vendredi 29 août 2008

Mc Cain - Palin 2008.

C'est officiel, le sénateur d'Arizona et candidat républicain à la Maison-Blanche, John Mc Cain, a choisi le gouverneur Sarah Palin (photo ci-contre) comme colistière.

Cette désignation a de quoi motiver ses troupes. En effet, la toute fraîche candidate à la vice-présidence pour le parti de l'éléphant apporte du sang neuf dans la campagne. Agée de 44 ans et mère de cinq enfants, celle qui gouverne l'Etat d'Alaska, depuis 2006, n'a pas la langue dans sa poche et reste connue pour son conservatisme. Contre l'avortement, pour le port des armes, elle est aussi favorable à la construction d'un gazoduc en Alaska...

Quoiqu'il en soit, d'un certain point de vue, Sarah Palin devrait apporter une certaine fraîcheur dans la campagne républicaine. Surtout après les bourdes récentes du candidat Mc Cain. Rien n'est encore gagné.

Renaissance.

Premières pages d'un projet en cours...

Convention - Final day.

"Yes we can... Yes we can... Yes we can..." Une foule en liesse, hier soir, a accueilli le prétendant démocrate à la présidence des Etats-Unis, dans un stade gigantesque de Denver. Le sénateur de l'Illinois qu'il représente depuis janvier 2005 au sénat fédéral a accepté, en entame de discours, sa nomination. De manière officielle, humble et avec gratitude.

"Ce soir, beaucoup d'Américains sont au chômage and beaucoup travaillent dur pour moins. Beaucoup ont perdu leurs maisons et voient la valeur de leur bien chuter. Beaucoup ont une voiture mais ne peuvent plus se permettre de rouler avec, ont des factures qu'ils ne peuvent plus payer. (...)

Ceci est le résultat des politiques ratées de George W. Bush. Amérique, nous sommes mieux que ces huit dernières années. Nous sommes un bien meilleur pays que celui-ci. (...)

Ce soir, je dis au peuple américain, aux démocrates et républicains et aux indépendants de tout ce grand pays: assez! Cette élection est notre chance de tenir la promesse de l'Amérique. (...) Quelle est cette promesse? C'est une promesse qui dit que chacun d'entre nous a la liberté de faire de sa vie ce qu'il en veut, mais aussi que nous avons tous l'obligation de nous traiter, les uns, les autres, avec dignité et respect (...)

Nous ne pouvons pas faire demi-tour", a martelé le candidat Obama, en annonçant, par ailleurs, des diminutions d'impôt en direction des familles les plus pauvres et la fin de l'engagement en Irak, de manière réfléchie et responsable.

La machine est en marche. Comme ce changement tant de fois souhaité.

jeudi 28 août 2008

Convention - Day 3.

Que retenir de la convention démocrate pour la journée d'hier? Les coeurs ont balancé entre l'intervention de l'ancien Président, Bill Clinton, et la venue surprise du candidat désigné, Barack Obama, durant l'intervention de son colistier, Joe Biden.

Tout naturellement, nous allons commencer par le discours prononcé par l'enfant de l'Arkansas qui a vécu huit années durant à la Maison-Blanche. Admiration oblige. D'autant qu'à l'applaudimètre son succès ne se dément pas, ni ne s'enraye.

Les supporteurs démocrates, hier soir, au Pepsi Center de Denver, étaient en transe à l'arrivée sur scène de Bill Clinton. Comme jamais il fut acclamé et porté par une foule en liesse. Près de quatre minutes d'applaudissements, de cris, de vivas. Son entame de discours s'en est alors ressenti. En effet, dur d'avancer pendant les plébiscites. En substance, alors, ce dernier a lancé "Allez, c'est bon, asseyez-vous maintenant, le show doit continuer..." Preuve manifeste du bruit ambiant.

Entre humour, émotion et humilité, Bill Clinton a continué de galvaniser les foules. Un but: soutenir et adouber le candidat du parti. Lui donner une légitimité que lui seul pouvait apporter. Il peut devenir ce que je fus. Un grand homme. Un grand Président. Un style, une méthode: un Homme.

"Notre Nation connaît des problèmes sur deux fronts: le rêve américain est attaqué en son sein même et le leadership de l'Amérique dans le monde s'est affaibli.", a-t-il affirmé dans les premières minutes. Avant d'envoyer ce signal fort: "Tout ce que j'ai fait durant mes huit années en tant que Président me persuadent que Barack Obama est l'homme pour ce job".

