lundi 14 avril 2008

Frénésie d'un dimanche.

Le Café de la danse, un dimanche soir d'avril pluvieux, est forcément réconfortant quand la Bastille environnante prend l'eau. D'autant plus lorsque le groupe américain Devotchka s'y produit.

Alors, Devotchka, pour les non-initiés, c'est quatre musiciens d'un talent inouï. Ce sont eux, pour la petite histoire, qui ont grandement participé à l'élaboration de la bande-originale du film Little Miss Sunshine. Leur titre phare y était How it ends, entre langueur et espoir. Ce subtil mélange est entretenu par ce groupe avec brio.

Alors, ce dimanche soir, pour sa venue parisienne, le groupe a survolté l'assistance présente. Tant et si bien qu'une fois lancée, la machine Devotchka a tout fait exploser. Après le rappel, les rythmes ont atteint une frénésie musicale sensationnelle. Le public était aux anges et tapait des pieds et des mains devant ces musiciens comblés par l'effet ainsi suscité. On se serait cru en pleine fête tzigane, comme dans un de ces films d'Emir Kusturica. Quelques briquets se sont allumés pour vite s'éteindre. La salle a retrouvé sa clarté habituelle, une fois les instruments rangés. Une bouteille de vin sifflée par un chanteur talentueux. Il faut bien s'hydrater. Surtout quand on voit le talent ainsi déballé. How it ends, à voir, à écouter en live, à vivre en l'éprouvant à chaque note. Vibrer, pleurer, et se rappeler. Voici comment cela finit.

Merci.

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