vendredi 24 décembre 2010

Chronique de la vie au bureau #5.

L'autre jour, je ne sais plus trop quand, alors que je bossais comme un malade sur notre magazine interne (oui, ça m'arrive...), ma collègue a eu une petite envolée lyrique... pleine de gêne.

Moi pénétré par ma mise en page et mon labeur éditorial, j'étais tout calme. Elle, elle cliquait dans tous les sens... et a lâché un "Pédé"... suivi aussitôt d'un "lalalala" sur un ton doucereux et des plus mélodieux. Comme pour maquiller son forfait linguistiquo-sonore !

"- Hey, je t'ai entendu... lui ai-je aussitôt rétorqué.
- Euh, mais je dis ça comme ça tu sais. C'est le premier truc qui me vient... me répondit-elle, rouge comme une pivoine.
- Ouais, tu sais, je m'en fous... je te l'ai juste fait remarquer parce qu'aussitôt après avoir lâché ton "Pédé!" tu as tenté de rattraper le coup avec ton "lalalala"..."

Du coup, comme elle était super gênée, ça m'a grave fait marrer... On a les victoires qu'on peut, vous me direz. 

Pour enfoncer le clou rapport à cet épisode, quand notre pote qui bosse à la formation est venu prendre le café, je lui ai raconté l'épisode. Il était trop MDR, voire XPTDR ! Et ma collègue est redevenue toute rouge...

A l'instar d'un "Toi, tu es le vilain" made in Marie-France (la mère du macho de l'émission "Qui veut épouser mon fils", NDLR), cette  nouvelle expression "Pédé... lalalala" est en passe de meubler notre quotidien au boulot. C'est dire que rien n'est perdu ! 

samedi 18 décembre 2010

Je suis amoureux...

Mal réveillé (par des coups de marteau du 3e en travaux...), voici pèle-mêle mes réflexions du samedi matin.

En ces veilles de fêtes, je me rends compte que je suis amoureux de pas mal de personnes. Dans le désordre, cela donne : Carole Bouquet, Catherine Deneuve, Fanny Ardant, Anderson Cooper, Josh Duhamel, Chris Evans, Chris Pine, Glenn Close, Carole Rousseau (non je déconne!) et Julie Depardieu ! Ah, j'oubliais aussi Julian Bugier... (soupirs)

Si vous apparaissez dans la liste supra, me contacter par message privé ; y a moyen de s'arranger ! LMAO !

dimanche 12 décembre 2010

Deux ou trois choses.

Depuis mon réveil, iTunes chauffe et fait défiler les chansons de ma bibliothèque.

Alors que j'écoute un album des Beatles me vient cette réflexion : "La vie sans musique, ça donnerait quoi ?" On a parfois de ces questions, le dimanche matin.

Après une courte réflexion me vient cette réponse : "Une vie sans musique, sans moi !

On a parfois de ces réflexions, le dimanche matin.

jeudi 25 novembre 2010

Chronique de la vie au bureau #4.

Il est tout juste 11 heures passées. Après avoir traité le tout-venant du matin et les demandes qui s'accumulent du Vaisseau amiral, bref échange avec ma collègue...

"Ah, 11 heures... je commence à avoir faim !, dis-je, en l'air.
- Ah oui, moi aussi, j'ai faim ! J'ai la dalle ; je boufferais un cul !", me répond-elle...

J'ai vraiment de la chance de bosser avec une nana aussi distinguée que je peux l'être parfois; je me sens moins seul !


mercredi 17 novembre 2010

Une devise qui en dit long...

Hier soir, en quittant le bureau, je suis tombé sur une lettre d'un de nos centres de formation pour cadre sup'. Jusqu'alors je n'avais jamais fait gaffe aux attaches qu'ils utilisaient pour leurs correspondances. Du coup, quand j'ai vu qu'en dessous du nom du-dit centre sa devise (ou slogan), j'ai failli tomber à la renverse !

On y lit la phrase suivante : "Apprendre à penser" 

Je dois vous confier, qu'à moi, ça me fait bizarre... Quelque part, je me dis que si on n'est pas cadre sup', eh ben chez nous, on ne pense pas, on sait pas faire... 

C'est quand même top le management moderne !

mardi 16 novembre 2010

Les Beatles sur iTunes...

... c'est bien gentil de retrouver les "4 garçons dans le vent" sur iTunes ; mais à quand Michel Berger et surtout Bibie sur la plate-forme musicale d'Apple ?! 

Oui, on en veut du Bibie et de son "Tout doucement" ou du Berger et son "Mademoiselle Chang" !!!

Allez répétez après moi : "Tout doucement, envie de changer d'atmosphère, d'attitude... Tout doucement, besoin d'amour pour remplacer l'habitude... Tout simplement..."

dimanche 14 novembre 2010

François Fillon...

... succède à Fillon François ; mais qui va garder le Setter anglais ?

jeudi 4 novembre 2010

Chronique de la vie au bureau #3.

Vécu à l'instant... j'écris les larmes aux yeux, tellement j'ai pleuré...

Combiné en main, je compose le numéro de poste d'une collègue subordonnée d'un service à l'étage du dessus...

"- Allô, oui..., répond une voix féminine dans le combiné.

- Oui, BONJOUR... c'est [mon identité complète déclamée]..., me sens-je utile de rappeler...

- Oui... et...?

- Bonjour ! 

- Ah oui, bonjour... (soupirs dans la voix)

- Oui, donc je t'appelle pour savoir si tu aurais la liste des invités du pot de départ de ton chef, la semaine prochaine...

- Oui, je l'ai sous les yeux...

- Et tu peux me la transmettre par Outlook s'il te plaît que je voie pour adapter le discours du Patron... D'ailleurs, y aura des invités de la Maison mère, ou juste nous ?

- Euh, personne de la Maison mère...

- Bon d'accord. Ceci dit, tu peux quand même me l'envoyer ?

- Oui, attends deux secondes...

Bip, bip, bip..."

Pour ceux qui n'auraient pas compris, ces "bip, bip, bip" sont synonymes de raccrochage sauvage de la part de mon interlocutrice... 

Je dois bien vous avouer avoir regardé ma collègue assise en face de moi avec un air interdit! Comme moi, elle fait une drôle de tronche, elle aussi...
On vit dans un de ces mondes... et force est de constater qu'il y a des jours avec et surtout des jours sans...

mardi 2 novembre 2010

Chronique de la vie au bureau #2.

Voulant avoir un pote du service Formation, nous le nommerons Y., je tente en vain de l'appeler sur son poste. Voici ce que ça a donné...

