... transportent mal, tenez-vous le pour dit! Et encore, je ne prends que rarement le TGV ou l'avion ; heureusement, d'ailleurs, sinon je serais devenu serial-killer depuis un moment...
Hier soir, le train 8467 avait des allures de basse-cour, et, pour être honnête, moi qui aime voyager au calme, ça m'a bien vite énervé.
Évidemment, je passe sur le fait que ce maudit TGV devait partir à 18 heures 20 et qu'au lieu de cela il n'a quitté les quais de Montparnasse qu'à 18 heures 53... Déjà que les services de la SNCF (grrrrrh!) n'avaient affiché la voie de départ qu'à 18 heures 15, on partait mal! Du coup, je vous laisse imaginer la nuée de voyageurs sudistes fondre du grand hall vers la voie 04 telle la vérole sur la bas-clergé... Pour tout vous dire, ça m'a laissé grandement pensif. Encore plus quand on a vu des employés de l'entreprise donner des brins de muguet (on était le 30 avril...) aux voyageurs et bloquer de fait la circulation pour que chacun aille dans sa voiture (re-grrrrrh!). Déjà, on peut le dire, ça partait mal.
Si tout à l'heure je parlais de basse-cour, c'était pour une bonne raison (oui, je ne lance pas toujours que des teasers dans le vague!). En effet, durant les 3/4 du voyage, il y avait deux pintades adulescentes (désolé, mais y a pas d'autres mots...) qui n'arrêtaient pas de parler fort et rire à gorges déployées (et à tout rompre). Tant et si bien que même mon casque d'Ipod vissé dans les oreilles, j'arrivais encore à les entendre comme si je partageais le thé avec elles. Tout cela n'avait que trop duré, me suis-je dit au bout d'un moment. Alors, à 21 heures 03, j'ai tenté un rétablissement de l'ordre ; car oui, cela s'imposait. La Grande-Jigue hurlait presque, à ce moment là. Je me suis penché vers la tablette des filles d'à côté (enfin de diagonale, quoi...) et leur tins à peu près ce langage:
"Excusez-moi, mais ça fait plus de deux heurs que vous jacassez en faisant un foin d'enfer. Ca serait bien si vous pouviez baisser d'un ton. Même avec mon casque j'arrive à vous entendre alors bon... et je ne pense pas être le seul voyageur incommodé. Merci"
Les pintades (en général) n'étant pas connues pour leur esprit de répartie ou d'à-propos se sont tues aussi sec (une d'elles, celle qui était le plus proche, n'a pas eu l'air de comprendre d'où venait le coup de semonce...). Finalement le calme et la paix ne tiennent parfois pas à grand chose. Une petite gueulante (justifiée au demeurant...), et tout s'arrange.
Malgré une bonne demie-heure de retard à destination, et une fois qu'on a posé le pied sur sa terre, on est toujours heureux d'arriver en vacances et de savourer le soleil du Sud-Ouest. Pour sûr, ce retour aux sources était un jeu qui en valait la chandelle.
Billet d'humeur dédié à Madame Maryse.
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