jeudi 27 mai 2010

5'10 de bonheur... intense !

Ah la, la, la, la, la, la ! C'est l'esprit encore tout flageolant que je repense à notre chère Luce et son "Gigi l'amoroso"
En apprenant qu'elle allait reprendre ce standard de "Mme Dalida", comme dirait Muriel Robin, je me suis demandé comment elle allait l'interpréter. Dès son entrée sur la scène de ce Baltard transporté en terre méditerranéenne, il était évident que cela allait être bien. Pas de doute, elle serait bonne. 

Puis-je confier, aujourd'hui, que Luce est allée bien au-delà de ce qu'on appelle communément une "bonne prestation" ? Pour vous expliquer, on avait passé le Rubicon pour rejoindre, avec plaisir, la troupe de ce "petit village près de Napoli". On était devenus la foule venue acclamer ce Gigi et ses comparses. Subjugués, nous l'étions clairement durant les 3 premières minutes, avant que Luce ne fredonne comme pour fêter (dans la tristesse) le départ du fils prodigue. Et puis non, ce n'était pas fini. Il nous manquait ce "noir" et ce dialogue entre la chanteuse et ce Gigi l'americano revenu en terre napolitaine. A l'entendre, on aurait cru à un échange d'outre-tombe, anéanti probablement de devoir revenir "cinq" années après un départ tonitruant. C'est pleine de force et d'humanité que la jeune perpignanaise a pris fait et cause pour ce revenant. Parce qu'on n'oublie jamais son premier amour. Quand bien même la rupture eut-elle brusquement lieu sans "au-revoir". Il s'agissait alors de fêter ce retour parmi les vivants. Et quelle pêche, quelle vie ! Les larmes aux yeux, le souffle court, il aurait presque été pénible, au premier visionnage, de tenir jusqu'au bout. Il fallait donc que cela s'arrête et qu'il revienne. Ce qu'il fut, car, là-bas, c'était lui le roi.   

Alors oui, pas de doute, à l'instar de la Dalida de l'époque, on avait bel et bien envie de fermer les persiennes pour continuer à se laisser submerger par ce tour magistral totalement incarné et ô combien humanisé. C'était bon, c'était grandiose et sans faute ; excellent !

Aujourd'hui, le village n'est plus tout à fait le même.

Merci Luce !

5 Commentaire(s):

Anonyme a dit…

ce qui est ballot , c'est qu'apparemment il y a peu de suspens quant a l'issue de ce jeu...les autres ont bien du merite de continuer....

ahhhhhh l'Italie, j'adore l'Italie, la mode, l'architecture, la gastronomie, la tchatche, les italiens...ahhhhh les italiens........

Batman a dit…

En même temps, Tagada, Luce reste incontestablement la meilleure... talonnée de près par Lussi...

Quant aux Italiens, tu sais, la réputation est surfaite! ^^

Anonyme a dit…

surfaite ? hum pas tant que ca.....

Hector Moustache a dit…

Les Italiens sont des girouettes, la chanson Gigi l'amoroso le prouve !

Rien ne vaut un bon Français bien moustachu :{p

Anonyme a dit…

Luce est une interprète de génie et ce n'est pas que sur "Gigi l'omoroso" qu'on le voit. Le dernier refrain qu'elle a amené avec une superbe classe, où tout se bouscule, le violence du manque, les retrouvailles, la joie, la libération, la souffrance passée, est nous fait passer partout. Luce n'est pas qu'une chanteuse, c'est une "tuerie" d'artiste.

Enregistrer un commentaire