jeudi 24 avril 2008

La citation du jour.

Je peux aller dormir tranquille, maintenant.

mercredi 23 avril 2008

25 choses que je sais de moi.

Alors qu'est sorti sur nos écran 27 robes, voici 25 pensées de votre serviteur.

1. J'aime l'idée de courir un kilomètre en moins de cinq minutes et d'en parcourir huit en 40 minutes et treize secondes.

2. J'aime l'idée d'une vie à deux.

3. J'aime penser que durant près de 90 jours, je vais manquer à quelques personnes.

4. J'aime me souvenir de ces quelques mots, écris en 1998, par une personne qui m'est toujours chère: "Tu es quelqu'un de bien. Avance toujours avec confiance".

5. J'aime connaître par cœur l'incipit de l'Etranger, de Camus. Et à peu près sa toute fin. A peu près, j'ai dit...

6. J'aime mon métier.

7. J'aime l'idée d'avoir eu une carte de presse, en 2004, numérotée 99991. A 9 près, j'étais 100 000e !

8. J'aime (quoique pas trop) l'idée d'avoir presque toujours voté pour un candidat qui n'a jamais été élu, toutes élections confondues!

9. J'aime la plupart des membres de ma famille.

10. J'aime l'idée selon laquelle les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Un peu moins la réalité.

11. J'aime aller au cinéma régulièrement, un peu moins de m'en passer pendant trois mois.

12. J'aime prendre le métro. Même sans Zazie. Quoique toujours, ou presque, en musique.

13. J'aime l'idée d'être superstitieux.

14. J'aime la pluie, surtout après le passage d'une tondeuse.

15. J'aime être réveillé par le soleil, un petit matin de printemps.

16. J'aime parler en public, surtout pour être applaudi en suite.

17. J'ai aimé faire de la radio, durant un été de canicule, en 2003. Même si c'était à Clermont-Ferrand.

18. J'aime l'idée de se noyer dans son travail.

19. J'aime le café, à tout moment de la journée. Le thé n'arrivant pas loin derrière.

20. J'aime l'idée de savoir que mon petit frère (21 ans tout de même) va passer une bonne partie de son été aux Etats-Unis, à la méthode du Routard.

21. J'aime manger au restaurant. Surtout quand c'est à l'Hôtel!

22. J'aime discuter des heures sur tout, sur la vie, sans réellement apporter de réponses, tout en sachant que rien ne changera.

23. J'aime l'idée d'être d'une humeur toujours égale.

24. J'aime être toujours optimiste.

25. J'aime l'idée qu'un jour tout s'arrêtera.

Drôles de jeux.

Aujourd'hui, le nouveau film de Michael Haneke sort sur les écrans hexagonaux. Voici donc le remake, plan par plan, de son film de 1997, qui était, à l'époque, en langue allemande, d'où le peu d'intérêt suscité à l'époque.

Mais aujourd'hui, tout change! Les acteurs sont anglophones et connus. Tim Roth, Naomi Watts et Michael Pitt, pour ne pas les citer, vont au carton!

Ce film que j'ai vu lundi soir, en avant-première à guichets fermés, pose pas mal de questions. Certes, ce film est relativement violent, quoiqu'on ne voie pas forcément tout le temps ces scènes de cruauté.

Le mot est lancé, en effet, ce film outre le fait d'être dérangeant est, et reste, cruel. Car, deux jeunes hommes attaquent un couple bien sous tous rapports avec leur fils Georges Jr et leur chien Lucky. Tant et si bien, qu'on arrive parfois à se demander si tout cela n'était pas bien fait pour eux. Un juste retour des choses quant à cette suffisance affichée, cette manière d'être péremptoire et si sûr de soi...

Tout bascule, soudainement, à cause de quelques œufs. C'est à dire pour rien. Je ne vais pas raconter l'histoire, mais tout est subtilement amené et brossé.

Durant tout le film, à mon humble avis, le statut du spectateur évolue. D'abord témoin, juge ensuite, et complice, enfin. Haneke dérange celui qui est venu voir son film sans trop se poser de questions. Au cours d'une avant-première américaine, le réalisateur avait souhaité à ses hôtes "une séance dérangeante". Le pari est tenu. Surtout durant les dernières minutes du film. La dernière image, plan figé, ne laisse pas indifférent. On sait que cela allait mal finir, mais à ce point, tout de même! Sans compter que la vie est un éternel recommencement...

lundi 21 avril 2008

Vie de merde.

