Je ne résiste pas...

... à l'envie de vous envoyer une vue satellite de mon footing (de reprise) du samedi. Pour ma défense, j'adore tout ce qui se rapporte aux cartes et autres vues du ciel.

Pour l'anecdote (et montrer que je ne sais pas m'orienter dans l'espace), sur la fin de mon parcours, je me suis retrouvé à Sèvres, sans trop le vouloir je dois dire, parce que l'air de rien, pour une reprise, j'en étais à 10 bornes... alors, j'ai suivi les panneaux pour retrouver mon point de départ (et d'arrivée) ; un peu perdu que j'étais. Et fourbu.

Vivement mes prochaines pérégrinations histoire que j'aille me perdre vers Chaville ou Versailles, sait-on jamais!

C'est l'histoire d'un mec...

... qui s'appelle Daniel et qui est conducteur de bus, sur la ligne 27 de la RATP reliant la porte d'Ivry à la Gare Saint-Lazare. 

Daniel, c'est un gars heureux de vivre et qui est habité par son boulot. Il le vit tellement ce boulot qu'il anime, à sa manière, les voyages des passagers pris à chaque arrêt. En effet, il se livre à une espèce de visite guidée du parcours de la ligne 27. Et comme le bus emprunte un itinéraire riche en lieux connus, Daniel offre, gracieusement et avec humour, sa vision de la capitale. On apprend alors que le Panthéon a été édifié à la demande de Louis XV et qu'il raffole (Daniel, pas Louis XV) des pâtés made in Martinique (enfin surtout ceux que concocte sa maman).

Durant plus de 6 minutes, Olivier Lambert et Thomas Salva  (les réalisateurs) nous font découvrir ce conducteur de bus au grand cœur et au verbe bien servi. Ca donne envie de garder le sourire!

Pour découvrir d'autres portraits touchant et pleins de vie, allez sur Brèves de trottoirs. Le site vaut le détour et qu'on s'y attarde!

Bon(s) visionnage(s)!

A la Une!

Depuis quelques jours, les éditions de la Martinière ont sorti un chouette bouquin sur les Unes du quotidien Libération. Elaboré en étroite collaboration avec le journal, ce recueil des moments forts de ce monument de la Presse française (n'ayons pas peur des mots) est tout bonnement le must-have du moment, voire de l'année! 

On y retrouve, au fil des pages, toute l'Histoire de ce grand journal né dans les années 70, un 18 avril 1973, pour être précis et puriste. 

Et depuis lors, que de chemin parcouru! Ses journalistes, graphistes et autres membres de la rédaction n'ont eu de cesse de faire évoluer ce canard malgré toutes les crises traversées, dont notamment celle touchant un lectorat en berne. Et pourtant, c'est de loin le quotidien le plus agréable à lire et le mieux fourni. Sans parler de ses Unes pour le moins recherchées et toujours au top!

Alors, les yeux fermés, vous pouvez courir à la Fnac, chez Virgin ou votre libraire habituel pour y acquérir ce petit monument de plus de 350 pages (en couleurs! enfin tout dépend l'époque...) et pesant un bon poids. Celui d'un journal engagé, véritable compagnon de l'Info... et de combat. L'esprit de Sartre n'est jamais très loin.

Bonne lecture!

 

Gordon a de quoi avoir le blues...

Malgré le sourire radieux arboré par le Premier ministre anglais, les urnes viennent de parler, Outre-Manche. Cela faisait des années (depuis 1997, en fait) que le Labour (Gauche anglaise) n'avait pas pris une telle déculottée à des élections législatives.

Ceci dit, à l'heure actuelle, aucune majorité ne semble se profiler, car aucun parti n'a pu obtenir de majorité absolue à l'issue de ces consultations.

Mon petit doigt me dit qu'il n'y a pas que Gordon qui soit marron, ce matin...

Luce is beautiful!

Il faut dire qu'il y avait de quoi être perplexe et/ou dubitatif quant au choix de Luce pour ce troisième prime-time de la Nouvelle Star. Vouloir chanter du Christina Aguilera un soir de Baltard, il fallait en vouloir et en avoir, surtout! Voici pour le couplet "Je me la joue critique quelque peu influencé par les médias et la bien-pensance anti-variét'"...

Pour tout vous dire, You are beautiful, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. A priori. Mais, depuis que je l'ai entendue entonnée dans une de mes séries fétiches (Little Britain, une série très british et très politiquement incorrect), je dois bien avouer que cela lui a donné un certain relief. La contenance tient parfois à pas grand chose ; mais revenons-en à nos mouton et à notre cygne chantant, la jeune et néanmoins talentueuse Luce, de Perpignan!

Ce soir donc, elle avait décidé de chanter un You are beautiful que l'on attendait un tantinet à contre-courant. Il n'en fut rien. La jeune et belle fut totalement pénétrée par les mots qu'elle délivrait devant un Baltard qu'on imagine aisément sous le charme. Envouté, nous le fumes aussi. Et comment ne pas l'être devant tant de sincérité. Quand on pense qu'elle a tout juste 20 ans (soupir). Cela a de quoi laisser songeur et rêveur pour la suite. Vivement son accession à la finale et de nouvelles interprétations à contre-pied(s). Et ce, pour le plus grand bonheur de ses fans de plus en plus nombreux et, me dit-on, son premier amoureux: Hector!

A jeudi prochain, donc!