dimanche 22 juin 2008

De l'optimisme.

C'est l'histoire d'une route. Longue, pénible et plongée entre feu et obscurité. Deux errants la parcourent, inlassablement, depuis des semaines, des mois, voire des années. On les imagine étiques et noirs de cette cendre qui se fait consumer le monde. L'apocalypse aurait eu lieu, comme d'aucuns l'annoncent. Et pourtant, ce n'est pas la situation actuelle de ce monde. Quoique déserté et moribond.

Pourtant, dit-on, la vie, même sur un fil, est faite de rencontres et de promesses. "Si tu ne tiens pas les petites promesses, comment pourras-tu tenir les grandes?" En substance, voici l'interrogation principale du petit à l'endroit de son aîné. La question d'une vie.

Au final d'une œuvre noire, la beauté de la lumière reprend ses droits. Après une vague hésitation et un linceul. Mais, au vu de ce qui attend ce petit, ce n'est rien. Continuer à y penser, chaque jour. Porter le feu, toujours.

Et puis, revoir nager les rois des rivières, dans une eau claire, translucide et pleine de vie. Avant. Y aura-t-il de la place pour après?

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