samedi 13 septembre 2008

Agnus Dei.

Vaste rassemblement, la nuit dernière, sur le parvis de la cathédrale de Notre-Dame, à Paris. Tout ce que l'Europe compte de catholiques étaient en prière pour la venue de Benoit XVI en France.

S'étant faufilé dans la foule, le témoin silencieux a pu apprécier la ferveur environnante et écouter quelques Notre Père et Je vous salue Marie. Dans un silence monacal, le piéton, en fidèle observateur de la chose religieuse, a promené ses pas sur la place Jean-Paul II, mais sans trop s'y attarder. La foule y était trop oppressante et compacte. De mauvais souvenirs agoraphobes ont donc eu raison de cette ferveur d'un soir.

vendredi 12 septembre 2008

Mc Cain a la frite.

Pour la première fois, depuis le début officiel de la campagne présidentielle aux Etats-Unis, John Mc Cain obtiendrait son visa pour la Maison Blanche en battant Barack Obama de deux grands électeurs.

270 votes pour le prétendant républicain contre 268 pour le camp démocrate.

On ne le répétera jamais assez, mais les sondages nationaux ne valent rien. En effet, tout se joue au niveau des Etats, de manière déconcentrée. Alors, concentrons-nous sur les sondages provenant de ces Etats.

120908 - 13:00.

Sous les jupes des filles #7.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Titus.

jeudi 11 septembre 2008

En attendant d'oublier Edvige.

mercredi 10 septembre 2008

Les points sur le "i".


Je ne sais pas vous, mais toute la France trépigne. De savoir si son équipe de football va enfin s'imposer. De savoir si cette bonne Edvige va être allégée, édulcorée. De savoir ce qui se passe Outre-Atlantique dans la campagne présidentielle opposant Barack Obama et Sarah Palin... et John Mc Cain. De savoir ce que pense le Président du football. De savoir si un accélérateur de particules ne va pas créer un trou noir qui engloutira la Terre. Etc.

Et puis, cette information qui filtre, qui circule, depuis quelques jours. Et qui anime la planète des médias: I-télé, notre chaîne d'informations préférée, malgré tout, va changer d'habits. On parle volontiers d'habillage d'ailleurs dans le milieu journalistico-audiovisuel. On nous annonce donc ce grand chamboulement pour le 12 septembre. Alors, c'est dire si à J-2 on trépigne de voir ce qu'on va voir. Sur le site des médias Ozap, on se frotte, avec un subtile teaser, à cette nouvelle formule (http://www.ozap.com/actu/video-nouveautes-habillage-i-tele/161376 ). Tout cela est bien taillé, maintenant il faut recoudre. Comprendre: regagner les parts d'audience perdues face à BFM TV, une excellente concurrente, au demeurant.

Saluons, quoiqu'il en soit, cet heureuse remise en question et ce renouvellement de la grille. Un ménage de printemps ne fait jamais de mal. Même si c'est à la fin de l'été...

mardi 9 septembre 2008

Sous les jupes des filles #6.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Homère.

lundi 8 septembre 2008

Le capital, c'est capitale!

Natixis, Natixis, Natixis. A l'énoncé de ce nom d'action bancaire, le petit porteur soupire. Quelle erreur n'a-t-il pas fait, il y a presque deux ans, d'acheter quelques actions de ce petit bambin né de l'union de deux grands établissements bancaires français?

Le porteur, petit bien évidemment, n'avait acquis que 25 actions au prix fort, soit près de 20 euros. Un conseiller financier lui en avait vanté les prouesses à venir et la confiance s'était installée. Trop vite!

Tant et si bien qu'une crise, presque sans précédent, est arrivée. Merci Oncle Sam et tes subprimes. Natixis a donc pris l'eau. Coulée à pic, perdant, depuis un an, plus de 75% de sa valeur. Et cela n'est pas rien.

Alors, aujourd'hui, et jusqu'à mi-septembre, en gros, on tente une dernière opération. La der des ders: l'augmentation de capital. Terme barbare pour les soldes financiers. Car, maintenant, pour cette opération de la dernière chance, on brade l'action à 2,25 euros. Bien évidemment, il faut déjà être actionnaire. Cela insuflera-t-il un nouvel élan? A en croire la banque d'affaire et sa brochure de promotion: OUI.

A suivre. Le petit porteur a rendez-vous avec son conseiller financier pour en parler. De près, on se comprend mieux.

Sous les jupes des filles #5.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Nicolas Poussin.

dimanche 7 septembre 2008

Un campus en ordre serré.

Tout le monde s'en gargarise, à commencer par les médias, en ce dimanche un peu terne: l'UMP, le parti majoritaire et présidentiel, a montré toute la cohésion dont elle était capable lors de son université d'été royanaise.

Sur le campus installé en Charente-Maritime, les ténors de la Droite ont tapé sur une Gauche en sale état et montré qu'à l'UMP on pouvait être uni.

Petite réflexion personnelle, après avoir été abreuvé de réflexions en tout genre. Quoi de plus normal, pour un parti au pouvoir, que de regarder dans une même direction? Car, quoiqu'on en dise, le véritable chef de cette grande union de la Droite reste le Président. Certes, une équipe oriente le bateau entre les courants, mais le capitaine à la barre demeure l'hôte de la première maison de France. Tout cela m'apparaît normal. Cette vision est américanisée, j'en conviens.

A Royan, comme le soulignait, à la tribune, le Premier ministre, "pas de guerre des chefs," comme à l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle. Voici la différence notable. Voici ce qui (re)fera gagner la Droite en 2012.

Sous les jupes des filles #4.

Paris,
musée du Louvre,
samedi 06 septembre 2008,
Napoléon Ier.