation téléphonique entre deux vieux amis. Déjà, l'interlocuteur présent (que nous nommerons Philibert) parlait avec emphase et était content d'avoir son bon vieux pote de 30 ans au bout du fil. Mais, il faut bien l'avouer, cette conversation, ça sonnait un peu comme un vulgaire message laissé sur une boîte vocale. Je me suis dit que ça n'allait donc durer que 30 secondes. Erreur, erreur! Voyant qu'il y avait du grain à moudre, et du répondant, Philibert a commencé à raconter sa vie. Morceaux choisis...

- "Oui, ce soir, je me disais que tu pourrais venir faire de la musique et passer un peu de temps à la maison. Mais, je ne pourrai pas venir te prendre à Val Fleury ; on m'a volé ma voiture hier, en face du bureau... et c'est pas un poisson d'avril! (soupir et rire jaune)."

L'autre au bout du fil a dû lui répondre - poliment - qu'il s'en foutait de venir à Meudon (92) et que comme il avait un avion à prendre pour Leningrad le lendemain, de toute manière, il aurait pas le temps de passer.
 
- "Bon, c'est pas la peine de t'excuser... depuis le temps qu'on se connaît, quand même. Ah! J'en ai une bonne!"

A ce moment là, le gars à l'autre bout du combiné a dû poser le téléphone sur une table, en le mettant sur haut-parleur, histoire d'entendre ce qui se dit... pour éventuellement intervenir, sait-on jamais...

- "Oui, figure-toi que l'autre jour au Palais (de Justice, ndlr), j'ai croisé Cécile. Elle était avec un autre" confrère qui plaidait dans une autre juridiction (ton péremptoire et pompeux), et..."

Notre avocat de la ligne C vient d'être interpellé par un autre voyageur (avec casque audio sur les oreilles) lui demandant de faire moins de bruit, parce que toute la voiture profite de ses plaidoiries live et qu'à 17 heures 15, on n'en a rien à secouer de ce qu'il pense de Cécile, etc.

- "Oui, excuse-moi, (en mode murmure, lèvres pincées) y a un gars qui m'a dit que je parlais trop fort. Pffff, vraiment (exclamation de stentor)... Alors, je te disais, j'ai vu Cécile, et elle ne m'a rien dit... Ca, c'est bien les femmes... mais moi, j'ai pas fait de gaffe, tu me connais."

L'autre parti soulager sa vessie, mais restant tout de même à l'écoute du monologue a sûrement braillé quelques mots de compassion, sans vraiment être certain qu'il faille employer ce sentiment là...

- "Et puis, après, j'ai vu Jocelyne... ah mais, j'arrive à Meudon, je dois te laisser..."

Avant qu'il ne termine son appel, je suis passé à côté du voyageur mécontent, un barbu d'une quarantaine d'années, qui avait l'air affable, pourtant. Il m'a suivi vers la sortie, et je lui ai dit que notre ami avocat se croyait probablement encore au Palais à faire des effets de manche, même au téléphone. Ceci étant, on a été plusieurs à se regarder tellement le spectacle valait le coup. On se serait cru dans une histoire à la Alphonse Daudet, "mais bien sûr, vous n'êtes pas obligés de me croire..."

Il faut rendre à César...

Ce midi, ressentant un manque énorme d'Amérique, je me suis fait une salade! Mais pas n'importe laquelle, s'il vous plaît! Oui, ce midi (enfin 14 heures 30...) c'était Salade César, au menu. Histoire de me rappeler ces Etats-Unis qui me manquent tellement. Il faut dire que c'est un peu mon entrée (plat?) préférée, la salade César... Et si elle est au poulet, c'est encore meilleur!

Au vu de la photo, j'entends déjà Sandrine ou Alexandre (ou tout autre œil aguerri) hurler au scandale. A raison, en effet! Car, en lieu de poulet, j'ai mis des lardons fumés... et, de plus, il n'y a pas de parmesan. Bon,  j'ai un peu fait avec les moyens du bord. 
En revanche (je ne suis pas si mauvais), l'assaisonnement était au top! Un grand merci à Wish-Bone et à sa sauce César qui déchire! Merci aussi à Auchan (Issy-les-Mlx) d'avoir importé (à prix d'or, moins merci déjà!) la-dite sauce et d'avoir un mini rayon US/UK à disposition des nostalgiques fortunés comme moi!

Au final, il m'en faut peu pour être heureux... et le tout, devant le Magazine de la Santé, sur France 5 (je ne suis pas qu'un goinfre, j'aime à me cultiver, de temps à autres...).

jeudi 1 avril 2010

Je suis un être abjecte...

... mais, quelque part, j'aime bien! Et j'assume!

