mardi 17 juin 2008

Blanc couleur linceul.

"Tout est perdu, fort l'honneur". Cette maxime militaire, presque ancestrale, n'a jamais été aussi sportive qu'aujourd'hui, alors que notre équipe nationale s'enfonce dans cet Euro 2008 aux allures de Viêt Nam footballistique.

Ici, on crie, on éructe, on pleure presque. La fin est proche, comme dans une chanson de Sinatra.

Quelque part, dans cette grande maison, une réjouissance m'attend. La Route, de Cormac Mac Carthy. Tout simplement époustouflant, génial et grandiose. Epuré et simple. On y raconte la fin d'un monde. Celle du notre qui vient? A voir. Et à lire.

Ce soir, Zurich a une allure de "morne plaine". Plus qu'une défaite. Une déroute.

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