samedi 14 juin 2008

Quand il n'y a plus de mot(s).

Il y aura toujours des jours comme ça. Des jours où tout irait presque de travers, comme un fait exprès.

Eh oui, aujourd'hui, la France est en deuil. Le moral en berne, dans les crampons. Le contre-coup est terrible. 4 à 1. Quatre points à un seul tout petit point. Mais on ne parle pas de points dans ce sport, comme on me l'a vertement fait remarquer, en cette funeste fin d'après-midi printanière. Car, dans ce sport, on parle en buts. Quand on arrive à en marquer, cela étant. Oui, cette précision est bien utile, tant nos joueurs seraient "des chèvres et des tocards", comme j'ai pu l'entendre à moult reprises, après qu'on m'eut très justement repris sur le juste emploi des mots foot-balistiques.

Personnellement, cette défaite ne me fait ni chaud, ni froid, pour parler simplement. Sauf que je reste animé d'un esprit républicain certain. Peut-on, à cet effet, voir dans ce sport (excluons-en, un instant, les supporters fous-furieux et hooliganesques) le symbole d'une France unie, combattante, si ce n'est combattive, et avide de victoires ? C'est cela, à mon humble, avis le rêve de cette équipe de France. Celle qui devrait aller au-delà de tous les clivages et de toutes les différences pour atteindre quelque chose de grand.

Aujourd'hui, ce quelque chose de grand était absent du stade. Il manquait un point essentiel. Un but! Et l'envie.

La France va continuer à s'ennuyer.

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