Hier après-midi, je ne sais pas pourquoi, mais j'étais bien inspiré pour aller voir "Le Guerrier silencieux" de je ne sais plus quel réalisateur au nom imprononçable.
Déjà, l'affiche ,vue et revue dans le métro, m'avait accroché. Scotché, même... Je m'étais alors dit, à l'intérieur de moi-même, qu'il faudrait que j'aille le voir ce guerrier silencieux...
Ce fut donc chose faite, hier, en ce début d'après-midi de samedi pluvieux.
Cap sur la séance de 14 heures et des brouettes, aux Halles.
Première -grossière!- erreur: aller voir un film à l'UGC des Halles, un samedi après-midi...
Je m'étais rassuré (méthode Coué quand tu nous tiens) en me disant que peu de gens se dirigeraient vers cet ovni cinématographique, comme le service de presse avait mis en exergue sur la dite affiche scotchante ce laïus: "Le Guerrier silencieux est au film de vikings ce que 2001 est au film de Science-fiction". Ca me paraissait un rempart contre un mauvais public... Mais que nenni, le mauvais public ne recule devant rien. En gros, la salle était presque pleine, et surtout pleine de bourricots! Entre un couple d'ados geeks, en haut à droite, qui mangeait ses popcorns comme des porcs, un autre couple plus bas qui regardait toutes les 2 minutes ses téléphones et le trio d'ados pré-pubères du premier rang qui n'arrêtaient pas de gesticuler ; j'ai bien failli sortir de ma réserve à plusieurs reprises... Mais, captivé par l'intrigue et l'ambiance du film, je me suis contenté de fulminer de l'intérieur...
Quand je parle de mauvais public, j'ai mes raisons. Ce n'est pas de la misanthropie gratuite (encore que, parfois la tentation serait bien grande...), rassurez-vous. Pour vous la faire courte, le film est -parfois- d'une rare violence. Le Borgne (nom du protagoniste, ndlr) est utilisé, au commencement, par un clan pour des sortes de combats à mort avec des gars venus d'autres clans. Cela donne, logiquement, des scènes de close-combat ultra-violentes. C'est en regardant ces scènes que j'ai commencé à me poser de drôles de questions. En effet, le public était hilare quand un combat débutait, et au moment où le Borgne éviscérait ses adversaires ou leurs infligeait les châtiments ultimes.
Même avec le recul, j'avoue ne pas avoir compris l'élément comique de telles situations. Après, nul besoin de s'étonner lorsqu'on voit des candidats à des jeux télés pousser les manettes à 460V sans sourciller ; il suffit de venir s'acclimater, un samedi après-midi, aux Halles.
Malgré tout, ce film était intéressant. Semblable à nulle autre œuvre cinématographique, "Le Guerrier silencieux" est le conte d'une descente aux enfers. Ou plutôt d'un voyage vers l'Enfer. Je vais prendre un raccourci hyper facile en disant que l'Enfer, c'est les autres, mais on n'est jamais loin. C'est d'ailleurs ce que pense un des vikings, lors de la Traversée brumeuse.
Au final, ce film m'a beaucoup fait penser à "Bronson", un film sur le prisonnier le plus violent du Royaume-Uni... mais rien de plus normal, c'est le même réalisateur qui était aux manettes. Comme quoi...
Déjà, l'affiche ,vue et revue dans le métro, m'avait accroché. Scotché, même... Je m'étais alors dit, à l'intérieur de moi-même, qu'il faudrait que j'aille le voir ce guerrier silencieux...
Ce fut donc chose faite, hier, en ce début d'après-midi de samedi pluvieux.
Cap sur la séance de 14 heures et des brouettes, aux Halles.
Première -grossière!- erreur: aller voir un film à l'UGC des Halles, un samedi après-midi...
Je m'étais rassuré (méthode Coué quand tu nous tiens) en me disant que peu de gens se dirigeraient vers cet ovni cinématographique, comme le service de presse avait mis en exergue sur la dite affiche scotchante ce laïus: "Le Guerrier silencieux est au film de vikings ce que 2001 est au film de Science-fiction". Ca me paraissait un rempart contre un mauvais public... Mais que nenni, le mauvais public ne recule devant rien. En gros, la salle était presque pleine, et surtout pleine de bourricots! Entre un couple d'ados geeks, en haut à droite, qui mangeait ses popcorns comme des porcs, un autre couple plus bas qui regardait toutes les 2 minutes ses téléphones et le trio d'ados pré-pubères du premier rang qui n'arrêtaient pas de gesticuler ; j'ai bien failli sortir de ma réserve à plusieurs reprises... Mais, captivé par l'intrigue et l'ambiance du film, je me suis contenté de fulminer de l'intérieur...
Quand je parle de mauvais public, j'ai mes raisons. Ce n'est pas de la misanthropie gratuite (encore que, parfois la tentation serait bien grande...), rassurez-vous. Pour vous la faire courte, le film est -parfois- d'une rare violence. Le Borgne (nom du protagoniste, ndlr) est utilisé, au commencement, par un clan pour des sortes de combats à mort avec des gars venus d'autres clans. Cela donne, logiquement, des scènes de close-combat ultra-violentes. C'est en regardant ces scènes que j'ai commencé à me poser de drôles de questions. En effet, le public était hilare quand un combat débutait, et au moment où le Borgne éviscérait ses adversaires ou leurs infligeait les châtiments ultimes.
Même avec le recul, j'avoue ne pas avoir compris l'élément comique de telles situations. Après, nul besoin de s'étonner lorsqu'on voit des candidats à des jeux télés pousser les manettes à 460V sans sourciller ; il suffit de venir s'acclimater, un samedi après-midi, aux Halles.
Malgré tout, ce film était intéressant. Semblable à nulle autre œuvre cinématographique, "Le Guerrier silencieux" est le conte d'une descente aux enfers. Ou plutôt d'un voyage vers l'Enfer. Je vais prendre un raccourci hyper facile en disant que l'Enfer, c'est les autres, mais on n'est jamais loin. C'est d'ailleurs ce que pense un des vikings, lors de la Traversée brumeuse.
Au final, ce film m'a beaucoup fait penser à "Bronson", un film sur le prisonnier le plus violent du Royaume-Uni... mais rien de plus normal, c'est le même réalisateur qui était aux manettes. Comme quoi...
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