Alors, comme un fait exprès, sorti de nulle part, le candidat désigné le soir même par ses pairs est venu pour une apparition surprise sur la scène. "Bonjour les démocrates", a-t-il lancé. Simplement. Comme à son habitude, à l'aise, il a improvisé un discours de quelques minutes pour remercier l'ensemble des intervenants. "Les gens ordinaires font des choses extraordinaires". Voici ce qui fait que l'Amérique sera de retour. En novembre.
A cet effet, les sondages sont toujours encourageants pour le parti de l'Ane (273 grands électeurs projetés pour Obama et 252 pour Mc Cain - 13 étant non-attribués).

mercredi 27 août 2008

Pari 2008.

Convention - Day 2.

"Yes, she can change the world", voici les paroles d'une chanson sur laquelle Hillary Rodham Clinton, tout d'orange vêtue, est apparue, hier soir, à la convention démocrate de Denver. Le Pepsi Center était en ébullition à l'arrivée de l'ancienne adversaire de Barack Obama à la tribune.

Dans un discours de plus de 25 minutes, la sénatrice de l'Etat de New York a exhorté l'ensemble des démocrates à l'unité, car "il est temps, maintenant, de s'unir en un seul parti pour poursuivre un seul but. Nous appartenons à la même équipe et personne ne doit rester de côté." Autant de signes forts adressés à ses supporteurs qui ne veulent pas de Barack Obama comme candidat et menacent de voter pour le candidat républicain, le mardi 4 novembre prochain.

"Barack Obama est mon candidat. Et il doit être notre prochain président." Voici des paroles qui ont de quoi assurer et rassurer les sceptiques, au moment où beaucoup doutent de la loyauté de l'ancienne première dame, épouse du 42e président des Etats-Unis. Bill Clinton qui, d'ailleurs, portait un regard attentif aux paroles de son épouse. Parfois souriant, parfois ému. Toujours passionné. Ce dernier est attendu à la tribune, ce soir. Et promet d'apporter son entier soutien au parti qui l'a mené, par le passé, deux fois à la Maison-Blanche.

Quoiqu'il en soit, hier soir, Hillary Clinton a démontré, à tous, sa volonté de bien faire et son habileté à taper sur John Mc Cain. La presse a retenu son "No way. No how. No Mc Cain".

Tout arrive, finalement. Le changement est en marche.

mardi 26 août 2008

Convention - Day 1 (suite).

Rien n'a pu venir troubler la fête, hier soir, au Pepsi center de Denver, où se tient la convention nationale démocrate. Une menace d'attentat contre le candidat Obama programmée pour le jour de son allocution, une grave tumeur chez le sénateur Kennedy du Massachusetts... Rien. Tant et si bien que tout s'est déroulé comme sur du papier à musique. Les intervenants de haut-rang (Nancy Pelosi, Ted Kennedy...) se succédant à la tribune pour vanter les mérites du parti démocrate et, a fortiori, ceux du candidat qui sera investi sous peu.

Hier soir, la star était Michelle Obama. Epouse de. Durant son intervention à la tribune, flanquée de ses deux filles, la possible prochaine first lady a d'abord parlé de ses origines modestes. De quoi attirer l'attention des couches populaires. Si besoin était. Et de rendre hommage à ses parents.

L'intérêt de l'intervention de Michelle Obama a surtout résidé dans l'évocation du programme de son candidat de mari. En effet, plusieurs pistes ont été évoquées: "mettre fin à la guerre en Irak de manière responsable, construire une économie bénéficiant à toutes les familles, rendre la santé accessible à tous les Américains et s'assurer que chaque enfant de cette nation puisse aller à l'école jusqu'à l'université". Un programme résolument orienté à gauche. De quoi donner, par ailleurs, du grain à moudre aux républicains. Ces derniers devraient trouver de quoi parler et critiquer.

L'aventure ne fait que commencer.

lundi 25 août 2008

Convention - Day 1.

Grande journée, aujourd'hui, Outre-Atlantique. C'est ce lundi que s'ouvre, à Denver (Colorado), la convention nationale démocrate qui doit investir le sénateur Barack Obama comme candidat du grand parti américain.

Cette grand messe n'aura de cesse de montrer Obama sous son meilleur jour et d'unifier tous les démocrates, de Clinton, en passant par Edwards jusqu'à Kucinich (candidat malheureux, très à gauche et peu connu...).

Nous reviendrons sur les débats, les discours et autres interventions dans les jours suivants. Pour l'heure, point de percée pour le duo Obama-Biden. En attente de nouveaux sondages...

A suivre... To be continued...

dimanche 24 août 2008

La citation du jour.

L'olympe brille à 28.

"C'est le match qu'on pouvait espérer", voici les mots du staff de l'équipe de France de handball après la victoire des joueurs contre l'équipe islandaise.

L'olympiade 2008 se termine donc par une victoire tricolore. De quoi être fier, surtout avec un score sans appel de 28 à 23.