"- Bureau formation, à qui ai-je l'honneur ?, dit une voix féminine dans l'écouteur.

- Ben, c'est moi ! Tu sais pas lire qui appelle sur ton écran de téléphone ?!

- Ben si, mais comme j'ai pris l'appel du poste que t'appelais, ça affiche rien...

- Ah ! Perspicace ! Bravo ! Bien vu !, dis-je pour ne pas perdre la face. Et sinon, Y. revient quand ?

- Il est sorti du bureau, je lui dis de te rappeler quand il revient...

- D'accord... Et sinon, le permis c'en est où ?

- Ahhhhh... ahhh..., lance-t-elle avec un air de défi-facétieux (oui, j'imagine quoi!)

- Alors oui, ça en est où ?

- Ben, tu sais, ça s'est ouvert... Allez, fais pas comme si tu savais pas...

- Ahhhh, OK... à plus tard."

Maintenant, je me méfie des filles et de leurs sous-entendus salaces. Raison de ma conclusion et raccrochage hâtifs de poste téléphonique. Faut pas déconner !

Chronique de la vie au bureau #1.

Petit moment de grand bonheur vécu à l'instant, au bureau...

Voyant que ma collègue se fend la poire, en silence, devant l'écran de son P.C., je lui demande: 

"- Ben pourquoi tu rigoles ?

- Euh, je parle de cul avec un pote...
- Hein ?! Mais sur Outlook, sur la messagerie inter-personnelle ?!

- Ouais, mais vite fait quoi...

- Eh bé... et sinon, tu lui as fait des bibis dans les fesses ?!  

- Oh non, on s'est juste roulés des pelles..."

C'est parfois marrant de bosser avec une nana...

vendredi 29 octobre 2010

A la mode paparazzi #1.

Instant volé au stand EA/Crisis 2 .
Paris Games Weeks - 29 octobre 2010.

Oui, qui ?

Eh oui, ce soir, TF1 diffuse enfin sa nouvelle émission qui s'annonce phare : Qui veut épouser mon fils ? Ca promet d'envoyer grave de chez grave... j'ai hâte de voir ce que ça va donner et attends avec impatience les réflexions de ces mamans bienveillantes...

Un aperçu ici qui a de quoi mettre l'eau à la bouche !

mercredi 27 octobre 2010

Nicolas et Carla.

Vécu ce matin au kiosque à journaux...

Le kiosquier déballe une liasse de magazines people alors que j'attends pour payer mon "Libé". Il grommelle.


- Ah Carla et Nicolas... (Le couple est en Une de je ne sais quel "Gala" ou consort).
Sa réflexion me fait sourire alors que je lui tends cet euro trente pour "Libé". Et d'ajouter, facétieux:
- Eh, vous êtes jaloux. Hein avouez-le!
Lui ne se démonte pas et dans un éclat de rires jette:
- Ah oui jaloux! Et jaloux de Carla en plus!

Il y a des petits matins comme ça, pleins de bonheur!

mardi 26 octobre 2010

Lettre à Paul le Poulpe.

Très cher Paul (vous comprendrez vite pourquoi l'usage du très cher...),

aïe, aïe, aïe, tout le monde du sport est en émoi et en deuil, car on vient d'apprendre que tu as décidé d'écourter ta retraite pour mourir. Quelle drôle d'idée, franchement! Je te ferai remarquer qu'ici, en France, on se bat, au jour le jour, pour pouvoir couler de paisibles jours à ne rien faire (si possible le plus tôt possible) et profiter ainsi à plein régime du temps béni de cette retraite. Et toi, comme pour nous faire un pied de nez (dur pour un poulpe, les esprits sagaces comprendront !) tu décides de raccrocher et de stopper tout net ton repos amplement mérité. Enfin, quand j'écris ça, je suis hypocrite comme pas deux. Je vais t'expliquer.

Déjà, je n'aime pas précisément le football, et c'est ce sport qui t'a fait connaître dans le monde entier. Pendant la coupe du Monde 2010, l'été dernier, tu avais le talent, le don même, de pronostiquer les équipes gagnantes. Et, je dois bien t'avouer que cette prouesse qu'on te prêtait m'a ébahi. Alors, petit à petit, je me suis mis à suivre les turpitudes de cette compétition mondiale. 
Merci au passage, cela m'a permis de voir que les Français ne valaient pas un radis (ou un clou, c'est selon...) dans cette discipline où ils étaient pourtant rois en 1998. M'enfin, nous ne sommes pas là pour tailler le bout de gras sur notre Waterloo footballistique, mais plutôt pour parler de tes performances, et accessoirement pourquoi je ne t'aime pas !
Comme je le disais, tu m'as fait suivre, à l'insu de mon plein gré (restons dans le thème comico-sportif), cette coupe du Monde. Et au final, grand mal m'en a pris... Car, j'ai parié de l'argent sur tes pronostics. Bon, au début j'ai bien gagné quelques euros. Voyant que ça fonctionnait plutôt bien, j'ai augmenté les mises pour terminer en apothéose, avec la finale Espagne VS Pays-Bas. 
A la veille du match fatidique, les experts aquariophiles t'avaient plongé dans l'aquarium des prédictions et attendaient benoîtement, comme nous tous du reste, que tu choisisses l'équipe gagnante. Au bout d'un petit moment, tu as jeté ton dévolu sur l'Espagne et son armada que l'on croyait invincible. Dès connaissance de ton choix, je me suis rué sur PMU.fr et suis allé parier quelques dizaines d'euros sur cette équipe (50, il me semble) ; on m'annonçait alors des gains inespérés et élevés. 
Et puis vint le jour du match. Aïe, aïe, aïe !

Oui, les Espagnols ont gagné la compét'. Oui, tu avais vu juste. Mais, j'ai tout de même perdu mes 50 euros ! Car tu n'avais pas vu qu'ils gagneraient pendant les prolongations. Bêtement, j'avais cru que tu avais vu cette victoire dans le temps imparti des 90 minutes. Pfff ! Voilà pourquoi je t'abhorre espèce de sous-race des mers !

Aujourd'hui, tu as décidé de partir loin de ton jardin sous-marin, aussi je présente toutes mes condoléances à l'Océan et aux fans du ballon rond ! 

Ah, et puis non, trêve de flagornerie funèbre ! Oui, je l'avoue, je t'aurais bien bouffé avec une sauce américaine après passage éclair sur une plancha. Car, faut pas déconner, tu n'étais qu'un fruit de mer qui avait trouvé le bon filon. Rien de plus ! 