L'autre jour, dans le métro, en heure de pointe,  j'ai eu comme une révélation. On était serrés comme des sardines dans une boîte d'alu (ou de je ne sais trop quelle matière) et contre la porte, de cette voiture de la ligne 1, une espèce de gars trop mal habillé attendait que ça se passe.
A peine remarqué, j'ai pensé à Josette, la fille avec qui je bosse et partage mon bureau. Parce que pour la petite histoire, on aime bien se moquer du look (souvent de mauvais goût) des gens qui nous entourent. 
Alors là, oui pour sûr, je me suis saisi de mon appareil photo de reporter (mon Iphone quoi...) pour immortaliser ce grand moment de mode. Dommage, c'était plus la Fashion Week, sinon j'aurais envoyé le cliché à l'Officiel ou toute autre revue de mode. 
Pour tout vous dire, le look du gars en question était très... comment dire? Rustique. Genre, bucheron canadien. Mais le bucheron qui a un mauvais goût très prononcé, ou alors encore habillé par sa pauvre mère qui perd la boule... J'ai donc profité d'une de ses micro-siestes contre la porte pour le mettre dans la boîte... Et dans la seconde d'après (enfin quand j'ai eu du réseau...), j'ai envoyé le cliché à Josette.

C'était en début de semaine, il me semble... et j'ai toujours eu aucune nouvelle d'elle. J'espère que la photo ne l'a pas terrassée, parce que je ne sais pas si vous l'avez bien regardée de près, mais ça a de quoi choquer! 
En 2010, des gens osent encore la chemise en laine sous un pull en laine et avec une veste et un pantalon en velours... Côtelé... Aïe!

Ca va faire hurler ma mère...

... mais après avoir répondu à 19 questions sur pas mal de sujets (économie, social, société, immigration), voici ce que donne mon profile politique (test effectué sur le site Internet du "Monde"). 
Du coup, après analyse de l'image, c'est un peu tout et son contraire, n'est-il pas? 
Malgré tout, je pense qu'au vu des résultats, et si ma mère vient par ici, elle va pousser des cris d'orfraie! Je l'imagine déjà penser que je suis perdu et que je renie la grande tradition familiale... Arff... 

Mais, comme dirait Julio, "non, yé n'ai pas chanché", ne t'inquiète pas!

Lettre à Demis R.


Cher Demis,

comme pour rire, tout à l'heure, j'ai pensé à vous. La manière dont cela m'est arrivé est pour le moins incongrue. Je m'explique.
Tout est parti d'un nouveau jeu sur FaceBook (où vous avez plus de 3000 amis, à ce que j'ai vu...) où chaque personne, maintenant, met en avant les hits musicaux qui étaient au top le jour de sa naissance... Et alors que je flânais sur le profil d'un ami, j'ai vu qu'une de ses amies (accrochez-vous, faut suivre!) vous avait dans sa disco de naissance... je passerai sur le fait que du coup elle ne doit plus être toute jeune (et aussi sur le fait qu'elle n'a pas l'air d'être une fan inconditionnelle, comme cet ami commun, d'ailleurs)... mais, en même temps, en dépis de mes 26 ans (bientôt 27), je suis, moi, une sorte de fan de votre discographie. Pour vous dire, je connais presque par coeur "Quand je t'aime" ; sauf qu'une fois sur deux, en la chantant, je vocifère un "Comme je t'aime, j'ai l'impression d'être un roi..." et du coup, je vous trucide votre oeuvre! Toutes mes confuses, mon cher Demis.


Mais, en attendant, même si je massacre vos paroles, j'adore l'époque des Aphrodite's Child et votre carrière solo. "Rain & Tears", "It's five o'clock" et autres "We shall dance" ; c'est dire si j'ai écouté Nostalgie, depuis la 6e! Et c'est dire, aussi, que je ne suis pas né à la bonne époque. En effet, je maîtrise clairement mieux la disco de Simon & Garfunkel, des Beatles, de Supertramp, d'ABBA et de Véronique Sanson que celle des Pussycat Dolls, Lio et autres 113, voire NTM! Je ne parle même pas des comédies musicales actuelles qui me paraissent à des années lumières de ma "culture" musicale... Tant et si bien que je me dis souvent que j'ai dû me réveiller, en 1983, d'un coma de 20 ans, tout frais... J'ai toujours été un peu en décalage, il faut croire... et comme on ne se refait pas!
Alors cher Demis, ce soir, à l'aune d'un nouvel anniversaire (le mien tombe le 17, pour info, sait-on jamais...), j'avais envie de vous écrire tout le bien que je pensais de vous. Des temps où vous chantiez de manière impériale et impérieuse vos plus grands hits. Car oui, n'en déplaise à la Couronne, ce furent des hits monumentaux. Celui que je galvaude bien souvent (j'ai avoué mon crime plus haut...) date de 1987 ; j'avais donc 04 ans, et vous 41, la barbe fournie et le cheveu en bataille. Cette année-là, vous chantiez en playback  mais en vivant à 100% ces paroles. Dans la brume des 80's, vous vouliez dire au monde tout l'amour que vous portiez pour l'Autre. Qui était-ce, d'ailleurs? Cela, je ne l'ai jamais vraiment su. J'ai, par de nombreuses fois, entendu pis que pendre ; sans jamais en tenir compte. Parce que vous osiez et étiez cette idole hellène qui chantait en français et arrivait, enfin, à faire de l'ombre à Nana. Et rien que pour cela, merci!


