vendredi 28 mars 2008

Essence colorée.

Après l'avoir vu sauter à l'élastique dans le Vercors, revoici Alain Bashung. Nouvel album, même voix, même gueule. Pareil talent.

Onze morceaux. Cela ne fait pas beaucoup: Cinquante et quelques minutes. On pourrait presque se dire que l'on s'est laissé prendre par le buzz du moment, la promo omniprésente. C'est le temps que donne la chaîne hi-fi. Et puis, doucement, on rentre dans ces rythmes, ses mots. La voix traine parfois, son timbre est beau.

Dans ce Bleu pétrole, on parle d'amour, de voyage, presque comme une évidence. On se transporte là où Bashung veut nous convier. On est contrarié comme il peut l'être. C'est du moins ainsi qu'on peut le sentir. Le vivre. On analyse les mots comme on le souhaite. Liberté d'écoute.

Que l'on soit à Sousse, à Sfax ou à Paris, aujourd'hui, hier ou demain, Bashung est comme ce pétrole dans le titre... Essentiel.

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