Je suis sûr que tes potes bigorneaux auraient fait aussi bien ; y a pas de raison ! Fumier de lapin de poulpe !

Allez, on se quitte là, avec les Beatles et l'indémodable "Octopus' Garden" ; sinon je vais être désagréable, et je veux pas d'embrouille avec les poulpes...

Signé : 
un aquariophile refoulé.


lundi 25 octobre 2010

Lettre à Georges F.

Georges,

c'est maintenant que vous êtes parti que j'ai une foultitude de choses à vous dire. La vie est parfois facétieuse, la mort, quant à elle, l'est tout autant, voire pire! Laissez-moi vous expliquer.

Il y a peu, c'est-à-dire avant de casser votre canne, vous étiez traitez par vos "amis" socialistes, notamment, de tout un tas de noms d'oiseaux. Ma mémoire me fait des faux, donc je n'en retranscrirai aucun afin de ne trahir personne (et d'éviter un procès !). Ces insultes (ou critiques), souvent à mots couverts, n'avaient cependant qu'un seul but: vous désavouer dans votre gauchitude et combattre le triste sir que vous étiez devenu. Car, vous maniiez, en votre temps et avec brio, il faut bien le dire, le bon mot, voire la phrase assassine, si ce n'est injurieuse. Et cette richesse de la langue, la vôtre, avait ses cibles privilégiées : les Noirs dans le football, les Harkis, vos camarades socialistes, et même le Pape, c'est dire ! Au final, on pourrait presque penser que vous n'aimiez personne... à part, peut-être, vous-même ? Car, tous ces mauvais "bons mots" vous ont permis de construire une drôle d'image ; celle d'une espèce de despote languedocien démago et populo. Et je vous écris ici sans animosité, ni parti-pris. Parce que, pour information, je ne suis ni anti-corrida, ni pro-Mandroux, donc assez objectif, si je puis m'exprimer ainsi... 

Voici pour ce que je sais de vous. Maintenant, allons un peu plus loin dans "l'analyse", cher Georges.

Hier, tout le monde, ou presque, vous décriait ou vous conspuait (racisme, mégalomanie...). 
Enfin, hier, avant votre mort. Car, dès l'annonce de votre disparition, les éloges se sont multipliés ; funèbres certes, mais éloges quand même. 
Pour Martine Aubry, vous étiez "un grand élu, visionnaire et bâtisseur" quand pour François Hollande vous restez cet "homme qui savait voir loin et d'une grande sensibilité". Et tout le reste des réaction est à l'avenant.
Aussi, je me pose cette question : la mort aurait-elle ce fabuleux pouvoir de transformer ceux passés vers l'au-delà, en les lavant de tous leurs "péchés" ? Au vu de récentes disparitions, je me dis que ce passage de vie à trépas a tout de même tendance à offrir une nouvelle virginité; dommage, cher Georges, que vous ne soyez plus là pour assister aux concerts de louanges. Car, pour tout vous dire, depuis hier, il y a du monde dans l'orchestre et dans le chœur !

Le "Requiem pour un con" de Gainsbourg que j'écoute en vous écrivant vient d'arriver à son terme, signe qu'il est temps pour moi d'arrêter ma pauvre prose et de vous laisser reposer, en paix. 

Signé : 
un vivant encore plein de questions.

Photo @Esby.

dimanche 24 octobre 2010

300 putains de jours !

Demain, lundi 25 octobre 2010, cela fera 300 jours que Stéphane Taponier, Hervé Ghesquière et leurs accompagnateurs afghans sont otages en Afghanistan. 

300 jours, 300 putains de jours ; cela ne rime à rien. 
En les retenant captifs, les terroristes talibans ne font pas seulement pression sur nos gouvernants ; il détruisent les familles de ces otages dont le seul tort a été de vouloir retranscrire la vérité d'une situation et apporter un éclairage sur ce pays.

Aujourd'hui, nul doute que beaucoup de Français penseront à eux et à l'absurdité de cette détention. J'en serai, désolé de les voir toujours aux mains de leurs geôliers.

Voir également le site du comité de soutien de ces 2 journalistes : Libérez-les.

samedi 9 octobre 2010

20 km sinon rien !

Bon bé, voilà... demain, c'est le grand jour. Je vais courir, une nouvelle fois, les 20 kilomètres de Paris. Et étrangement, bien que préparé, j'ai beaucoup plus d'appréhension qu'il y a deux ans... Heureusement, je vais courir de concert avec un ami (on a à peu près les mêmes rythmes), ce qui devrait apporter pas mal de motivation !

J'y reviendrai demain après-midi, avec les résultats... en espérant faire un petit peu mieux que le résultat de 2008... Putain, 2 ans !

dimanche 3 octobre 2010

Tendance floue #5.

Simon - Bruxelles (A la mort subite) - 03 octobre 2010,
avec un Sony Nex-5d.

jeudi 30 septembre 2010

Lettre à Dany Wilde (aka Tony Curtis).

Cher Dany,

la nouvelle vient tout juste de tomber. Toi, mon cher Dany Wilde, plus connu sous la réelle identité de Tony Curtis, viens de casser ta pipe. Et ce, à l'âge vénérable de 85 ans. 

Aujourd'hui, c'est le fan d'Amicalement vôtre qui t'écrit. Car, combien de fois ai-je visionné ce générique en bleu et rouge où tu défilais fièrement aux côtés de Lord Brett Sinclair, plus connu sous le patronyme de Roger Moore ? 
Lui incarnait le chic anglais et toi l'avant-garde, la classe pourrais-je dire, américaine. Tu avais pour toi l'énergie, le progrès et ce futur en marche, laissant à ton cousin britannique son flegme et une certaine idée du monde. Et puis, il y avait cette relation amicale entre vous. Tu t'amusais à lui donner du "Ta Majesté" ou du "Ton Altesse", et du "tu" en veux-tu en voilà. Pour une fois, la traduction française faisait des merveilles, comme pour les Simpsons, du reste. 
Entre deux révérences, tu étais l'homme de toutes les situations, plein d'entrain, toujours prêt à sauver ton ami d'un mauvais pas. Pour sûr, tu étais l'homme qui tombe à pic. Les années 1970 avaient ce côté magique qui me rend totalement nostalgique, aujourd'hui, alors qu'on pleure ton départ.

