vendredi 29 octobre 2010

A la mode paparazzi #1.

Instant volé au stand EA/Crisis 2 .
Paris Games Weeks - 29 octobre 2010.

Oui, qui ?

Eh oui, ce soir, TF1 diffuse enfin sa nouvelle émission qui s'annonce phare : Qui veut épouser mon fils ? Ca promet d'envoyer grave de chez grave... j'ai hâte de voir ce que ça va donner et attends avec impatience les réflexions de ces mamans bienveillantes...

Un aperçu ici qui a de quoi mettre l'eau à la bouche !

mercredi 27 octobre 2010

Nicolas et Carla.

Vécu ce matin au kiosque à journaux...

Le kiosquier déballe une liasse de magazines people alors que j'attends pour payer mon "Libé". Il grommelle.


- Ah Carla et Nicolas... (Le couple est en Une de je ne sais quel "Gala" ou consort).
Sa réflexion me fait sourire alors que je lui tends cet euro trente pour "Libé". Et d'ajouter, facétieux:
- Eh, vous êtes jaloux. Hein avouez-le!
Lui ne se démonte pas et dans un éclat de rires jette:
- Ah oui jaloux! Et jaloux de Carla en plus!

Il y a des petits matins comme ça, pleins de bonheur!

mardi 26 octobre 2010

Lettre à Paul le Poulpe.

Très cher Paul (vous comprendrez vite pourquoi l'usage du très cher...),

aïe, aïe, aïe, tout le monde du sport est en émoi et en deuil, car on vient d'apprendre que tu as décidé d'écourter ta retraite pour mourir. Quelle drôle d'idée, franchement! Je te ferai remarquer qu'ici, en France, on se bat, au jour le jour, pour pouvoir couler de paisibles jours à ne rien faire (si possible le plus tôt possible) et profiter ainsi à plein régime du temps béni de cette retraite. Et toi, comme pour nous faire un pied de nez (dur pour un poulpe, les esprits sagaces comprendront !) tu décides de raccrocher et de stopper tout net ton repos amplement mérité. Enfin, quand j'écris ça, je suis hypocrite comme pas deux. Je vais t'expliquer.

Déjà, je n'aime pas précisément le football, et c'est ce sport qui t'a fait connaître dans le monde entier. Pendant la coupe du Monde 2010, l'été dernier, tu avais le talent, le don même, de pronostiquer les équipes gagnantes. Et, je dois bien t'avouer que cette prouesse qu'on te prêtait m'a ébahi. Alors, petit à petit, je me suis mis à suivre les turpitudes de cette compétition mondiale. 
Merci au passage, cela m'a permis de voir que les Français ne valaient pas un radis (ou un clou, c'est selon...) dans cette discipline où ils étaient pourtant rois en 1998. M'enfin, nous ne sommes pas là pour tailler le bout de gras sur notre Waterloo footballistique, mais plutôt pour parler de tes performances, et accessoirement pourquoi je ne t'aime pas !
Comme je le disais, tu m'as fait suivre, à l'insu de mon plein gré (restons dans le thème comico-sportif), cette coupe du Monde. Et au final, grand mal m'en a pris... Car, j'ai parié de l'argent sur tes pronostics. Bon, au début j'ai bien gagné quelques euros. Voyant que ça fonctionnait plutôt bien, j'ai augmenté les mises pour terminer en apothéose, avec la finale Espagne VS Pays-Bas. 
A la veille du match fatidique, les experts aquariophiles t'avaient plongé dans l'aquarium des prédictions et attendaient benoîtement, comme nous tous du reste, que tu choisisses l'équipe gagnante. Au bout d'un petit moment, tu as jeté ton dévolu sur l'Espagne et son armada que l'on croyait invincible. Dès connaissance de ton choix, je me suis rué sur PMU.fr et suis allé parier quelques dizaines d'euros sur cette équipe (50, il me semble) ; on m'annonçait alors des gains inespérés et élevés. 
Et puis vint le jour du match. Aïe, aïe, aïe !

Oui, les Espagnols ont gagné la compét'. Oui, tu avais vu juste. Mais, j'ai tout de même perdu mes 50 euros ! Car tu n'avais pas vu qu'ils gagneraient pendant les prolongations. Bêtement, j'avais cru que tu avais vu cette victoire dans le temps imparti des 90 minutes. Pfff ! Voilà pourquoi je t'abhorre espèce de sous-race des mers !

Aujourd'hui, tu as décidé de partir loin de ton jardin sous-marin, aussi je présente toutes mes condoléances à l'Océan et aux fans du ballon rond ! 

