mardi 18 mars 2008

Brassage gouvernemental.

Y a-t-il eu un vent de panique au sein du gouvernement, au soir du second tour des municipales? Ressentant la terre trembler, plusieurs locataires de quelque ministère ont dû trembler à leur tour. Et si ma place était menacée, après ma tannée?

Heureusement, certains n'ont pas connu la crise, ni subi la vague rosée. C'est le cas, notamment, de Laurent Wauquiez (notre photo).

L'ancien porte-parole du gouvernement, fringant trentenaire, a pris du grade, après avoir pris Le Puy-en-Velay, dans la Haute-Loire. Déjà talentueux dans ces fonctions d'orateur, le voici promu secrétaire d'Etat en charge de l'Emploi. Un challenge de plus à relever pour cet énarque qu'on imagine accessible et posé. Voire simple. Un challenge, car en ces temps de récession, l'emploi occupe une place vitale, si ce n'est nécessaire. Avec ce sempiternel pouvoir d'achat.

J'ai donc beaucoup de sympathie pour Laurent Wauquiez. Parce que je pense qu'il apporte du sang neuf et du fond. Il ne se cantonne pas qu'à la simple forme, et cela mérite d'être souligné.

Aujourd'hui, la Droite peut s'enorgueillir de laisser du pouvoir à de jeunes têtes d'affiches. A Gauche, qu'attend-on pour laisser à Manuel Valls du champ libre? Ou, tout du moins, de plus grandes responsabilités?

0 Commentaire(s):

Enregistrer un commentaire