Mais, depuis quelques années, tu étais devenu un autre. Bien loin de cette gravure de mode que tu étais trente années auparavant. On constate alors impuissant que souvent, le temps se fait un plaisir de tout dévaster. Je ne sais trop quelle maladie t'a emporté, aujourd'hui. Sache, nonobstant, que tu resteras à jamais dans mon cœur comme ce Dany un peu fou sorti tout droit des seventies. Et le père de Jamie Lee aussi. Et l'acolyte de Kirk Douglas dans Spartacus. Et puis le rôle principal de "Certains l'aiment chaud". Et puis... et puis...

Allez, je vais déroger à la règle que tu avais établie avec Brett S. en te saluant d'un amical et dévoué "Salut ta Majesté ! Repose-toi bien".

Signé:
un fan des Persuaders !

mercredi 29 septembre 2010

Quelque chose de pourri au royaume de S.A.

Sexion d'Assaut est un groupe de rap français qui officie sur les ondes depuis le début des années 2000. Composé de huit "musiciens", ce groupe est surtout connu pour deux choses: sa chanson "Désolés" et ses prises de position pour le moins teintées d'intolérance quand ce n'est pas de l'homophobie pure et dure. A cet effet, je vous laisse lire ce qui suit : "Je crois qu'il est grand temps que les pédés périssent, coupe leur le pénis, laisse les morts, retrouvés sur le périphérique". Et c'est du Sexion d'Assaut dans le texte. De quoi frémir !

A bien y réfléchir, Sexion d'Assaut, si on contracte, ça donne S.A., et quelque part ça sonne comme les "Sections d'assaut" d'Ernst Röhm, une organisation paramilitaire nazie de l'entre-deux-guerres. Mauvaise coïncidence, tout de même.

Mais à bien lire, ça et là, les propos tenus par ces "musiciens", la coïncidence apparaît sous un jour nouveau... et fait mal aux oreilles !

Dans les dernières heures qui viennent de passer, NRJ a décidé de ne plus diffuser les chansons de ce groupe sur son antenne. Le commencement de la fin ?

mardi 28 septembre 2010

Tendance floue #4.

Maël- Paris (Columbus Café) - 28 septembre 2010,
avec un Sony Nex-5d.

jeudi 23 septembre 2010

Tendance floue #3.

Valérie - Paris (bureau) - 23 septembre 2010,
avec un Sony Nex-5d.

mercredi 22 septembre 2010

Une lady pas si gaga...

Avant ce soir, je n'aurais jamais cru être ému par Lady Gaga. 

Et pourtant, ce soir, en écoutant et en visionnant son discours de Portland (Maine), je ne peux qu'être ému. Parce qu'on y voit une artiste qui sort de ses gonds et se bat pour la plus belle des valeurs : l'Égalité. 

Même si son combat est perdu d'avance, elle aura essayé de se battre pour que les soldats américains homos puissent continuer de servir leur pays et ses valeurs, et ce malgré leur orientation sexuelle.

Il y a encore du travail, c'est sûr. Mais nul doute que ce discours de la Lady laissera des traces. Un début de carrière politique en vue ?

lundi 20 septembre 2010

Tendance floue #2.

Céline - Paris (Starbucks) - 20 septembre 2010,
avec un Sony Nex-5d.

Tout fout le gland !

Entendu et vu, ce matin, dans la chronique de Cyrille Eldin, dans la Matinale de Canal.

Lui (en gros) : "Il a l'air bon votre cochon..."

Elle (l'éleveuse) : "Ah oui, il a été élevé dans le Gers. Et comme dirait mon mari, il a été nourri comme une femme : au gland et à la chataigne..."

Moi, j'ai beau être matinal, j'ai mal...

samedi 18 septembre 2010

Tendance floue #1.

Sébastien - Paris (Taverne de l'Arbre sec) - 18 septembre 2010,
avec un Sony Nex-5d.

dimanche 12 septembre 2010

Des Hommes et des Dieux.

"Je vous l'ai dit
vous êtes des dieux tous fils d'Élyôn
Mais vous allez mourir comme tout le monde
vous tomberez
Comme les princes tombent"

Ainsi débute le film "Des Hommes et des Dieux", avec l'évocation du psaume 82 de la Bible. D'entrée de jeu, le ton est donc donné. Ensuite, durant deux heures, c'est un véritable chef d'œuvre d'humanité et de spiritualité qui est donné sur grand écran. 

Durant deux longues et nécessaires heures, Xavier Beauvois, le réalisateur, nous permet de partir en immersion dans ce petit monastère de l'Atlas algérien du milieu des années 1990. On y rencontre alors ces moines de Tibhirine, hommes d'Eglise, venus en mission aider les populations locales et vouer leurs vies à Dieu. 
On aurait pu les imaginer repliés sur eux-mêmes ; il n'en est rien. Bien au contraire, ces moines vivaient au milieu des autres, sans aucune distinction de religions, de coutumes ou de cultures. Jusqu'à ce qu'un groupuscule religieux viennent leur ôter la vie. Au nom d'un fanatisme empli de non-sens et d'inhumanité.

Ce film est aussi un véritable moment de recueillement et une certaine manière de rendre hommage à ces hommes partis loin de tout pour vivre leur religion.
 
Frère Luc, incarné par Michael Lonsdale, incarne ce moine-médecin empli de sagesse et d'Amour, véritable vigie de la communauté, auteur de cette réplique pleine de sens : "J'ai pas peur moi des terroristes et encore moins de l'armée. Je crains pas la mort non plus, je suis un homme libre."

Une citation qu'on n'a de cesse de se répéter après le générique de ce film nécessaire et douloureux. Parce qu'on y voit le fanatisme abattre des hommes de Paix et d'Amour. Et partout où l'on malmène et torture la Paix et l'Amour, c'est un peu l'humanité toute entière qu'on assassine.

Claude ou la dernière fugue.

Ainsi, ce dimanche 12 septembre 2010, disparut Claude Chabrol. A 80 années.

Véritable maître du cinéma hexagonal.

On retiendra "L'Enfer", "La Cérémonie", "Le Cri du hibou" et "L'Ivresse du pouvoir".

Et puis "Merci pour le chocolat".

Ah ça oui, merci !

jeudi 9 septembre 2010

Mon caprice du jeudi...

Aujourd'hui, je voulais acheter l'appareil photo dernier cri de chez Sony... coup de tête pour une bagatelle de quelque 711 euros... sauf que le produit est en rupture de stock partout à Paris. Restent 2 exemplaires dans un magasin de l'enseigne à Vélizy (78)... mon but était de le faire rapatrier dans une F... de Paris... En vain.

Récit en mode t'chat.

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"Bienvenue!
Merci de patienter pendant que l'on contacte un agent disponible...
Vous parlez actuellement avec F...!

