samedi 20 septembre 2008

It's the economy, stupid.

Quelle folle semaine! On s'est inquiété, on a eu peur pour nos économies internationale, nationales et personnelles. Et puis, finalement, non. Il ne fallait pas s'en faire.

Certes, on a vu des chutes de bourses comme jamais. Enfin, pas depuis ce fameux Jeudi noir de 1929. Nous avons eu notre Lundi noir, en 2008, il ne faut pas l'oublier. Heureusement, tout le monde a mis du sien pour faire se relever la finance mondiale. La Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne et les banques nationales de plusieurs autres pays, dont la Russie, ont injecté moult milliards de dollars ou d'euros pour lutter contre cette morosité des marchés. Pour preuve, le CAC 40 (voir notre illustration ci-dessus) a clôturé, hier soir, quasiment au même niveau qu'en fin de semaine dernière. Tout est sauvé! Surtout, avec cette hausse de 9,27%. Moment historique!

Durant la campagne présidentielle américaine de 1992, Bill Clinton, lors d'un débat, s'élevait contre le dilettantisme de ses adversaires en lançant son éternel : "It's the economy, stupid". Je ne traduirai pas. L'économie, comme il le disait, est un fondamental. Un pré requis pour gagner. Les élections suivantes (2000 et 2004) se sont gagnées sur les valeurs morales et la peur du terrorisme. Celle de 2008 se gagnera grâce à l'économie. Mais pas que...

Car, oui, aujourd'hui, l'élection américaine pourrait déjà être pliée. Grâce ou à cause de quoi? D'un pitbull à rouge à lèvres. Notre amie Sarah Palin remue et fait bouger les lignes de la politique américaine. Cette candidate à la vice présidence de John Mc Cain est même en passe de faire oublier son "patron". Elle l'a d'ailleurs dit lors d'une interview télévisée: "Oui, je suis prête à être Présidente". Les Américains n'ont qu'à bien se tenir. Car s'il arrive malheur à John Mc Cain, en ca d'élection, c'est elle qui prendra le relais.

Quelle est la différence entre un pitbull et un cochon? Eh bien, même s'ils portent tous les deux du rouge à lèvres, il y en a un plus féroce que l'autre. Et cela, Barack Obama ne l'a pas encore compris.

0 Commentaire(s):

Enregistrer un commentaire