"Cindy Sander toujours à l'avant-garde, quoique recalée à Nouvelle star, chanterait, actuellement, ce qu'elle croit être le futur tube de l'été 2008. VDM."

Pour d'autres morceaux de vie hauts en couleurs: http://www.viedemerde.fr/

Si tu boycottes mes Jeux, je boycotte tes entreprises.

Ira, ira pas? Voici la question du moment quant à la présence, ou non, du Président à la cérémonie d'ouvertures des J.O. 2008 de Pékin.

Aujourd'hui, de part et d'autre de l'échiquier politique, on invite au boycott. En réponse à ces divers démarches, bon nombre de Chinois ont trouvé la parade: le boycott des enseignes françaises implantées au sein de l'empire du milieu. On a les vengeances qu'on peut... Sauf que là, tout cela va un petit peu trop loin. Apparemment, en effet, on a bien envie de casser du français, au pays de Lao-Tseu. On est bien loin de la sagesse taoïste de ce penseur du VIe siècle avant notre ère.

"Si quelqu'un t'a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de l'eau, et bientôt tu verras passer son cadavre dans la rivière. Mais s'il est encore en vie, sors-le de l'eau et aide-le!", a dit, un jour, le sage chinois. Force est de constater que personne n'est encore prêt pour appliquer cette maxime.

dimanche 20 avril 2008

Le temps trouvé.

Il est toujours temps de s'ouvrir à ce qui nous entoure pour découvrir quelques lieux, pour l'heure, encore inconnus. Ce samedi 19 avril a donc clairement illustré cet adage dominical. En effet, en presque quatre années de présence en région parisienne, je n'avais jamais fait le tour de l'Elysée, ni foulé la place Beauvau. Quelle honte, lorsqu'on sait que je suis passionné par la chose politique!

Hier, j'ai donc mené mes pas du centre Pompidou, après une crêpe, jusqu'au Louvre, en passant par Rivoli, puis longue traversée du jardin des Tuileries, en musique, jusqu'à Concorde et l'ambassade des Etats-Unis. Là, petite pause pour regarder un environnement en état de siège. Presque l'endroit le plus barricadé de Paris. Remontée vers le studio Gabriel et tour de la première maison de France. Direction Beauvau, puis quelques rues adjacentes pour mener sur les Champs. Marche lente vers Etoile, entre badauds et aficionados du samedi soir élyséens. On dîne, à cette heure là; tranquille. Tout près, l'Arc de triomphe se dessine. La nuit est tombée, sans bruit.

Durant cette journée il a fait beau. Cela met du baume au cœur de parcourir cette ville plongée sous un soleil printanier. La nuit est douce, de surcroît. Passage non loin du théâtre du rond-point. Retour par l'avenue Gabriel. Les policiers en tenue d'honneur patrouillent dans un silence monacal. Chasuble jaune siglée POLICE, casquette blanche, trèfles rouges. Le bitume devient vite familier. Hésitant quant au bâtiment surveillé, j'interpelle un gardien de la nuit. Salut réglementaire après un bonsoir qui l'était tout autant, si ce n'est poli, la discussion s'engage. Oui, c'est bien l'Elysée. C'est là que M. le président a ses habitudes. Des habitudes qui ont changé pour ceux de l'extérieur, les policiers, et ceux de l'intérieur, les gardes républicains de la gendarmerie nationale. "Moi, cela fait onze ans et demi que je suis ici. Avant, avec M. Chirac, tout était bien réglé. On savait quand il entrait et quand il repartait. Maintenant, avec M. Sarkozy, il n'y a plus vraiment de règles.", engage ce gradé de la police de proximité du Palais. Tout a changé très vite, en somme. Les habitudes, les manières de faire. La discussion a duré plusieurs minutes pour s'achever avec la relève de 22 heures. Dans quelque 50 minutes, les gardiens seront relevés par d'autres et pourront retrouver le repos de leurs foyers, après des heures passées sur le bitume, qui près d'une entrée principale, qui près de la porte du coq. Fin de parcours pour moi aussi, l'heure de rentrer à presque sonné.