F...: Bonjour! Mon nom est F.... Comment puis je vous aider?
F...: bonjour

Moi : Bonjour
Moi : est-ce possible de commander un produit sur Internet et de le retirer à réception en magasin? Pour éviter les 13 EUR de frais de port!
 
F...: Pour quel produit et dans quel magasin désirez vous faire votre retrait ?
F...: Oui, si le stock est dispo dans le magasin.

 
Moi : le souci c'est que le produit n'est pas en stock dans les magasins
 
F...: Quel est le produit ?
 
Moi : le sony nex-5D avec les 2 objectifs
 
F...: Vous êtes adhérent ?

Moi : of course
 
F...: La remise vous paie les frais de port même en express...
 
Moi : c'est pas la question
 
F...: De plus la rupture de stock du pack Nex 5 + 2 obj. Est générale.
F...: Le délai d'approvisionnement est de 4 à 12 jours, sous réserve de disponibilité.

 
Moi : franchement, quand on a besoin, y a plus personne
Moi : je lâche du fric à chaque fois que je vais dans une fnac
Moi : et quand on a besoin d'un peu d'égard, y a plus aucun service !
 
F...: Je suis là en train de vous répondre...
 
Moi : certes
Moi : mais je suis un brin agacé
 
F...: En quoi vous n'êtes pas satisfait ?
 
Moi : votre magasin d'odéon ne veut pas demander un rapatriement du pack pourtant en stock à Vélizy
 
F...: Essayez avec un autre magasin Fnac..mais c'est vrai que le rapatriement des produits n'est pas une procédure pratique, le délai peut être long...
 
Moi : pour faire des cocktails One, y a du monde, mais après quand il s'agit d'offrir exceptionnellement un service personnalisé, c'est silence radio

F...: Vous avez dit au vendeur que vous étiez One ?
 
Moi : j'ai appelé la ligne dédiée
Moi : etc.
Moi : j'en suis exténué
Moi : je demande pas la lune
Moi : juste commander le produit
Moi : et qu'il soit envoyé en magasin
 
F...: Ils n'ont pas pu faire fléchir le magasin ?
 
Moi : du tout
 
F...: Je vous demande un instant.
F...: Je ne pourrais agir directement car il s'agit de stock magasin.
F...: Vous pouvez contacter le service réclamation directement au siège.
F...: Par courrier au Service réclamation
F...: 9, rue des Bateaux-Lavoirs 94868 Ivry-sur-Seine cedex

 
Moi : oui je vais leur écrire
Moi : merci bien
Moi : enfin tout ça pour dire que je demande jamais rien
Moi : sauf là, et fin de non recevoir
Moi : bref
Moi : bonne fin d'après-midi
 
F...: Bonne fin de journée à vous aussi."
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Vous avez dit dialogue de sourds? Pour la peine, vais l'acheter chez Pixmania ce foutu appareil photo !

mercredi 1 septembre 2010

Vichy, nouvelle terre de maquis !

Cela aurait pu passer inaperçu, mais aujourd'hui, on a appris que le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux souhaiterait briguer la mairie de Vichy (Allier), en 2014.

Cette information, si elle est confirmée me laisse perplexe. Le ministre souffrant actuellement d'une pâle (ou piètre, je vous laisse choisir) image dans l'opinion (déchéance de la nationalité, expulsions, etc.), je me demande si le moment est bien choisi pour livrer ses desseins futurs... surtout vu la connotation de la ville. Cependant, je vous l'accorde, de l'eau a coulé sous les ponts. Mais, que voulez-vous, la mémoire...

Le Ministre souhaite se frotter au suffrage universel, c'est tout à son honneur ; cependant, méf' aux fautes de communication...

Aujourd'hui, en l'espèce, dire qu'on veut partir à la conquête de la mairie de Vichy, c'en est une. Une grossière erreur de com' qui fera, à n'en pas douter, les choux gras de la Presse. Mais, bien sûr vous n'êtes pas obligés de me croire.


dimanche 29 août 2010

Boire avec modération (ou pas).

Lu, ce samedi 28 août 2010, sur la carte d'un café d'Amiens (80). Ou comment dire tout et son contraire. Les puristes noteront, au passage, le soin tout particulier apporté à l'orthographe.

Sous les jupes des filles #10.

Amiens,
cathédrale Notre-Dame,
samedi 28 août 2010,
Saint-Sébastien.

lundi 23 août 2010

Prise d'otages à Manille ou la faillite policière locale.

Ce lundi 23 août 2010, entre midi et deux (heure de Paris), chaque téléspectateur des chaînes d'info en continu a pu assister en direct à l'assaut contre un preneur d'otages à Manille (Philippines).
A priori, rien de bien enthousiasmant, ni de très intéressant. A ceci près, que les forces de police locales ont fait montre d'un amateurisme effrayant durant plus de deux heures ; un comble!
Je ne suis pas un pro dans le domaine de l'intervention en situation critique, mais je n'en demeure pas moins critique au vu des images diffusées. Durant cette longue séquence diffusée en direct sur toutes les télés, on a pu voir durant de longues minutes des policiers (membres des forces spéciales ?) ne sachant ni trop quoi faire, ni comment trop s'y prendre pour aller libérer les otages enfermés dans le bus. 
Tant d'amateurisme serait risible si des vies n'étaient pas en jeu. A plusieurs reprises, ébahis, nous avons pu voir ces "policiers des forces spéciales à la petite semaine" chuter à moitié, ne sachant par quel bout du bus passer ; bref de véritables peintres ! N'ayons pas peur des mots !

Aux dernières nouvelles, le preneur d'otages, un ancien policier qui souhaitait être réintégré dans la police grâce à cette action (sic), aurait été tué par ses ex-collègues lors de l'assaut... Une histoire de fou, finalement !

dimanche 15 août 2010

Comme un boomerang...

Je vous l'ai déjà écrit ; je reviens d'un pays lointain. D'un futur un peu hors du temps, en quelque sorte. Comme je vous l'ai déjà écrit aussi, tout a quelque peu changé, là-bas, au sommet de l'État.

Cette nuit, j'ai des nouvelles de ce pays du lointain. Elles m'arrivent en décalage et n'apportent rien de bon ; comme on pouvait s'en douter, après tout. 

