dimanche 27 février 2011

Lettre à André Dussollier.

Très cher André,

c'est avec émotion que je vous écris, ce soir. Après vous avoir vu assis sur le divan rouge de chez Drucker. Et un peu plus d'une semaine après vous avoir admiré en ambassadeur suédois dans la pièce "Diplomatie", aux côtés de l'excellent Niels Arestrup (ne l'oublions pas!). Au moment de vous écrire, une sonate au clair de Lune expire.

Cela faisait une éternité que je voulais vous adresser ces mots, même si je sais qu'ils ne parviendront jamais jusqu'à vous. Mais qu'importe, c'était pour moi une sorte de devoir moral. Parce que, de mon point de vue, vous êtes le meilleur. Le meilleur acteur... que dis-je, le meilleur comédien français! Vous êtes aussi l'une des plus belles voix masculines qu'il m'ait été donnée d'écouter depuis que je suis de ce monde.
Vous l'aurez compris, pour ainsi dire, je vous voue un véritable culte. A chacune de vos apparitions, je tombe, littéralement, en pâmoison. Je vois en vous un Monsieur, un être formidable... Et pourtant, je ne vous connais pas réellement. Je n'ai de vous que cette image perçue de vos films ou lors de vos apparitions au théâtre. Mais au final, l'amour ça ne s'explique pas. Car, c'est bien de cela qu'il s'agit. Oui, André, je vous aime. Parce que vous me transportez ; pour moi, cela est bien suffisant.

Tout à l'heure, en vous regardant sur France 2, j'ai fermé les yeux pour mieux vous écouter parler de la pièce que vous jouez à la Madeleine. Et figurez-vous que vous m'avez fait voyager. Plus aucun élément n'avait de prise sur moi, à part le son de votre voix. J'étais guidé ailleurs et loin !

Mais, cher André, je dois vous laisser, à grand regret. Ici, et maintenant, dans notre triste réalité, le Président parle à la Nation. Mon Dieu que j'aimerais être ailleurs, avec vous. A vous écouter parler du monde et de culture...

Bien à vous.
Avec ma plus grande admiration.
Un admirateur béat.

P.S. :  dans cette missive, je n'ai pas parlé de votre prestance physique ; mais mon Dieu que j'aimerais être comme vous à 65 printemps : un véritable gentleman... (soupirs)

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