Comme promis, il est maintenant grand temps que je vous raconte, in extenso, mes péripéties de ces derniers jours avec la Poste.
Tout a commencé, il y a quelque temps, lorsqu'un ami m'a dit qu'il devait partir, sous peu, en mission top secrète, en Asie. Jusque là, rien de bien palpitant. Sauf que là où il va, il aura besoin de dollars américains pour me rapporter des "souvenirs". Comme c'est un ami, je me suis proposé d'aller lui acheter ses devises américaines à La Poste (les clients CCP ne payant pas de commission de change) afin de lui éviter tout frais inutile. De nos jours, vous savez bien, un sou est un sou, et comme il n'y a pas de petites économies...
Je me suis donc dit, lundi matin: "Tiens, ce soir, en sortant du bureau, je filerai à La Poste du Louvre (comme elle reste ouverte tard) pour acheter les dollars, comme ça, ça sera fait. Et comme on doit se voir pour déjeuner mercredi, tout s'enculottera bien!"
Etant un (jeune) homme sage et connaissant un tantinet la Poste, j'ai pris sur moi d'appeler une espèce de plateforme de renseignement de l'entreprise pour m'assurer qu'il y aurait bien du change, le soir-même, etc. Là dessus, la téléconseillère m'affirmant que les opérations de change seraient possibles jusqu'à 19 heures / 19 heures 30, je me suis dit que j'aurais le temps, en terminant à 17 heures. Sauf que...
Eh bien, sauf que je me suis pointé à la Poste du Louvre (Paris I) à 18 heures précises, ai attendu 15 minutes dans les files d'attente pour arriver à cet échange ubuesque:
"- Bonsoir, je souhaiterai acheter des dollars américains.
- Ah mais monsieur, c'est fermé...
- Comment ça? On m'a dit que vous faisiez ces opérations jusqu'à 19 heures... Et il est 18 heures 15!
- Ah mais oui, mais le caissier est parti à 17 heures 30. Donc, nous ne faisons plus de change. Il faut que vous veniez avant 17 heures 30..."
Passablement énervé, j'ai de suite tourné les talons, sans dire au-revoir à ce briseur de rêve, qui soit dit en passant avait la consistance d'un bulot mort et le regard d'un merlan pas très frit.
Dès le pas de l'entrée passé, j'ai rappelé le numéro spécial La Poste. Je suis tombé sur une opératrice me soutenant qu'un caissier devait être présent, mais que bon, si ça se trouve il avait dû débaucher plus tôt. Passons sur ce brin de facétie inopportun. Après cet avis éclairé, la dame m'a donné une chance de salut en m'orientant vers l'agence de la rue des Lavandières (toujours dans le 1er), à deux pas de la place Sainte-Opportune. "Aucun problème, là-bas, il auront du stock et vous avez de la chance, c'est ouvert jusqu'à 19 heures!" N'osant déclamer un "Youpi", je l'ai simplement remerciée avant de raccrocher. Trop tôt.
J'ai donc (re)traversé les Halles (voir les cheminements sur la capture jointe), sous un soleil de plomb (malgré l'heure avancée de la journée), je suis arrivé à la porte de l'agence. Sauf que celle-ci était, bien évidemment, fermée pour cause de travaux. "Nous informons notre aimable clientèle que notre agence sera fermée pour rénovation du 22 avril jusqu'à mi-juin. Le bureau le plus proche est celui de Paris-Louvre... etc."
Il y a des jours où le sort s'acharne. Au final, je me suis délocalisé dans le 7e (y a que ça de vrai) pour trouver un bureau de Poste accueillant et fournissant ce service de change. Un grand Big Up à l'agence de La Poste de la Rue Clerc, à deux pas de l'Ecole militaire. C'est assez rare pour le souligner!
2 Commentaire(s):
te plains pas , il ne pleuvait pas
tu as pu regarder les vitrines des magasins, les parisiennes
saches que dans ma ville il n'y a pas de centre ville ni de trottoirs
donc personne ne marche.....
Quelle aventure ...
Un jour ma cafetière n'était pas prête au BHV et j'ai dû attendre 3 jours !
Je vais écrire bientôt une nouvelle sur ce sujet formidable afin de tromper ma solitude et d'ennuyer toute la blogosphère. Je te plains.
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