D'après ce que j'ai pu entendre et lire, les choses ont bien changé. Sans attendre le lendemain de l'élection, la rue s'est mise à gronder. Les opposants sont restés toute la nuit dans les rues à manifester mécontentement et craintes diverses. Des craintes justifiées au vu des actions menées aussitôt par le nouveau pouvoir. Car, dès le lundi matin, un couvre-feu a été ordonné entre 23 heures 59 et 5 heures 59. Et dans tout le pays.
Dans la foulée, l'opposition a voulu se faire entendre et appeler à manifester. Des appels relayés, certes, mais les manifestations ont aussitôt été interdites par les représentants des 13 provinces (équivalents de nos régions et préfectures). Malgré tout, des millions de personnes se sont retrouvées dans les rues de la capitale et des principales villes. Face à elles, toujours le même dispositif : des militaires de la Garde nationale (hommes et chars d'assaut) en barrage. Sur les photos que je vois ce soir, la capitale semble noyée dans un épais nuage de fumée lacrymogène d'où ne se détachent que quelques centaines de casques lourds de couleur noire et ces visages masqués de ces militaires dépêchés pour maintenir l'ordre. Ce paysage, triste spectacle d'une démocratie qui s'en va, m'a fait frémir. 

Mon contact de ce pays lointain m'a aussi envoyé un DVD. Sur ce précieux document, j'ai pu voir les informations télévisées des derniers jours, dont l'allocution du nouveau Président. Ce dernier, très sûr de lui et de son fait, n'avait de cesse de marteler qu'il avait été élu démocratiquement et qu'il n'y avait rien à craindre, tout en soulignant fermement qu'il fallait que force reste à la Loi. Et qu'on ne badinait pas avec l'ordre public et la tranquillité. Son regard, bleu, perçant, m'a mis mal à l'aise. Même si je ne suis pas concerné au premier chef par ce qui se passe dans ce petit pays, à des milliers de kilomètres, voire à des années lumières, je n'en demeure pas moins consterné et ébahi. D'autant que les Etats environnants ne font rien... A quoi bon, après tout.

A l'issue du discours du nouvel homme fort de Frandorie, j'ai éjecté le DVD, n'y tenant plus. Je me suis mis à regarder au dehors. Je suis allé à la pêche aux informations et me suis demandé ce qui se passait chez nous. J'ai lu, relu... et l'air de rien, j'ai pleuré. En dedans. Car, comme à la roulette : "rien ne va plus". Drôle de roulette... aux airs russes...

vendredi 13 août 2010

Transilien, mon ami...

J'aime beaucoup la facétie dont fait preuve le réseau Transilien (RER C, notamment...), ces temps-ci.

Si c'est pas la preuve, en image, qu'on nous (les usagers) prend pour des buses...

mardi 10 août 2010

L'Amour est dans le pré... ou pas !

Lundi soir, la France entière, citadine et rurale, a pu s'extasier devant les turpitudes amoureuses de nos fermiers (et fermières) chéris de l'émission "L'Amour est dans le pré". Bon, en fait, l'amour je ne sais pas trop où ils l'ont trouvé les mecs de la prod' ; parce que ce lundi soir, on se serait presque cru dans "Les Tontons flingueurs". Et je dis ça aussi au vu du niveau des dialogues auxquels on a pu assister. Oh mon Dieu ! Afin de garantir à ce site un niveau raisonnable, je ne reproduirais pas de citations... quoique la tentation soit immense, mais bon, il faut parfois se réfréner... Oh terrible frustration (+ cris d'orfraie) !

Ce soir, je ne sais pas pourquoi, je suis allé voir si des utilisateurs de Facebook avaient créé un groupe spécial dédié à Jean-Pierre (oui, je suis pas toujours très bien dans ma tête...). Pour vous la faire courte, Jean-Pierre c'est le fermier de je ne sais plus où qui chantait tout le temps. Et vas-y que je te chante du Mike Brant sans raison, ou du Joe Dassin... heureusement, il reprenait surtout des chanteurs morts, parce que sinon, vu le niveau du gugus, ça aurait eu de quoi les tuer... de honte ! 
M'enfin... oui donc, je disais, je suis allé voir sur F.B. s'il y avait un groupe (je me répète...) pour constater si des utilisateurs de ce réseau social lui avaient envoyé des diatribes suite à l'attitude de lâcheté infinie qui fut la sienne lors du prime. En gros, il voulait plus de sa prétendante, mais il ne savait pas trop comment s'y prendre pour lui dire en face. Au final, il a opté pour la stratégie dite "du lâche". En gros, ça consiste à faire en sorte que ce soit l'autre qui vous dise "Bon bé, on va arrêter alors...", tout en lui jetant tous les torts et sans la regarder dans les yeux (ouh le vilain !)... Allez savoir comment l'esprit peut être parfois tordu...

Donc, in fine (j'y viens enfin..), des utilisatrices (les voix de la Raison) se sont exprimées sur le groupe "soutenons jean pierre dans l'amour est dans le pré" (en français dans le texte).

Je vous laisse savourer les 3 dernières réactions... moi, j'ai A-DO-RÉ !


dimanche 8 août 2010

Irrésistibles ces Irrepressibles...

Tout commence et se termine par une chanson. Celle qu'on écoute en boucle, inlassablement. Celle qu'on apprivoise et qu'on adopte. Celle qui fait qu'on accepte qu'un nouveau jour se lève. Celle qui fait qu'on réalise qu'on ne serait rien sans quelques notes. Sans musique...

Jeudi soir, j'étais invité à rencontrer un groupe de dix musiciens de talents : The Irrepressibles. Dont un chanteur. "Une diva, tu verras", m'avait confié mon hôte et néanmoins ami avant de continuer en livrant quelques pistes (dont musicales) aussi laconiques qu'énigmatiques... On parlait de "baroque", de "démarche chaloupée", mais aussi de "puissance de chant", sans oublier un art certain de la mise en scène. "C'était à voir", avait-il fini par conclure. Pour sûr !

Jeudi soir, donc, direction les Jardin du Palais royal, à Paris. A deux pas des Conseils d'Etat et Constitutionnel. Un sacré cadre aussi, avec les colonnes de Buren à quelques poignées de mains... La soirée ne pouvait être qu'un vecteur de transport(s). 
A 22 heures passées, sommairement installé au troisième rang, à côté de B. et d'une petite mamie tout de caoutchouc bleu vêtue (en cas d'averse intempestive...), le show a commencé. Mirror, mirror, c'était son titre. Tout un programme !