Mon cher Demis, me voici arrivé au terme de ma lettre et des pensées que je me devais de vous faire parvenir.


Encore merci pour ces grands instants musicaux.
Un fan volontaire sur la Terre, ou tout comme...

mercredi 31 mars 2010

Le saviez-vous?

Mais, 90% des billets américains (U.S. dollars, je précise!) présenteraient des traces de cocaïne?! Certes, ça se mesure en microgrammes (entre 0.006 et 1.24 µg), mais bon, quand même!

Sinon, pour la petite histoire, le billet de 2 $ n'est plus édité depuis 2003, et le Trésor américain considère qu'il en reste environ 1.5 milliard en circulation (dont 1 chez moi, d'un lointain voyage, en parfait état!). 
Par ailleurs, nos cousins américains gardent  souvent précieusement ce billet comme porte-bonheur, du fait de sa rareté.

C'était Tony Montana, en direct de la Bourse de Paris pour ce petit instant civilisation américaine!


Un thé, l'addition...

C'est un peu ça, aussi, les vacances. Partager un thé, avec soi-même, alors qu'il fait un temps superbe dehors. Mais, à l'image du temps, les vacances ne durent qu'un temps (c'est peu de le dire... et de le répéter...).

Pour prolonger cet instant idyllique (n'ayons pas peur des mots!), un voyage baudelairien avec quelques grammes de ce thé American Breakfast de Mariage Frères. 
Sitôt ouvert, il s'en dégage un fumet des plus agréables, un peu comme un dimanche chez Mamie. Ou parmi un cercle de dames anglaises bien sous tous rapports pour deviser du Jubilé. Des heures durant... et hors du temps.

Le pied total!

Moi aussi, je m'engage!

En surfant, en début d'après-midi, sur mes blogs préférés, je suis tombé sur cette campagne de sensibilisation d'une fondation espagnole.
On y voit un chien à l'abandon et ce texte en exergue: "Chaque année, des centaines de chiens sont abandonnés parce que leurs maîtres sont fatigués de jouer avec eux"... 
Tout de suite, j'ai pensé à une bonne amie qui est très engagée et milite contre toute forme de maltraitance animale. 
Je me suis aussi souvenu de mon premier chien ; celui de quand j'étais gamin (moment nostalgie). La chienne en question était un berger allemand à poils longs et s'appelait Vénus. Et c'est un peu grâce à elle que je suis encore là, aujourd'hui. Ce fidèle compagnon de ma petite enfance m'avait, un jour, ramené dans la cour de la maison, manu militari (par la peau des fesses, en fait...), alors que je me dirigeais  bille en tête vers la route, sans conscience du danger... 
Aujourd'hui, je peux bien montrer un peu de reconnaissance et m'élever comme Céline, contre cette maltraitance quotidienne.

mardi 30 mars 2010

Y a pas à dire...

 ... mais, ce soir, notre Dédé national, juré de la Nouvelle star, a lâché les chiens!

Allez, out Maria!

Ca pourrait passer inaperçu, mais aujourd'hui on a appris que Ricky Martin était "un homosexuel chanceux". Tu m'étonnes Elton!
Ah bon, vous n'étiez pas au courant? Oui, ben, à un moment, faudrait penser à ouvrir un peu les yeux! Et puis, qui pouvait croire qu'il en était autrement?
Là, tout de go, j'ai en mémoire une série de photos sur une plage de San Juan où on voyait le bellâtre en train de partager une serviette avec un autre bellâtre. Et vas y qu'on s'amuse à faire des pompes ensemble, qu'on regarde tout de go  les vagues s'abattre au loin avant qu'elle n'atteignent la grève et qu'on se secoue notre serviette pour en enlever ce méchant sable venu s'y jeter... Si ce n'était pas la traduction d'une espèce de vie à deux, je m'y connais pas! Bon, pour les naïfs et les naïves (surtout), à l'époque on nous avait vendu l'affaire ainsi: "Oui, euhhh, c'est pas mon chéri ; c'est juste mon coach sportif"... Sauf que nous, on n'est pas des lapineaux de 9 semaines et 1/2, et on se fait pas rouler dans la farine avec des "excuses" qui tiennent pas la route! Et puis, pendant qu'on y était, il aurait pu dire que c'était son cousin de Puerto-Rico...

Tout ça pour dire que ce matin, on nous a appris que Ricky préférait Mario à Maria ; ainsi va la vie... et un passido badanté Maria?!

lundi 29 mars 2010

Le Blog, j'en chie ma race...

... comme dirait Mouloud. The Mouloud from le Grand Journal de Canal (cf le "20 minutes" de vendredi)!

J'ai presque passé la soirée à chercher comment mettre des gadgets ou widgets, du genre calendrier ou formulaire de contact... mais, comme je suis une quiche... Eh bien, je n'y suis pas arrivé.

Alors si des bonnes âmes veulent bien m'aider, je suis toujours preneur!