Ah, et puis non, trêve de flagornerie funèbre ! Oui, je l'avoue, je t'aurais bien bouffé avec une sauce américaine après passage éclair sur une plancha. Car, faut pas déconner, tu n'étais qu'un fruit de mer qui avait trouvé le bon filon. Rien de plus ! 

Je suis sûr que tes potes bigorneaux auraient fait aussi bien ; y a pas de raison ! Fumier de lapin de poulpe !

Allez, on se quitte là, avec les Beatles et l'indémodable "Octopus' Garden" ; sinon je vais être désagréable, et je veux pas d'embrouille avec les poulpes...

Signé : 
un aquariophile refoulé.


lundi 25 octobre 2010

Lettre à Georges F.

Georges,

c'est maintenant que vous êtes parti que j'ai une foultitude de choses à vous dire. La vie est parfois facétieuse, la mort, quant à elle, l'est tout autant, voire pire! Laissez-moi vous expliquer.

Il y a peu, c'est-à-dire avant de casser votre canne, vous étiez traitez par vos "amis" socialistes, notamment, de tout un tas de noms d'oiseaux. Ma mémoire me fait des faux, donc je n'en retranscrirai aucun afin de ne trahir personne (et d'éviter un procès !). Ces insultes (ou critiques), souvent à mots couverts, n'avaient cependant qu'un seul but: vous désavouer dans votre gauchitude et combattre le triste sir que vous étiez devenu. Car, vous maniiez, en votre temps et avec brio, il faut bien le dire, le bon mot, voire la phrase assassine, si ce n'est injurieuse. Et cette richesse de la langue, la vôtre, avait ses cibles privilégiées : les Noirs dans le football, les Harkis, vos camarades socialistes, et même le Pape, c'est dire ! Au final, on pourrait presque penser que vous n'aimiez personne... à part, peut-être, vous-même ? Car, tous ces mauvais "bons mots" vous ont permis de construire une drôle d'image ; celle d'une espèce de despote languedocien démago et populo. Et je vous écris ici sans animosité, ni parti-pris. Parce que, pour information, je ne suis ni anti-corrida, ni pro-Mandroux, donc assez objectif, si je puis m'exprimer ainsi... 

Voici pour ce que je sais de vous. Maintenant, allons un peu plus loin dans "l'analyse", cher Georges.

Hier, tout le monde, ou presque, vous décriait ou vous conspuait (racisme, mégalomanie...). 
Enfin, hier, avant votre mort. Car, dès l'annonce de votre disparition, les éloges se sont multipliés ; funèbres certes, mais éloges quand même. 
Pour Martine Aubry, vous étiez "un grand élu, visionnaire et bâtisseur" quand pour François Hollande vous restez cet "homme qui savait voir loin et d'une grande sensibilité". Et tout le reste des réaction est à l'avenant.
Aussi, je me pose cette question : la mort aurait-elle ce fabuleux pouvoir de transformer ceux passés vers l'au-delà, en les lavant de tous leurs "péchés" ? Au vu de récentes disparitions, je me dis que ce passage de vie à trépas a tout de même tendance à offrir une nouvelle virginité; dommage, cher Georges, que vous ne soyez plus là pour assister aux concerts de louanges. Car, pour tout vous dire, depuis hier, il y a du monde dans l'orchestre et dans le chœur !

Le "Requiem pour un con" de Gainsbourg que j'écoute en vous écrivant vient d'arriver à son terme, signe qu'il est temps pour moi d'arrêter ma pauvre prose et de vous laisser reposer, en paix. 

Signé : 
un vivant encore plein de questions.

Photo @Esby.

dimanche 24 octobre 2010

300 putains de jours !

Demain, lundi 25 octobre 2010, cela fera 300 jours que Stéphane Taponier, Hervé Ghesquière et leurs accompagnateurs afghans sont otages en Afghanistan. 

300 jours, 300 putains de jours ; cela ne rime à rien. 
En les retenant captifs, les terroristes talibans ne font pas seulement pression sur nos gouvernants ; il détruisent les familles de ces otages dont le seul tort a été de vouloir retranscrire la vérité d'une situation et apporter un éclairage sur ce pays.

Aujourd'hui, nul doute que beaucoup de Français penseront à eux et à l'absurdité de cette détention. J'en serai, désolé de les voir toujours aux mains de leurs geôliers.

Voir également le site du comité de soutien de ces 2 journalistes : Libérez-les.