Qu'on se le dise, je n'ai pas accroché à la première prestation. La chanson ne m'a pas parlé ; je n'étais pas encore dedans. Mais, la musique, c'est comme tout, il faut se lancer, se chauffer pour apprécier et savourer.  Cependant, par la suite, tout est allé crescendo ; la mise en scène, les apparitions... tant et si bien que j'ai été envouté, remué. Grâce à la voix, puissante, de Jamie McDermott ; véritable leader du groupe. Et grâce aux neuf autres musiciens, dont Sophie Li, à la contrebasse. Je dois avouer être resté totalement béat à fixer l'instrument (durant toute une chanson) pour admirer la maîtrise de l'artiste... J'étais devenu, en quelques minutes, fan !

Vint alors, trop rapidement, l'ultime tour de chant. Premier et unique rappel pour terminer le spectacle sur "In this shirt". Une chanson au croisement de tant d'autres. Celle qui fait qu'on a les tripes à nu. Celle qui fait qu'on voudrait arrêter le temps pour flotter dans l'air. Celle qui fait qu'on est heureux. Heureux d'entendre et de pouvoir s'émouvoir grâce à quelques notes. Pleurer et vivre, en somme.

lundi 2 août 2010

2012, mon (dés)amour.

Je reviens d'un pays lointain, d'un autre temps. Celui à venir, en fait. Ce que j'y ai vu n'est pas très très joli, ni très très rose. Tout y est plus ou moins bleu foncé. Voire noir. Obscurité alarmante. Sitôt de retour, me faut-il être (ou devenir) alarmiste pour notre futur à nous ? Ce futur commun qui se façonne au quotidien. Las, et contraint, je pense bien que oui... Je vous explique.

D'où je reviens, on vient d'élire un nouvel exécutif ; un nouveau président quoi. C'est simple comme chou. Sauf que... sauf que bien qu'ayant une longue tradition démocratique derrière lui, ce pays vient de porter aux nues un homme dur et à deux doigts d'être tyrannique. On verra bien avec le temps, me direz-vous.

D'où je reviens, celui qui a pris le pouvoir (démocratiquement) a longuement surfé sur plusieurs vagues, sans jamais avoir besoin de supplier les vents de le porter. Les vagues ont fait le travail pour lui. Il n'a eu qu'à se baisser sur sa planche et à se laisser porter. Tranquillement. Se poser, et attendre que le temps fasse son œuvre et travaille pour lui. 
Plus explicitement, cet homme d'un parti à la ligne politique dure et inflexible a laissé faire les médias et ses adversaires. Dans ce pays, les faits divers l'ont consacré grand guérisseur, bien que n'ayant aucune expérience en la matière, car n'ayant jamais participé à aucun gouvernement, sans parler de l'inexistence de son programme. Qu'importe au final ; les électeurs se sont moqués de cette lacune.

Si aujourd'hui cet homme préside aux destinées de son pays c'est pour plusieurs raisons. L'ancien Président avait déjà été élu, une première (et unique) fois grâce à ses thèmes favoris de campagne ; premier point. L'opposition à l'ancien chef de l'Etat était, pour sa part, inexistante ; deuxième point. Et puis, l'actualité a permis à la chimie d'agir ; troisième et dernier point.
Concernant le premier point, j'ai pu voir, d'où je viens, que sa méthode (celle de l'ancien Président) n'a jamais vraiment fonctionné. Il s'agissait de montrer les bras, de s'agiter, sans toutefois s'ancrer ni dans le réel, ni dans la durée. Premier écueil. Sans parler du fait que personne n'avait jamais osé se mettre en travers de son chemin. Las...

Second point, maintenant. L'opposition est toujours restée ancrée dans ses convictions, ne pouvant allier des concepts pourtant indissociables. Là-bas, on était d'accord pour parler de Justice sociale, mais pas de Justice pénale. On était d'accord pour évoquer la Sécurité sociale, mais pas la Sécurité des biens et des personnes. Au final, cette attitude de déni a fait le jeu de l'opposant à la ligne dure. Car, quoique dure cette ligne a su associer toutes ces valeurs, et ce en toute transparence. Grave écueil que celui de les avoir écartées les unes des autres. Ce fut une deuxième raison du naufrage rose.

Dernier point, enfin. L'actualité, on le sait, est souvent cynique. Quelques temps avant l'élection, les faits divers se sont multipliés (comme par magie), les politiques se sont écharpés sur la question "A qui la faute?" en faisant de ce thème "sécuritaire" la priorité numéro 1. Las...

D'où je reviens, on grogne. D'autant que le score final n'avait rien de si prévisible... 51-49. Un tout petit pour-cent. Quelques voix. Rien du tout.
Maintenant qu'on sait que tout peut se jouer à "rien du tout", que faire ?

lundi 26 juillet 2010

Lettre à Freddy (de l'Amour est dans le pré) - suite et fin.

Freddy, mon ami,

c'est écœuré, énervé et profondément attristé que je te fais parvenir cette missive ; la dernière, en fait. Car je viens de voir un nouvel épisode de cette émission qui t'a fait connaître aux quatre coins de l'Hexagone. 
Tu t'en souviens peut-être, je t'avais déjà écrit à la fin juin pour te donner mon sentiment sur cette expérience, mais je ne soupçonnais pas, à l'époque, qu'on en arriverait jusqu'à de telles extrémités. Car, ce soir, on a franchi la ligne jaune pour atteindre le paroxysme du pathétique.

Voici quelques morceaux choisis, véritable pot-pourri de cette triste aventure.

Ce soir, déjà, la première séquence évoquant ton aventure prenait en fond sonore le générique de True Blood, cette série américaine où se côtoient vampires et habitants de Bon Temps, en Louisiane. Quel symbole, car, lors de ce prime, du sang, il y en a eu. Et je n'évoque même pas les paroles de ce thème musical ("I wanna do bad things with you..." littéralement, "Je veux faire de vilaines choses avec toi..."). On pouvait penser en entame de programme que cela ne se passerait pas comme sur un long fleuve tranquille...

Au cours de la séquence suivante, la voix off de l'émission nous a annoncés du rebondissement et des surprises (sic). Sylvie (la fan de bio) avait quelque chose à te dire. Et pan, premier coup de massue sur ta tête de paysan des Deux-Sèvres : "Je vais quitter l'aventure" (en gros)... Celle-ci, dira même plus tard : "J'ai profité de ce que j'avais à faire, bien contente de rentrer chez moi..." Et toi qui voulait lui offrir un cadeau pour lui dire au-revoir... Ah la la la la...

