lundi 9 juin 2008

Jour de semi.

Hier soir, à 23 heures 10, de retour de la ville capitale de l'Ouest guyanais, j'ai laissé errer quelques pensées dans cette grande maison. Vidée de tous ses habitants, plongée dans le noir et le silence, j'ai pris quelques secondes pour admirer la quiétude ambiante. Les chiens, au dehors, avaient sombré dans leur repos nocturne, laissant ainsi dormir quelque insomniaque habitué à leurs crises et discussions animales. Tout semblait calme. Anormalement calme. Seuls les brasseurs d'air de la salle à manger enchaînaient un bruit régulier pour charrier une brise lourde et presque pénible.

En regardant cette montre ennemie de ma quiétude, j'ai réalisé qu'il fallait mettre mon réveil à 05 heures 40. Tout cela pour aller courir près de 21 kilomètres 100. Une espèce de défi. Une course contre soi et ses limites. Et puis, les autres, aussi. Au final, ce matin, après 02 heures et presque cinq minutes de courses, mon être tout entier a eu raison de cette distance. Accompagné d'un bon camarade, saluant nombre de passants et habitants locaux, discutant et riant souvent, ce travail d'équipe a porté ses fruits.

Prochaine étape: les 20 kilomètres de Paris. Cela sera toute autre chose. En ville, dans la foule. Une autre atmosphère. Toujours sans quiétude.

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