"Croyez-moi ou pas", mais depuis ce matin, je fulmine.
Pas à cause de mes déboires avec une grande enseigne de commerce culturel en ligne, qui a aussi des magasins un peu partout en France, non. Mais, plutôt à cause des secrétaires de mon patron. Vous avez cinq minutes? Je vais vous expliquer...
Donc, avant-hier (il me semble...), mon patron me dit (en gros...): "Tiens, notre magazine, il faudrait l'envoyer à la direction (au numéro 2, ndlr). Allez donner un exemplaire au secrétariat, qu'ils fassent un B.E. (bordereau d'envoi, ndlr). Vous vérifiez que ça soit bien fait et vous le faites partir". Fort de cette directive, j'ai donc apporté un exemplaire au-dit secrétariat et répercuté ce que m'avait dit le boss. C'était avant-hier.
Ce matin, comme tous les matins, je vais chercher le courrier dans ma boîte, et vla t'y pas que je trouve, dans une pochette, le magazine, avec un post-it du patron reprenant la directive de l'autre jour et que je pensais adressé à ses secrétaires.
Du coup, je retourne au bout du couloir pour donner le tout à Janine (le prénom a été changé, ndlr), une des secrétaires: "Tiens, il faudrait l'envoyer à la Direction." Et là, patatra! "Ah ben non, c'est de la communication, c'est à toi de faire le B.E."
Et comme pour infliger le coup de grâce, Béatrice (le prénom... etc.), à l'autre bout du bureau, a rajouté: "Oui, oui, c'est de la communication, c'est à toi de le faire..." Dépité, j'allais repartir, quand Janine, tout juste âgée d'une vingtaine d'années, m'a assené la réflexion qui tue "Oui, en plus, le mois dernier, c'est déjà moi qui l'avais fait le B.E." Et pan, sur mon bec!
J'ai pas pensé à lui répondre: "Oui et alors, ça mérite une médaille?!" ; j'ai bien fait, ça aurait énervé tout le monde et je suis sûr que ça me serait retombé dessus, au final...
Depuis, j'ai fait ce maudit B.E. et je suis grave énervé ; ça m'a gâché ma matinée! "Mais bien sûr, vous n'êtes pas obligés de me croire..."
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