Sitôt cette surprise (sic) découverte, une autre t'attendait. Magalie, la seconde prétendante, est venue te trouver pour te tenir à peu près ce langage : "Ah mais si elle part, Sylvie, moi, je peux pas rester... On avait commencer à tisser des liens..." (sic). Et toi, devant ce fait accompli, dessus cette herbe qu'on te coupe sous le pied, empli de sainteté, tu veux encore lui offrir un cadeau d'au-revoir ; persuadé que tu es que cette relation (fugace) va se muer en amitié... Cette naïveté confinerait presque à la sottise, mais chez toi, cette candeur est totale, d'une pureté éclatante. Parce que tu y croyais dur comme fer, comme une évidence. Sauf qu'il faut se méfier des évidences, mon cher Freddy...

Pour clore cette lettre, je voudrai revenir sur un dernier épisode ; celui de la symphonie des adieux. Car, c'est là qu'on a atteint le pompon.
Il fallait les voir ces flagorneuses de bas étage dans la voiture les menant vers cet adieu que tu te bornais à ne considérer que comme un au-revoir... "Ah, j'ai mis l'adresse de Freddy et le GPS dit : faites demi-tour... (rires de gamines mesquines des deux compères)". Et toi, Freddy, tu les attendais dehors, avec deux sacs. Ces cadeaux que tu avais promis, dans un élan de générosité et de bienséance.
Là où ça m'a tué, c'est lorsque ta mère toute rabougrie est sortie pour leur apporter, à son tour, un cadeau de sa part. Une bricole, on me dira, une broutille, mais le geste, bon Dieu. Le geste! Celui d'une petite vieille qui a, un jour, cru que son fiston allait enfin trouver l'amour. 

Mais, Freddy, mon ami, l'amour n'était pas au rendez-vous, cette année. Et pas dans le pré, non plus. Malgré tout ce qui te tombe sur les chaussons, tu restes philosophe, en déclamant: "Y a rien de perdu, y a du soleil". On imagine ton chien tout proche. C'est touchant de simplicité. 

Toi, ton chien et le soleil. Le bonheur, exactement.

Bien sincèrement,
un Parisien écœuré.

Ce soir...

.. je suis content, car c'est le retour de Freddy mon ami, le fermier bio de "L'Amour est dans le pré" de M6 ! J'avais raté, il y a deux semaines, ses aventures, alors ce soir, c'est vous dire si je vais être attentif !!!

J'ai hâte ! On se tient au courant...

dimanche 25 juillet 2010

Le Tour de ma fenêtre (4).

On en parlait tout à l'heure de cette fameuse Caravane. Cette caverne d'Ali-Baba qui abreuve d'objets promos les spectateurs de bord de route du Tour. Alors forcément au passage de quelque voiture colorée, le piéton est comme tout fou et ne sait plus se tenir ; tout ça pour un bob ou un porte-clefs... 

Drôle d'époque... mais sacré Tour !

Le Tour de ma fenêtre (3).

Vivre le Tour, c'est aussi apprendre à faire du Gros cube sans les mains en buvant tranquillement (et en souriant) sa Vittel. Sous l'oeil attentif des spectateurs déguisés pour l'occasion...

Le Tour de ma fenêtre (2).

Le Tour de France, ce n'est pas que la Caravane. C'est aussi parfois un membre des forces de l'ordre stationné tous les 20 mètres. Depuis ce matin, le centre-ville de ma commune vit comme en état de siège, avec force barrières et CRS. Heureusement pour eux, il ne pleut pas... du moins, pas encore...

Le Tour de ma fenêtre (1).

On a beau ne pas aimer le Tour, il n'empêche qu'autour de cet événement sportif, il y a des gens. Qui se battent parfois pour un bob publicitaire ou garder tout un trésor de caravane...
Cette chasse est ouverte à tous, de 7 à plus de 77 ans... La preuve !

Vive le Tour de France !

J'aime pas le Tour !

Je ne sais pas vous, mais moi, j'aime pas le Tour de France. Déjà que je suis pas un grand fan du sport télévisuel (à part pour voir les exploits de l'équipe de foot U.S. ou allemande...), alors les cyclistes qui nous polluent les ondes pendant un mois, merci bien !

Mais, aujourd'hui, dernière étape du Tour, je trouve, grâce à la météo, une consolation : il va pleuvoir et les coureurs vont arriver sur les Champs complètement trempés ; ça leur fera les pieds ! Et puis, remarquez, y aura pas qu'eux de trempés : la populace en aura pour son compte ! Toc, retoc et tritoc !

Pourquoi je suis si amer ? Frustré ? Du tout, que nenni ! La caravane et les coureurs doivent passer dans ma rue (qui est en état de siège) à compter de  14 heures 30, aujourd'hui...

Décidément, et clairement, j'aime pas le Tour !

lundi 19 juillet 2010

Drôle d'époque (sic).

Ce n'est pas passé inaperçu, donc vous n'avez pas pu le rater. Ce week-end les forces de Police (gendarmerie et police nationales) ont été soumises à de rudes épreuves.

A Grenoble, d'abord, où un fonctionnaire de police a fait usage de son arme et touché mortellement un braqueur de casino. Légitime défense.

A Saint-Aignan, ensuite, (petite bourgade du Loir-et-Cher, comme dans la chanson de Delpech) où un gendarme a fait usage de son arme contre une personne forçant un barrage (pour faire simple).

Ces deux faits divers donnent deux résultats, à savoir la mort des auteurs des infractions. Cela est toujours tragique, mais ces usages des armes interviennent dans le cadre de la légitime défense, donc, à mon sens, clairement justifiés. 

Là où il y a un problème, c'est lorsque la population se retourne contre les forces de l'ordre suite à ces faits. A Grenoble nous avons vu que le GIPN et de nombreuses forces de police ont été déployés pour assurer l'ordre public (nombreuses voitures incendiées, prises à partie par arme à feu...), tandis qu'à Saint-Aignan les proches du jeune mettaient à sac la commune et s'en prenaient à la brigade de gendarmerie locale.

Ce week-end, ce sont les symboles de l'Etat qui ont été mis à mal. On a vu sur Itélé, BFM TV ou les chaînes hertziennes des individus s'en prendre à une brigade de gendarmerie sans qu'aucune réaction n'ait lieu. Je veux dire par là qu'aucun politique ne s'est insurgé, ou alors j'ai eu un moment d'absence. Ainsi, on pourrait faire ce que bon nous semble contre telle ou telle institution ? Soyons sérieux... force doit rester à la Loi. Voici un vieil adage qui semble aujourd'hui bien oublié...

On apprend par ailleurs que la mère du braqueur de casino va déposer plainte contre la police... Du tragique on passe maintenant au grand-guignolesque...

Alors, clairement, nous vivons une drôle d'époque (sic).